Campagne électorale française avec ses petites phrases et ses trahisons, guerre en Ukraine qui, alors qu’elle dure depuis 8 ans déjà, n’a jamais trop préoccupé les esprits, nouvelle plainte pour agression sexuelle contre Jean-Jacques Bourdin, en vrac, quelques sujets d’actualité.
Parler d’une campagne dont on ignore toujours si l’un des, sinon le principal concerné présentera sa candidature a quelque chose d’assez piquant.
Parler d’une guerre qui n’a pas été déclarée mais qui, larvée, compte déjà 14’000 victimes, des dizaines de milliers de blessés, et au moins un million d’exilés, c’est tenir en haleine de manière cynique un public.
Quant à ces femmes qui, des dizaines d’années plus tard, se rappellent avoir été agressées par un journaliste et portent plainte contre lui, avec force détails intimes, c’est à se demander ce qu’elles visent.
Se « réparer »? Se venger? Quel est le sentiment qu’éprouvent ces plaignantes lorsqu’elles trouvent étalées dans les médias les scènes sexuelles qu’elles disent avoir subies?
Que des hommes soient lourds, exhibitionnistes, oui. Mais qu’on le révèle si tard doit-il être compris comme le fait d’un traumatisme majeur?
Je ne défends pas l’abus sexuel, loin de là. J’interroge.