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abus sexuel

Politique, société, Voix

Campagne électorale française, guerre qui n’a intéressé personne jusque là, nouvelle plainte pour agression sexuelle…

Campagne électorale française avec ses petites phrases et ses trahisons, guerre en Ukraine qui, alors qu’elle dure depuis 8 ans déjà, n’a jamais trop préoccupé les esprits, nouvelle plainte pour agression sexuelle contre Jean-Jacques Bourdin,  en vrac, quelques sujets d’actualité.

Parler d’une campagne dont on ignore toujours si l’un des, sinon le principal concerné présentera sa candidature a quelque chose d’assez piquant.

Parler d’une guerre qui n’a pas été déclarée mais qui, larvée, compte déjà 14’000 victimes, des dizaines de milliers de blessés, et au moins un million d’exilés, c’est tenir en haleine de manière cynique un public.

Quant à ces femmes qui, des dizaines d’années plus tard, se rappellent avoir été agressées par un journaliste et portent plainte contre lui, avec force détails intimes, c’est à se demander ce qu’elles visent.

Se « réparer »?  Se venger? Quel est le sentiment qu’éprouvent ces plaignantes lorsqu’elles trouvent étalées dans les médias les scènes sexuelles qu’elles disent avoir subies?

Que des hommes soient lourds, exhibitionnistes, oui. Mais qu’on le révèle si tard doit-il être compris comme le fait d’un traumatisme majeur?

Je ne défends pas l’abus sexuel, loin de là. J’interroge.

Culture, Histoire, Politique, société

En ce 8 mars, risquer une question

capture d’écran La Croix
En ce jour dédié à la femme, aux femmes, à choix, toutes sortes de manières s’affichent de dire l’estime, l’amour ou autre considération qu’on leur porte.
Alors que les différences de traitements réservés aux femmes et aux hommes occupent les milieux culturels, médiatiques et politiques, il n’est pas interdit de s’arrêter sur semblable mobilisation.
Il apparaît en effet préjudiciable, autant pour les femmes que pour les hommes, de monter les unes et les uns ou l’inverse, les uns et les unes contre les autres.
Définir des rôles telles que ceux d’agresseur et de victime, le premier aux hommes, le second aux femmes, équivaut à catégoriser et, de fait, à reproduire un schéma qui classe.
Nombre de femmes ont été et sont estimées et reconnues.
L’Histoire et l’actualité en témoignent. Et aussi bien révèlent-elles, cette Histoire et l’actualité, combien d’hommes ont été et sont déchus ou brisés.
Violer est un crime. Et on sait qu’il concerne 685 femmes par jour! Mais réduire l’homme à sa dimension la plus primaire, est-ce vraiment raisonnable?
Cette question, il me tient à coeur de la poser en ce 8 mars, merci à toutes et à tous de vos réactions.

Politique, société

A coeur ouvert

Cachez ces maux que l’on ne veut pas voir, ainsi pourrait-on dire de tant de réactions haineuses qui ont suivi le face à face douloureux entre deux femmes qui, par leur intelligence, ont su se retrouver après la violente altercation qui a été diffusée de leur échange.
Il faut aussi le dire, que Christine Angot est allée parler à Sandrine Rousseau! Il faut le savoir, que ces deux femmes ne sont pas adversaires mais toutes deux, dans l’adversité. C’est tout une autre problématique déjà évoquée ici.
Aussi et dans ce sens, le vif échange qu’elles ont eu en public n’est qu’un révélateur de plus des séquelles qu’entraînent inceste ou abus sexuel.
Cette police de la pensée est indécente, qui voudrait qu’après avoir été à ce point meurtrie dans sa chair, on ne s’en ressente pas à vie et que l’émotion irrépressible qui s’empare de l’être en souffrance n’apparaisse pas.
Ces deux femmes ont accepté de se jeter dans l’arène médiatique car elles vivent leur époque qui permet l’exposition d’intimités. Elles ont relevé le défi de briser l’omerta qui règne sur les sévices commises et sur l’enfant et sur la femme, ce que leurs mères ou leurs grand-mères n’ont pas pu ni osé faire.
On peut, dès lors, ne pas être d’accord avec ce que d’aucuns appellent déballage. Ce n’est pas une raison suffisante au déferlement haineux envers l’une des protagonistes de l’émission sinon l’émission elle-même.