En ce 9 mai, jour où est célébrée la Victoire en Russie mais aussi dans les anciennes républiques soviétiques, mes pensées vont à autant des leurs disparus.
Ce sont 27 millions de morts qu’a compté l’ex URSS.
Ces millions de morts, au fil du temps et d’une certaine réécriture de l’Histoire, sont de plus en plus négligés.
Et comme désormais la voix des femmes se fait de plus en plus entendre, ce sont autant de viols que les Allemandes ont subis après la prise de Berlin que certains documentaires mettent en avant.
A juste titre, bien sûr.
Mais on apprend, par exemple, que les Soviétiques auraient été plus nombreux que les autres à se jeter sur les femmes allemandes.
C’est le journal « 24 heures », ce même journal dont a été prise en capture d’écran la photo qui illustre ce sujet, qui écrit qu’ une historienne a réussi à tordre le cou à une légende: celle du violeur russe.
«C’est une image véhiculée pendant la guerre froide par la propagande occidentale contre l’Union soviétique», dit-elle. Or, selon elle, sur les 860 000 viols perpétrés par les «libérateurs», 500 000 ont été commis par les soldats de l’Armée rouge mais aussi 190 000 par les Américains, 50 000 par les Français et 30 000 par les Britanniques. «J’ai été surprise par l’ampleur des viols commis par les Occidentaux», lâche-t-elle.
Cela dit, il devient presque impossible de parler des uns et des autres de ces pays dont les soldats se sont entre-tués sans passer pour pro-tel ou anti-tel.
Or ce qu’on commémore avant tout est le sacrifice d’êtres humains desquels l’avis n’avait pas forcément été demandé de se retrouver dans la boucherie qu’est toute guerre. Paix à leur âme.