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Politique, société

Hollande et la santé mentale

Les 3 et 4 février derniers, j’avais consacré plusieurs sujets à l’enfarinage de l’actuel Président de tous les Français.* La femme, alors interrogée par des journalistes sur les mobiles de son geste, avait évoqué son blog. On y découvrait son parcours et son combat. On peut y lire désormais ce qui lui est arrivé après sa mise en garde à vue puis son hospitalisation sur ordre du Préfet de Paris. Claire Seguin écrit qu’elle a gagné sa liberté au tribunal en réclamant un recours devant le juge des Libertés. Le préfet de région a encore fait appel de la décision mais grâce à une avocate (formidable) sa requête a été déboutée. http://unmicrosousvotreoreiller.unblog.fr/2012/04/   Si sa sortie de l’hôpital, Claire Seguin la doit à une avocate, Monsieur Hollande aura fort à faire alors qu’il a promis une  » véritable loi  » de santé mentale, fondée sur « le respect de la dignité de la personne souffrant de troubles mentaux ». http://voix.blog.tdg.ch/archive/2012/02/05/hollande-et-la-sante.html   * http://voix.blog.tdg.ch/archive/2012/02/04/politique-et-psychiatrie-2.html http://voix.blog.tdg.ch/archive/2012/02/03/hollande-a-l-hopital.html

Politique

Claire Seguin, enfarineuse de François Hollande

Le 30 octobre 2010, Claire Seguin dresse son autoportrait sur son blog*:  »  Je suis une femme de 45 ans, célibataire, sans enfants. Issue d’un milieu modeste, j’ai fait des études longues : après un bac littéraire brillamment obtenu (mention très bien), et des années de classes préparatoires Lettres au Lycée Michel Montaigne de Bordeaux (années que j’ai détestées), j’ai obtenu à Paris un Doctorat de Littérature contemporaine et une Licence d’Histoire de l’art. Après plusieurs années de chômage, je suis entrée dans l’Éducation nationale, où j’ai été professeur certifié de Lettres modernes, à Amiens puis à Roubaix, pendant 7 ans. Dès mon année de stage, j’ai fait l’objet de harcèlement dans l’Éducation nationale, tant de la part de la hiérarchie que de la part du personnel enseignant. J’ai démissionné le 13 novembre 2007. Je vis actuellement à Lille. »

Que penser et que dire d’une femme dont on n’a aucun autre écho que ses propos livrés au public et les effets qu’ils ont eus?
Peu ou pas grand chose par respect et par prudence vis-à-vis d’une situation inconnue. Néanmoins, ne pas y réfléchir serait cultiver une ignorance sur des faits avérés et répétés de traitements qui peuvent et doivent se discuter.

Car trop de zones d’ombres et de jugements partiaux entourent la maladie psychique avérée ou non.

En l’occurrence et pour ce qui concerne cette femme, on aimerait tout de même bien savoir ce qu’il en est et surtout ce qu’elle deviendra. Car même si elle manifeste une grande sensibilité, en quoi doit-elle être considérée comme dérangée? Si c’est pour son geste, on peut certes admettre qu’il déroge aux règles de la politesse et de la bienséance. Sans importance, pourtant selon certains et au regard d’autres graves contextes politiques.

Et cependant, ce qui arrive à Claire Seguin peut concerner n’importe qui, soudain accablé par trop de pressions insurmontables.

Dans ce cas, faut-il considérer que toute personne surmenée soit sujette à traitement psychiatrique? La question ne se pose pas qu’en France et exige d’être cnsidérée pour recevoir des réponses affinées.

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Politique

Hollande à l’hôpital

François Hollande,  interrogé sur les conséquences de son enfarinage de mercredi dernier, affirme dans Le Point.fr*,  ne « rien » vouloir « changer » dans la manière de s’adresser aux Français. On apprend toutefois qu’il bénéficie désormais d’un dispositif renforcé et c’est  lors d’une visite dans un hôpital parisien qu’il s’exprime.
Quelle délicatesse de sa part…Cependant, on ne précise pas de quel hôpital il s’agit, pas davantage non plus dans lequel de ses services François Hollande s’est déplacé.
Une nouvelle rencontre avec son enfarineuse aurait pourtant pu lui valoir quelques points de plus pour les prochains sondages, y aurait-il songé et se serait-il ravisé? Il est vrai que tout geste inconsidéré de sa part pourrait lui valoir, à lui aussi, un traitement pas forcément de faveur…
Quand la politique rejoint la psychiatrie, c’est tout une histoire qui se déroule et qui ne manque pas de se rappeler à chacun.
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2012/02/03/psychiatrie-et…
*http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2…