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Avaries

Politique, société

Cette France, somptueusement ignorée et méprisée par son Président

Ce sujet, je le dédie à toutes celles et ceux qui mélangent la France avec qui a été élu pour la présider.
A toutes celles et ceux qui parlent de la France en se limitant à ses gouvernants dont ceux qui ont été portés au pouvoir par un pourcentage d’électeurs tel qu’il ne représente en rien le pays.
A toutes celles et ceux qui ne réalisent pas pourquoi nombre de ses citoyens ont de réelles raisons de s’inquiéter.
Par exemple, imagineriez-vous l’une ou l’un des vôtres terminer ses jours dans des établissements dont voici comment il en est rendu compte ici?
Accepteriez-vous qu’après avoir oeuvré leur vie entière au bien être de leur pays, les vôtres soient condamnés à mourir « comme des chiens », ainsi que le dit une aide-soignante dont chaque minute est comptée, faute de budget suffisant?
Comment  concevez-vous qu’un Président et son gouvernement puissent tolérer que celles et ceux qui ont consacré leur temps et leur énergie à leur pays y terminent leur vie de manière si misérable?
Non, la France, ce n’est pas ce Président qui laisse mourir ses concitoyens, faute de moyens financiers à mettre à leur disposition.
La France est un pays riche d’êtres de coeur. La France est un pays riche de ses régions qui, tout comme les personnes âgées, se sentent abandonnées. Il faut lire Richard Wehrli en rendre compte.
Après cela, peut-être, considérerez-vous la France de manière un peu plus réaliste et comprendrez-vous que nombre de ses citoyens aient de quoi se sentir inquiets.

Politique, société

Net refroidissement climatique entre femmes et hommes, Nicolas Hulot dans la tourmente…

Décidément, si le climat se dérègle, des comptes sont en train de se régler. Voici que sur la liste qui vise ces hommes qui auraient été des porcs devrait s’ajouter le nom de Nicolas Hulot.
Le climat change bel et bien. Mais ne se réchauffe décidément pas entre femmes et hommes.
Le ministre de la Transition écologique dans le collimateur de balances, rien ne semble plus retenir aucune parole d’être accueillie pour se libérer…
A la justice de faire son travail tandis que les médias s’activent dans un sens et dans l’autre. 
Mais quel climat social! Quelles conditions imposées à toutes et tous par cette parole de femmes qui se recueille et se libère!
Autant de cas de viols et d’abus sexuels sont-ils à porter en justice, autant de supposés actes commis déferlent dans nos médias.
Quand nous parlera-t-on à nouveau d’amours réussies? D’amours épanouies et heureuses?
Seraient-elles donc en voie de disparition comme autant d’espèces que compte la nature au chevet de laquelle se penchent spécialistes et autres figures emblématiques telle celle de Nicolas Hulot?

Politique, Religions, société

Abuser des termes de la langue pour infléchir sinon égarer la pensée

Vous avez sans doute souvent entendu parler de réchauffement climatique. Or, à consulter divers sites qui en traitent, on constate une allègre confusion entre réchauffement et changement climatiques.
Si le réchauffement en tant que tel est un changement, tout changement, par contre, ne se résume pas à un réchauffement. 
Cette nuance est loin d’être anodine.
Ce n’est tout de même pas tout à fait pareil d’évoquer un réchauffement ou un changement! A mélanger ainsi les termes, c’est la confusion qu’on induit dans les esprits.
Et cette indifférenciation sémantique renvoie à d’autres dérives du genre dans l’usage de la langue.
Aussi bien, a-t-on déjà relevé ici que le racisme ne vise aucun rejet d’aucune religion tandis que l’on voudrait voir un raciste en toute personne qui n’adhérerait pas, en l’occurrence, aux valeurs de l’islam.
Racisme et réchauffement renvoient à des réalités autres que celles qui constituent une religion dans le premier cas, un changement dans le second.
A tordre l’usage d’une langue, c’est la pensée qu’on égare.

Histoire, Politique

Début février ici et là, la Convention de Genève bafouée

photo, Erwan Castel
Un début février ordinaire? Pour nombre de personnes, peut-être.
Pour d’autres, les premiers jours de ce deuxième mois de l’année en cours auront été marqués de manière bien différente.
Mais qui le saurait si nous n’avions d’échos rendus de ce Donbass dont nos médias semblaient à nouveau se préoccuper il y a peu?
En effet on avait eu l’occasion de lire tel ou tel article, entre autre dans La Tribune de Genève. Immédiatement commenté de manière très diverse selon les appartenances dues aux forces en présence.
Car oui, malheureusement, il s’agit bel et bien de forces vu le caractère meurtrier qui les oppose encore.
Ce récit d’Erwan Castel, bien sûr et comme toujours, ne rencontrera pas l’unanimité. Mais le partager ici importe, ne serait-ce qu’au regard de la « convention de Genève »  qui y est citée tandis qu’elle est bafouée.
Ainsi en a-t-il été de ce début février dans le Donbass, ainsi périssent autant d’innocents au nom d’intérêts savamment défendus.

Culture, Histoire, Politique

Entre coquille insistante, condescendance et mépris, on se demande où est l’inénarrable…

Le Midi Libre rend compte de la cérémonie de commémoration du 75e anniversaire de la bataille de Stalingrad organisée à Montpellier.
Il faut lire le ton sur lequel l’article est présenté et intitulé. Entre condescendance et mépris, l’émotion qui s’est emparée du journaliste a dû être conséquente pour que l’événement qui s’est tenu le 2 février, soit évoqué à plusieurs reprises en date du 2 janvier.
Et ce même intense état émotionnel a dû tout autant saisir la rédaction du journal qui n’a pas même relevé ce qui aurait pu être pris pour une coquille mais qui, dans le contexte, trahit tout le respect porté à l’Histoire et à la mémoire du sang versé. Il s’agit juste de celui de quelque vingt-cinq millions de Soviétiques, pas de quoi, sans doute, s’en laisser conter.
Ce qui importe est de mettre l’accent sur la visibilité de l’événement dans les médias russes, étant bien précisé que le premier d’entre eux y a accordé trois  minutes, ce qui, en temps médiatique est non négligeable. De fait, qualifié par le journaliste d’inénarrable.
Paix aux victimes et que résonne encore et encore les accents de cette bouleversante chanson déjà évoquée ici

Politique, société

Leçons de démocratie …

Telerama rend compte de deux documentaires qui sont consacrés à la chute de François Fillon, si on peut l’appeler ainsi, alors que rivalisent diverses autres manières d’évoquer ce qu’il est advenu du candidat du parti Les Républicains à l’élection présidentielle française de 2017.
Mesquineries, fourberies, mensonges, lâchetés, veuleries, trahisons, la liste n’est pas exhaustive de ce qui semble sans cesse au menu de luttes de pouvoir. Où qu’elles se déroulent, elles ne semblent lésiner sur rien qui vaille aux yeux de qui veut gagner.
Pas forcément des millions -pour reprendre le titre d’une célèbre émission de la télévision- mais pour devenir maître. Maître et pion en même temps tant une élection présidentielle est souvent susceptible de s’apparenter à un jeu de chaises musicales.
De plus en plus, en effet, il apparaît qu’une personnalité destinée à occuper la fonction suprême n’y soit portée que par qui y a intérêt et avant tout autre souci démocratique qui vaille.
Bandits, escrocs, filous ou voyous finissent, en général, en prison. D’autres sont plus habiles à l’éviter ou savent trouver les  mots pour masquer les maux qui pourraient les y conduire.
De là à ne voir que des pourris en politique, non, surtout pas! Ce serait trop d’honneur rendu aux cyniques que rien ne décompose…

société

Une part de soi

capture d’écran: RTS
N’avez-vous jamais entendu tel homme dire de son épouse qu’elle était sa moitié ou telle femme dire de son époux qu’il était sa moitié?
N’avez-vous pas non plus eu l’occasion de rencontrer des personnes dire de telle ou telle autre qu’elle était une part d’elle?
Dans ce sens, lorsqu’un être proche semble s’éloigner, s’ouvrir à un avenir prometteur ou tout simplement, prendre le large, l’autre réagit de manière souvent diverse.
Aussi, lorsque la jalousie, voire la possessivité s’imposent de l’un à l’autre, tout risque de se passer. Et voilà que le pire se profile entre les meilleures moitiés ou part de soi du monde.
C’est bien davantage ces maux sinon ces fléaux que sont jalousie et possessivité qui suscitent les rivalités, tous sexes confondus, que ce qui signerait une différence entre les femmes et les hommes.
Ce courant actuel qui veut faire de ceux-ci les agresseurs patentés de celles-là stigmatise une violence qui en masque autant d’autres qui relèvent de comportements tout simplement humains.
Négliger cet aspect au profit d’une lutte entre genres, c’est ouvrir une boîte de Pandore dont les mauvais trésors risquent bien de ne profiter à personne.

Histoire, Politique, société

Femmes et hommes, où sont les monstres?

L’émotion et plus encore, a saisi la France alors que Jonathann Daval a avoué avoir tué son épouse. Inutile de dire que ce qui, apparemment, relève du fait divers, occupe nos médias et une large par de son public.
Aussi singulières soient les conditions de tout acte criminel, à l’appui de statistiques, on en saurait davantage d’une parité qui occupe nombre de citoyennes et de citoyens soucieux de la voir s’appliquer à toutes et à tous.
Il a été question, ici, de cette mère de famille considérée comme « banalement normale ». Elle n’en a pas moins tué cinq de ses enfants pour leur réserver, ensuite, le sort de produits à congeler ou à jeter.
Tandis qu’on s’interroge sur le silence qu’un coupable peut garder alors qu’il a commis autant de crimes, la psychiatrie renseigne.
Quoi qu’il en soit, considérer la violence comme seul apanage masculin serait peut-être à réviser.  
Mais comment sans se heurter à un mur de résistance féroce? A tout instant et à la faveur d’événements ou de circonstances particulières, chacune et chacun d’entre nous peut basculer dans un univers hostile.
S’en rappeler n’épargne pas de considérer la monstruosité. Et celle qui a visé Alexia Daval et celle qu’a commise cette mère de famille sur cinq de ses enfants.
S’en rappeler est juste une manière de refuser de l’associer à un sexe quelconque tant elle se partage, elle aussi, entre femmes et hommes.

Economie, Politique

Emmanuel Macron à Davos selon les uns et les autres

Il doit sans doute en falloir beaucoup pour que le Président du Conseil d’Etat de Genève sorte de sa réserve.
Sur son profil Facebook, François Longchamp a fait part de ce que lui avait inspiré la gestion de son agenda par Emmanuel Macron:

Mais ce qui se passe était annoncé dès le départ de la mise en marche du candidat vainqueur de l’élection présidentielle française de 2017!
Emmanuel Macron n’est pas tombé du ciel. Il a une mission à accomplir, il s’en donne les moyens, la Suisse peut attendre ou alors, comme il l’a dit à la RTS, ne peut vouloir l’UE et pas l’UE…
Bref, que cela pousse Monsieur François Longchamp à réagir est un signe fort à ne pas déconsidérer.

société

C’est ce qu’on appelle un fait divers. A pleurer.

capture d’écran franceinfo
Larousse définit le fait divers comme un événement sans portée générale qui appartient à la vie quotidienne. L’encyclopédie en ligne Wikipédia, quant à elle, indique comment a évolué, en France, le traitement médiatique du fait divers et comment son impact est susceptible d’agir au plan collectif.
A lire cette narration de franceinfo, on songe à d’autres affaires qui, elles aussi, auraient pu relever du fait divers si la presse ne s’en était mêlée, par le seul fait qu’elles visaient des personnalités publiques.
En l’occurrence, ici, il s’agit d’une mère de famille dont le quintuple infanticide vient d’être découvert quatorze ans plus tard. Employée dans une entreprise, son profil n’a rien de particulièrement public.
Quoi qu’il en soit, qui la mettrait au pilori comme d’autres hommes l’ont été et le sont toujours dans le cadre de la campagne qui vise à les balancer? Autant eux que cette femme sont des êtres humains aux prises avec un mal profond.
Dans ce cas, faire d’elle un épouvantail ne serait-il pas aussi malvenu que de pendre haut et court les hommes qui harcèlent?
Certes, des femmes revendiquent de se promener en short la nuit sans être importunées. Mais d’autres sont capables de tuer, tout comme, encore, de revendiquer le port d’un voile qui signe leur appartenance à une communauté.
L’humanité est là, dans autant de ces êtres qui masquent, affichent ou revendiquent.
Mais des lois sont là aussi pour juger sinon réguler autant de comportements. Puissent-elles s’appliquer à toutes et tous de la meilleure façon!
Dans ce cas, considérer la violence comme le fait d’autant d’hommes que de femmes permettrait de sortir de schémas nuisibles aux un(e)s et aux autres.