Browsing Tag

circulation

Non classé

Suicidaire

Au coeur de Genève, ce 20 juin, un enfant circule sur une trottinette, accroché a l’arrière d’un tram.
En face de lui, de l’autre côté du même tram, un adolescent s’y tient, lui, à vélo.
Un passant tente de raisonner l’enfant, en vain.
Je signale, pour ma part, le fait au premier conducteur de bus accessible, il me répond qu’il est on ne peut plus conscient du fait et m’explique qu’il peut, bien sûr, prévenir la centrale qui, de son côté, transmet à la police.
Le problème, ajoute-t-il, est qu’il ne se passe rien.
Aucune mesure n’est prise. 
A qui la faute?

société

Traversée de la rade

Tout compte fait, les piétons pourraient rejoindre les automobilistes dans leurs revendications de traversée de la rade! Car si aux seconds n’est réservé que le seul pont du Mont-Blanc, le pont de la Machine, qui était l’espace piétonnier par excellence, ne l’est plus! Et non, car aux cyclistes, le pont des Bergues ne suffit plus. Ils ont besoin des trois ponts. Donc si un jour on a dansé ou déjeuné sur le pont de la Machine, désormais on y circule. A vélo, of course! What else?

société

Bicyclettes-surprises

C’est leur guidon bien en mains pour zigzaguer, que des cyclistes circulent sur les quais ou dans les parcs public, sans parler des trottoirs. Or rien n’indique aux piétons qui cheminent, que soudain dans leur dos surgira un vélo.

Pis, que les petits enfants qui jouent, ignorent les risques qu’ils courent, alors qu’ils n’ont pas vu appraître ces bicyclettes téméraires. Car jusqu’à nouvel avis, aucune législation n’oblige les parents à tenir leur progéniture en laisse, contrairement aux détenteurs de chiens.

Nul ne conteste le fait que les automobilisites soient priés de respecter les cyclistes, dans ce cas, inviter les cyclistes à tenir compte des piétons, vaut autant en matière de civisme.

Ainsi, ce qu’on lisait le 20 octobre 2010 sur un blog de la Tribune de Genève dont la page débouche désormais sur un message d’erreur, n’est guère convaincant car sur les quais, les voitures ont leur route, les vélos ont leur piste.

« Nous reconnaissons qu’il y a un problème : nous avons constaté un vrai ras-le-bol de la part de piétons qui se sentent envahis par les cyclistes sur les trottoirs, et de nombreux cyclistes commettent des entorses au code de la route. Mais aucun cycliste ne fait cela par pur plaisir : lorsqu’on est en danger sur la route, on se réfugie là où l’on peut être en sécurité, et on prend de l’avance pour éviter d’être dans les flux d’automobiles. »

Pourtant, si les automobilistes respectent l’espace imparti aux piétons, les cycliste, eux, n’en ont cure.

Dans les jardins publics, aucune voiture non plus ne s’aventure, mais des vélos, oui. Alors que marcher et pousser sa bicyclette constituerait un exercice aussi sain et louable que de rouler au milieu de piétons qui apprécieraient sans doute de ne plus être pris pour des piquets de slalom.