Browsing Tag

Avaries

Politique, société

A voir et à revoir!

Dans ce paysage politique français actuel que toutes sortes d’adjectifs qualifient, L’Emission Politique de France 2, ce 4 mai au soir, a été comme une bouffée d’air à respirer à pleins poumons.
Plusieurs personnalités d’horizons divers s’y sont exprimées avec, pour la plupart d’entre elles, des positions personnelles marquées et argumentées.
Après le pugilat télévisé du 3 mai appelé grand débat, il était bienfaisant et bienvenu d’assister à des échanges de qualité.
C’est cette France-là qui porte encore l’espoir.
C’est de cette France-là qu’on souhaiterait le rayonnement. Or c’est à celle qui a placé l’un en face de l’autre deux présidentiables batailleurs que le monde entier a eu droit.
Que celles et ceux qui sont près à consacrer le temps nécessaire au suivi de ce rendez-vous politique proposé par France 2 le découvrent ici s’ils n’en ont eu l’occasion ce 4 mai! 
Il en ressort de nombreuses pistes de réflexion.
Cette France qui sait analyser, qui sait s’exprimer de manière sensible sur elle-même et sur l’état du monde, c’est elle qui laisse encore espérer du pays qu’il ne se consume pas en batailles meurtrières.

Politique

Quand Emmanuel Le Pen rencontre Madame Macron…

Cette campagne présidentielle française tient-elle en haleine, sans doute. Mais peut-être pas avec le résultat escompté, à savoir, celui d’un choix possible et clair entre les deux candidats en lice.
Ce mercredi 3 mai, Gérard Collomb, soutien très investi en faveur d’Emmanuel Macron, s’emmêle un peu sinon beaucoup mais, plus tragi-comique si on peut le présenter ainsi, récidive.
Bien sûr, la fatigue n’y est pas pour rien et on peut le concevoir. Mais enfin, n’est-on pas en droit d’attendre d’un élu, même faillible, qu’il sache de qui il parle?
Quand on songe à tant de Françaises et de Français qui ne sont plus d’humeur à rire, on ne peut décemment pas considérer ce lapsus à répétition du Maire de Lyon comme drôle.
Cela dit, lapsus encore ou simple erreur humaine, j’ai reçu deux bulletins « Emmanuel Macron » et un « Marine Le Pen » dans l’enveloppe qui est adressée aux citoyennes et citoyens français(es) pour aller voter ce 7 mai.
Campagne sous tension, c’est sans doute le moins que l’on puisse en dire…

Politique, société

A quelques heures du grand débat de ce 3 mai au soir

Face au choix qui s’impose aux Françaises et aux Français, une des questions qui divise encore et encore est celle de l’abstention et/ou du vote blanc.
Les deux diffèrent, il en a été question ici.
Si pour nombre d’entre nous, voter Marine Le Pen reste difficile sinon impossible, se reporter sur Emmanuel Macron pour ne pas se défausser ou partir à la pêche ce 7 mai prochain, reste tout aussi difficile sinon impossible.
Alors?
Attende le grand débat de soir pour se décider? Suivre ce qui s’énonce par les un(e)s et les autres, tant dans les médias que sur les réseaux sociaux? Discuter, interroger, trancher si l’on y parvient?
Un argument en faveur de la décision à prendre de ne pas s’abstenir ni de voter blanc est celui de l’importance à accorder à ce qui tient le plus à coeur de voir se réaliser.
Cette stratégie est louable pour autant que la confiance à accorder à une candidate ou un autre soit concevable. Or les zones d’ombre demeurent de part et d’autre de ce qui s’offre à l’électrice et à l’électeur.
On le sait, dans le cadre de cette campagne présidentielle française, la Russie et ses sites d’information sont souvent visés.
Or cette interview publiée, précisément sur l’un de ces médias tant discutés sinon conspués mérite réflexion.

Politique

Fillon-Le Pen, Chevènement-Seguin ou le poids du discours politique…

L’information selon laquelle Marine Le Pen aurait plagié une partie d’un discours tenu par François Fillon a très vite été relayée sur les réseaux sociaux et a été reprise, ce 2 mai au soir dans le cadre du 20 heures de France 2.
Il a été indiqué aussi qui était derrière ce discours, un dénommé Paul-Marie Coûteaux.Le Point lui consacre d’ailleurs également un article assez éloquent pour qu’on s’y arrête.
Au-delà du parcours de l’homme, il y a le nombre de personnalités politiques qu’il a soutenues. Parmi elles, Jean-Frédéric Poisson après l’échec duquel à la Primaire de la droite et du centre, il aurait rallié François Fillon.
Et puis, pour l’anecdote, on apprend que cet éminent conseiller, diplomate de formation, comme il le rappelle, n’en est pas à son premier coup d’essai.
Paul-Marie Coûteaux, en 2009 en effet, raconte au journal Le Monde comment il a fait porter par Pierre Seguin, un discours écrit pour Jean-Pierre Chevènement cinq ans plus tôt…
Et de préciser que tout cela l’amusait.
Alors, pour qui est encore sensible aux beaux discours, plagiés ou non, l’essentiel ne semble pas vraiment là mais bien plutôt dans la légèreté avec laquelle agit cet auteur, entre autre.
Certain que les femmes et les hommes politiques ne s’écoutent pas entre eux, il leur forge des propos semblables qu’ils prononcent avec emphase et passion comme on a pu le découvrir de François Fillon et de Marine Le Pen.
Pour ramener les désabusés à la politique, rien de tel!

Histoire, Politique

Emmanuel Macron ou l’altérité

Comme sens de l’ouverture, pour un candidat qui s’en réclame, difficile de trouver mieux que l’interdiction aux médias russes d’accéder à son QG de campagne.
L’information a déjà bien été relayée, il vaut tout de même la peine d’y revenir tandis que l’on est soumis aux visions politiques qui opposent Marine Le Pen à Emmanuel Macron.
Car il est inutile d’être partisan du Front National pour estimer le sectarisme d’En Marche!
Alors que, sans cesse, est rappelé le respect de l’autre et de sa différence, stigmatiser ainsi les Russes comme s’y emploie Emmanuel Macron, non seulement ne le grandit pas mais pis, met la France en danger.
Parce que, poursuivre la diabolisation d’un pays avec lequel nous avons tant à partager, c’est rejeter l’Histoire qui nous lie. Elle a été, entre autre, rappelée ici.
Alors, même si les politiques occidentales ne rejoignent pas celle qui domine la Russie, ce n’est pas une raison suffisante d’exclure ses médias pour les empêcher d’informer.
C’est là, en tous les cas, faire montre d’une rigidité de très mauvais aloi sinon de mauvais augure. Preuve en sont, d’ailleurs, les déclarations d’Emmanuel Macron sur la Syrie.
Souhaitons, pour une fois, qu’il revienne sur ses propos comme il semble en avoir l’habitude. Ce serait tout bénéfice pour cette ouverture à l’autre qu’il semble tant privilégier.

Culture, Politique, société

A 7 jours du second tour de la présidentielle française, entre questions et espoirs

En France, une tradition veut que littérature et politique aient souvent partie liée sinon rivalisent par rapport à un engagement personnel. Au point que certains ont avoué avoir hésité à choisir entre les deux. Tel a été le cas, pour ne citer que lui, de François Mitterrand.
Pour le reste, nombre de personnalités politiques ont été reconnues pour leur talent littéraire, le Général de Gaulle en fut mais de manière très diverse, en témoignent ces références.
Une autre personnalité du monde politique, autrefois diplomate et désormais avocat d’affaires, Dominique de Villepin pour ne pas le nommer a, pour sa part, non pas hésité entre les deux mais peut-être voulu pratiquer les deux avec le succès mitigé sinon l’insuccès qu’on lui sait.
Or le voici qui s’affiche en soutien d’Emmanuel Macron qui rappelle souvent tout ce qu’il doit à la littérature. En témoigne cette séquence télévisuelle intégrée dans un article qui ne manque pas d’intérêt.
Il y est en effet question de comparer les programmes culturels des deux candidats en lice pour présider la France.
Il apparaît néanmoins qu’elles ne semblent pas constituer de priorité ni pour l’une ni pour l’autre.
Aussi, ne reste-t-il plus qu’à espérer que dans cette bipolarisation assez radicale de la vie politique française, l’humanisme ne passe à la trappe.

Histoire, Politique, société

S’il vous plaît, dessine-moi un espoir…

Qu’on le veuille ou non, ce qui se passe en France avec le résultat du premier tour de l’élection présidentielle, reflète une situation dont les contours se dessinaient de longue date.
Les candidatures de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron pour briguer l’Elysée confirment ce qui se jouait en coulisses tandis que, sur scène, évoluaient encore tant bien que mal les incarnations de valeurs plus classiques de gauche et de droite.
Est-ce à dire qu’elles auraient vécu, la question se pose plus que jamais.
Que deviendront, en effet, luttes ouvrières et autres combats sociaux quand Marine Le Pen semble se poser en défenderesse d’autant de défavorisés et d’oubliés de la société?
Le nationalisme, avec elle, se voudrait protectionniste sinon patriote, garant de droits sociaux quand le globalisme mondialiste de son rival, au contraire, prône l’ouverture, voire le progrès pour tous.
Ces deux visions de la France opposent mais divisent surtout les Françaises et les Français qui n’ont pu encore s’y résoudre. Or elles sont désormais bien là.
Refuser le fatalisme d’un binarisme qui se substitue, en apparence du moins, au bipartisme qui a longtemps dominé le paysage politique français, c’est encourager l’espoir d’un avenir moins radical.

Politique, société

France, tout commence

Ce soir, la France a voté.
Elle a choisi deux candidats qui n’ont, ni l’un, ni l’autre, quoi que ce soit à proposer qui vaille.
Le premier a été d’accord avec beaucoup de monde, la seconde, avec très peu.
Ce soir, c’est l’échec des deux principales formations politiques françaises.
La victoire d’Emmanuel Macron signe la défaite des idées.
L’arrivée en seconde position de Marine Le Pen affiche le rejet de l’autre.
J’ai aimé suivre cette campagne et la suivrai encore.
Mais les candidat(e)s que j’ai estimé(e)s ont été battu(e)s
Une pensée à elle et eux et à tous leurs soutiens.

Politique, société

La France en campagne est en deuil

Ce 20 avril, tandis que les onze candidats à l’élection présidentielle française sont invités, sur le plateau de France2, à quinze minutes pour convaincre, un policier est tué sur l’avenue des Champs-Elysées à Paris.
On parle d’attentat, très vite, on apprend que Daesch le revendique.
La France en campagne a fort à faire et tous ses présidentiables redoublent de mots pour couvrir les maux.
Durant son quinquennat, François Hollande aura peut-être atteint un autre triste record, celui du nombre d’hommages funèbres prononcés.
Il aura, en même temps, apporté aux Français le mariage pour tous. Et sinon, il se sera révélé chef de guerre au Mali. 
A part cela, bien sûr, d’autres mesures auront été prises par son gouvernement dont certaines au gré du 49,3. Selon Le Monde, le recours à cet article de loi et son alinéa aurait été fréquent sous la Ve République. 
Soit.
Cela n’empêche que le passage en force de la loi travail El Khomri a marqué les esprits sans tous les retourner sinon dans des sens très variés.
Un sondage, encore un dont il est rappelé ou non qu’il le reste, place Marine Le Pen et Emmanuel Macron en tête du premier tour de la présidentielle.
Si la France se retrouve face à cette alternative, elle risque bien de connaître encore nombre de beaux jours au sens de la formule en usage, bien sûr. 
Certes, François Fillon prône des mesures peu populaires, certes, il a quelques affaires en cours qui le discréditent mais en quoi serait-il pis que les autres pour la France, d’aucuns argumenteront, bien sûr.
Et Jean-Luc Mélenchon, serait-il un vrai danger pour la France? La question reste ouverte comme tant d’autres encore.
La France, pour l’heure est en campagne mais en deuil, tout autant. Honneur à ses forces de l’ordre, condoléances aux proches et à la famille de la victime des Champs-Elysées.

Politique, société

Gay Russia porte plainte.

On sait la propension qu’affiche nombre de nos élites médiatiques et politiques à fustiger le non respect de droits humains. On le constate à tous moments. Tout autant remarque-t-on la manière dont lesdits droits à défendre sont triés sur le volet.

Aussi, voici qui ne semble pas encore avoir mobilisé rédactions et officines de communication tandis que l’on découvrait, il y a peu, comment étaient réprimés les homosexuels en Tchétchénie.

En effet, souvenez-vous, il en avait été question ici-même. France2 y avait consacré le temps d’un reportage quand Le Courrier Internatinal, pour sa part, précisait encore comment Novaja Gazeta – ce media russe qui délivrait l’information- avait été traité en Tchétchénie.

Or voici que l’on apprend par Karine Bechet-Golovko que Gay Russia a porté plainte. On trouve l’information également sur la page Facebook de l’association.

Inutile de dire que cela ne semble pas avoir retenu davantage que cela nos rédactions. Aucune trace à cette heure, de cette information.

Madame Salerno, élue genevoise qui brigue le poste de Conseillère d’Etat appréciera, elle qui s’est tant mobilisée pour la cause LGBT.

Pour le reste, à chacune et à chacun d’en tirer ses conclusions. Le fait est que parler d’information en pareil cas dénoncé par les gays russes eux-mêmes, en dit déjà assez pour avoir de quoi méditer… pour qui le veut bien, évidemment!