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Politique, société, Voix

Campagne électorale française, guerre qui n’a intéressé personne jusque là, nouvelle plainte pour agression sexuelle…

Campagne électorale française avec ses petites phrases et ses trahisons, guerre en Ukraine qui, alors qu’elle dure depuis 8 ans déjà, n’a jamais trop préoccupé les esprits, nouvelle plainte pour agression sexuelle contre Jean-Jacques Bourdin,  en vrac, quelques sujets d’actualité.

Parler d’une campagne dont on ignore toujours si l’un des, sinon le principal concerné présentera sa candidature a quelque chose d’assez piquant.

Parler d’une guerre qui n’a pas été déclarée mais qui, larvée, compte déjà 14’000 victimes, des dizaines de milliers de blessés, et au moins un million d’exilés, c’est tenir en haleine de manière cynique un public.

Quant à ces femmes qui, des dizaines d’années plus tard, se rappellent avoir été agressées par un journaliste et portent plainte contre lui, avec force détails intimes, c’est à se demander ce qu’elles visent.

Se « réparer »?  Se venger? Quel est le sentiment qu’éprouvent ces plaignantes lorsqu’elles trouvent étalées dans les médias les scènes sexuelles qu’elles disent avoir subies?

Que des hommes soient lourds, exhibitionnistes, oui. Mais qu’on le révèle si tard doit-il être compris comme le fait d’un traumatisme majeur?

Je ne défends pas l’abus sexuel, loin de là. J’interroge.

Culture, Politique, société, Voix

L’honneur discutable d’une candidate à l’Elysée

Depuis quelques temps, nous voyons tomber les unes après les autres, des figures masculines du monde médiatique et politique français, le courant #metoo portant les femmes à « libérer leur parole ».

Ainsi, Jean-Jacques Bourdin, dont il a été question ici, est-il visé par une plainte, déposée huit ans après les faits par une femme qui dit que son agresseur aurait tenté de l’embrasser de force.

Et l’homme en question d’être désormais suspendu de ses fonctions par son employeur qui va mener une enquête interne.

Pendant ce temps-là ses confrères créent un buzz médiatique qui d’ores et déjà condamne le présumé innocent qui n’a pas même donné sa version des faits.

Mieux encore, une candidate à l’élection présidentielle récupère la situation dont on ne sait rien sinon ce qu’en a dit la plaignante, et, face à Jean-Jacques Bourdin, se positionne en faveur des femmes au sujet desquelles elle déclare:

« Présidente de tous les Français, je ne laisserai plus aucune femme avoir peur de porter plainte. Et pour que la parole se libère, il faut que les femmes se sentent soutenues. Et avec moi, elles le seront ».

Ce genre de franchise dont se réclame Valérie Pécresse n’est que pure démagogie. Comme si la femme française avait besoin de pareille politicienne pour se sentir ne plus « avoir peur de porter plainte »…

Cette séquence télévisuelle révèle le malaise du journaliste, certes! Mais en dit tout autant d’une politicienne sans honneur.

Politique, Religions, société, Voix

Retour sur une émission et réflexion dans le cadre #metoo

Au hasard d’une navigation sur internet, j’arrive sur YouTube et parmi différentes vidéos proposées, je découvre une émission qu’animait, alors, Jean-Jacques Bourdin.

Nous étions début septembre 2019.

Depuis lors, visé par une plainte pour tentative d’agression sexuelle, le journaliste a été écarté temporairement de BFMTV et de RMC. Or dans cette émission d’il y a deux ans et demi, Jean-Jacques Bourdin recevait Tariq Ramadan.

Inutile de dire que, vu le contexte, cet interview prend une dimension assez singulière.

Au-delà de ce que Tariq Ramadan livre de son affaire, en particulier de propos qu’il cite de la Brigade criminelle, observer le journaliste l’interroger ne manque pas d’intérêt.

À se demander si on ne vit pas un moment surréaliste.

Car Jean-Jacques Bourdin est désormais en proie à ce même tribunal médiatique que dénonce Tariq Ramadan face à lui. À cette différence près que pour le premier, c’est par ses confrères qu’il est cloué au pilori.

Sans compter le courant #metoo qui porte soudain les femmes à se rappeler…

Se rappeler qu’il y a X années, un homme a tenté de les embrasser de force. A tenté de les agresser. A tenté de les violer ou les a carrément embrassées de force, agressées ou violées.

On sait la difficulté qu’il y a à porter plainte. Mais on sait aussi combien la mémoire reconstruit.

Ces histoires sont lourdes à porter, ces histoires sont explosives tant elles mettent en jeu de vies et ces histoires sont livrées en pâture au public.

Sans même que la justice se soit prononcée.

Histoire, Politique, société

Abuser la confiance du peuple, encore et encore

Il valait la peine de suivre l’interview accordée par le Président de la République française, ce 15 avril au soir. Il a fait face aux journalistes Edwy Plenel et Jacques Bourdin.
En dépit de ce qu’on peut penser de ces deux hommes, sinon des trois, assister à ce qui s’est passé n’a pas manqué d’intérêt.
Jamais pareil événement n’a eu lieu avec aucun de ceux qui l’ont précédé à l’Elysée, Emmanuel Macron ne s’est pas privé de le souligner.
On passera les détails de la mise en scène, de son arrivée au Palais de Chaillot main dans la main avec son épouse. Les réponses qu’il a accordées à ses deux intervieweurs suffisent à alimenter la réflexion.
On y aura donc appris, entre autre, que grâce à la France, les Etats-Unis d’Amérique auraient été convaincus de ne pas se désengager de Syrie.
Il semble que le Président français soit le seul à le penser vu le démenti qui lui a été apporté par la Maison Blanche. Preuve en est l’article qui figure sur le site d’Europe1, le Journal du Dimanche (JDD).
Les mensonges qui s’ajoutent les uns aux autres ne semblent donc pas suffire. Pas davantage, l’abus de confiance ne paraît avoir atteint ses limites.

Culture, Politique

Je t’aime, moi non plus

Philippe de Villiers, personnalité française controversée, comme tant d’autres et pour diverses raisons toujours valables pour qui les énonce, a livré une interview à Jean-Jacques Bourdin en ce 12 novembre*.
Que l’on partage ou non le point de vue du créateur du Puy Du Fou, le mettre en relation avec celui du journaliste qui l’interroge permet d’en saisir le sens.
Jean-Jacques Bourdin avait accepté avec son épouse Anne Nivat, l’invitation de Darius Rochebin dans le cadre de son émission Pardonnez-moi du 2 février 2012.**
Au-delà des divergences de points de vue des uns et des autres, observer comment ces trois personnalités parlent d’elles est loin d’être inintéressant.
Certes, l’émission Pardonnez-moi pousse plus à la confidence que d’autres.
Mais justement, une telle approche invite d’autant à mettre en perspective les propos tenus par Philippe de Villiers.

*    https://www.youtube.com/watch?v=KLqerKwzyOY
* * https://www.youtube.com/watch?v=mMKZq4elgck