Qu’un brin d’espoir et qu’un zeste de rêve vous accompagnent vers l’année à venir!
L’espoir ferait vivre, selon le proverbe…
Quant au rêve, le temps qu’il se déroule emporte ailleurs…
Bonne et heureuse année à toutes et à tous!
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L’espoir ferait vivre, selon le proverbe…
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-Jacques BAUD, vous revenez sur la gestion de la pandémie due au coronavirus pour évoquer les liens entre monde politique et monde médical. A titre d’exemple, vous citez le cas du vaccin russe. Merci de nous expliquer en quoi vous le considérez victime de désinformation.
Jacques BAUD: -En Occident, la crise de la CoViD engendre un mécontentement généralisé. Les gouvernements se sont montrés totalement incohérents : ils accusaient la Chine de cacher l’épidémie, mais n’en ont tiré aucune conséquence sur leur propres préparatifs. Par la suite, incapables de formuler des stratégies d’action et trop arrogants pour s’inspirer du modèle chinois, leurs réactions ont été des suites de va-et-vient stériles, voire destructeurs.
Le monde médical s’avère incapable de respecter sa déontologie et se fait la voix des gouvernements et de leurs errements. Les déclarations de médecins sur l’utilité (ou non) des masques et des confinements (ou non), sur les mutations (ou non) du virus, etc. n’ont fait que susciter la méfiance et ouvrir la porte au complotisme.
Pour paraitre maitriser la situation, les dirigeants européens utilisent plusieurs recettes. La première est vieille comme le monde : créer des ennemis extérieurs. La Chine et la Russie, héritières de régimes autoritaires sont des cibles idéales. La Chine a été la première touchée par le virus.
Mais la Russie a été touchée très tardivement comme le montre le graphique placé en illustration de notre entretien.
En mars 2020, la presse occidentale affirme que la Russie « court au désastre » et prédit son effondrement, tandis que le chercheur Arnaud Dubien, directeur de l’Observatoire franco-russe, affirme que « sans doute y a-t-il comme partout ailleurs une sous-estimation des cas » : c’est un mensonge, car il n’en sait rien. En fait, après avoir rapidement mis en place des mesures de prévention et des structures de traitement, la Russie présente un taux de létalité très faible. Rappelons qu’au 27 décembre, la Russie a deux fois moins de cas et trois fois moins de morts par habitants que la France !
Après l’avoir accusée de mentir sur sa mortalité, on a tenté de montrer qu’elle « trichait » dans la course au vaccin. Le 16 juillet 2020, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Canada accusent un groupe de hackers russes, « appartenant presque certainement aux services de renseignement russes » de tenter de voler des données relatives à la recherche sur un vaccin . En fait, ces pays n’en savent rien du tout et mentent : outre le fait que le groupe de hackers APT29 n’a jamais pu être associé de manière formelle aux services russes, le fond de l’affaire est sujet à caution :
On ne voit pas vraiment pourquoi un laboratoire travaillant avec un partenaire britannique (et apparemment avec une certaine avance) chercherait à lui voler des données… En fait, cet incident témoigne de l’incapacité des services occidentaux à détecter l’origine des attaques informatiques …
C’est peut-être cette accusation qui a poussé Vladimir Poutine à annoncer, le 11 août, que la Russie avait développé son propre vaccin baptisé « Spoutnik V ». La désinformation occidentale s’empare de la nouvelle. Tout d’abord, on fustige l’appellation « Spoutnik », qui fait manifestement référence à un succès de la technologie soviétique ; mais en décembre 2020, personne ne s’offusquera lorsque les Britanniques baptiseront « V-Day » et les Américains « D-Day », le premier jour de leurs vaccinations, en se référant à la Seconde guerre mondiale …
Plus sérieusement, on affirme que la Russie a « validé » ou « approuvé pour utilisation » le vaccin, « alors même que les essais cliniques ne sont pas terminés » ; NBC News suggère que la Russie pourrait « sauter la phase 3 » de la procédure, tandis que Reuters affirme que le vaccin pourrait être distribué dès octobre 2020 . Donald Trump va même plus loin en imposant des sanctions aux laboratoires russes qui ont participé à la réalisation du vaccin , sous prétexte qu’ils participeraient à des programmes d’armes chimiques et bactériologiques !
On affirme que le vaccin russe n’a pas suivi les protocoles de tests habituels. C’est de la désinformation. En fait, anticipant l’attaque des médias occidentaux contre ce vaccin, les autorités russes ont établi un site web qui en donne tous les détails , mais manifestement les journalistes se sont limités à recopier la propagande américaine et des compagnies pharmaceutiques occidentales sans le consulter. On accuse Vladimir Poutine de brûler les étapes en « validant » le vaccin. C’est faux. Il a simplement dit que le vaccin a été « enregistré », afin de pouvoir mener la phase 3 des essais cliniques avec plusieurs milliers de volontaires. Le magazine Valeurs Actuelles affirme même que le vaccin serait distribué dès la fin du mois (d’août 2020) . C’est un mensonge, car le certificat d’enregistrement du vaccin (alors disponible en ligne) précise qu’il n’y aura pas de distribution généralisée autorisée avant le 1er janvier 2021 . Malgré la disponibilité de documents officiels, la désinformation se prolonge sur les plateaux de télévision en France, où des « scientifiques » affirment, sans savoir, en politisant la question. Sur France 5, le Dr Patrick Berche affirme que l’annonce de Poutine est « inadmissible », suggérant que le vaccin n’a pas été testé . Il ment : outre les détails donnés sur le site du vaccin russe (mais qu’il n’a manifestement pas lus), la revue médicale The Lancet – qui soumet ses articles à un examen par des experts avant publication – détaille la procédure de tests et juge que le vaccin est sûr et apporte une bonne immunité.
Le 28 novembre, dans l’émission « Télématin » de France 2, Luc Lacroix, correspondant à Pékin, relativise l’efficacité de 91,4% annoncée pour le vaccin russe, car il n’aurait été « calculé que sur 39 patients », et qu’il aurait été « homologué avant la fin des essais cliniques ». La seconde affirmation est fausse, comme nous venons de le voir, et la première est un mensonge : dans un communiqué officiel du 24 novembre (en français !), les autorités russes informent que:
Le calcul de l’efficacité a été basé sur l’analyse des données concernant 18 794 volontaires ayant reçu leurs première et deuxième injections du vaccin Spoutnik V ou du placebo qui a été effectuée au deuxième point de contrôle, à savoir le 23 novembre 2020 : seuls 39 volontaires tombés malades, conformément au protocole d’étude clinique.
En novembre 2020, la firme AstraZeneca annonce que son vaccin n’aura qu’une efficacité de 62%. La cause en est son vecteur adénoviral issu du chimpanzé, qui provoque une réaction immunitaire qui nuit à l’efficacité globale du vaccin. La Russie offre alors de partager le vecteur adénoviral humain du Spoutnik V avec la firme britannique afin de sauver son vaccin… Mais les medias occidentaux restent très discrets sur cette offre et préfèrent mentir sur les « vols de données », sur la capacité de la Russie à produire un vaccin, etc…
Mais dans ce climat de désinformation, la Chine n’est pas oubliée, et on lui reproche sa « diplomatie du vaccin ». Le 8 décembre 2020, dans l’émission « C dans l’air », le Dr Patrick Berche, membre de l’académie de médecine, affirme que la Chine n’a publié « aucune » donnée sur son vaccin . Il ment: quelques secondes plus tard, la Dr Prof. Anne-Claude Crémieux rétablit la vérité en affirmant que depuis avril-mai 2020, les Chinois ont publié les résultats de leurs travaux pour l’élaboration du vaccin et des tests. On constate donc, que même les scientifiques politisent la science à des fins de désinformation, et on s’étonne qu’ils n’aient plus de crédit !..
-Jacques BAUD, merci de vos éclairages! A toutes fins utiles, je rappelle à nos lectrices et à nos lecteurs, la liste de l’ensemble de nos 13 entretiens publiés sur ce blog.
-Jacques BAUD, en complément à notre précédent entretien, vous tenez à apporter encore quelques remarques relatives à ce qui s’énonce dans nos médias dits mainstream, du coronavirus et de la Chine.
Jacques BAUD:-Au début 2020, les Occidentaux reprochent à la Chine de cacher des informations sur l’origine et l’importance de l’épidémie. Boris Johnson évoque la Chine comme un « Etat-pariah ». En réalité, la Chine tente de comprendre l’épidémie. Entre le 15 janvier et le 3 mars 2020, en fonction de sa connaissance des symptômes et de la fiabilité des tests, la Chine ajuste 7 fois sa définition des cas, en augmentant à chaque fois leur nombre, démontrant qu’elle ne tente pas de dissimuler quoique ce soit.
A la mi-mars 2020, Robert Redfield, directeur du Center for Disease Control (CDC) américain, confesse devant une commission du Congrès que les Etats-Unis ne sont pas en mesure de distinguer les victimes de la grippe et celles du coronavirus, qui ont été enregistrées comme des victimes de la grippe. Ainsi, malgré les information disponibles sur le virus et l’épidémie, les Américains font moins bien que les Chinois ! Zhao Lijian, porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, saisit l’occasion pour répondre aux accusations américaines. Il ironise que le virus aurait dès lors tout aussi bien pu être importé à Wuhan en septembre 2019 lors des 7e JMME, par un participant américain. Il tweete:
Le CDC est pris la main dans le sac ! Quand le patient zéro est-il apparu aux États-Unis? Combien de personnes sont infectées? Quels sont les noms des hôpitaux? Ce pourrait être l’armée américaine qui a amené l’épidémie à Wuhan. Soyez transparent! Rendez vos données publiques! Les États-Unis nous doivent une explication!
Il n’en faut pas plus pour que les médias occidentaux et des journalistes peu scrupuleux décontextualisent le tweet et clament que la Chine diffuse des théories du complot. Pourtant, contrairement à ce qu’ils affirment, cela n’a jamais été la position officielle du gouvernement chinois, mais une simple « réponse du berger à la bergère » : le tweet est accompagné d’une séquence vidéo qui montre que les accusations américaines sont purement spéculatives.
Quant à l’hypothèse des JMME, elle n’a pas son origine en Chine, mais au Canada et bien que probablement fausse, elle n’est pas complètement incongrue. En mai 2020, en France, des athlètes militaires prétendent avoir eu des symptômes après les jeux, mais l’information est démentie par le ministère des Armées:
La délégation française a bénéficié d’un suivi médical, avant et pendant les jeux, avec une équipe médicale dédiée composée de près d’une vingtaine de personnels. Il n’y a pas eu, au sein de la délégation française des JMME, de cas déclarés auprès du Service de santé des armées (SSA) de grippes ou d’hospitalisation pendant et au retour des JMME, pouvant s’apparenter, a posteriori, à des cas de Covid-19.
À ce jour et à notre connaissance, aucun autre pays représenté au JMME de Wuhan n’a par ailleurs rapporté de tels cas.
Quant à l’idée que l’épidémie soit originaire des États-Unis, elle n’est pas complètement absurde, même si ce n’est probablement pas le cas. En marge de ces accusations contre la Chine, les laboratoires américains ont une solide réputation de laisser-aller et de négligence. En octobre 2001, l’attaque terroriste à l’Anthrax avait immédiatement été attribuée à l’Irak. Sur le plateau de la RTS, j’ai été opposé à un « expert » français qui affirmait la responsabilité irakienne, alors que l’on savait déjà que les responsables étaient aux Etats-Unis. De fait, l’attaque avait été perpétrée par un expert de l’US Army Medical Research Institute of Infectious Diseases (USAMRIID) à Fort Detrick. Après cet incident, la crainte d’une attaque terroriste a poussé les États-Unis à établir rapidement une dizaine de laboratoires de niveau BSL/P3 et 4. Au fil des années, des centaines d’incidents de sécurité y ont été observés : entre 2006 et 2013, pas moins de 1 500 incidents avec des agents pathogènes ont nécessité la prise en charge médicale de plus de 800 cas! L’US Government Accountability Office (GAO) – l’équivalent américain de la Cours des Comptes – a constaté des dizaines de défaillances avec des agents pathogènes. Le 2 août 2019, à la suite d’une série d’incidents de sécurité avec des agents pathogènes de nature imprécisée (« select agents »), mais qui incluent le SARS, l’USAMRIID est fermé. Il est réouvert en 2020 avec l’apparition de la CoViD-19.
Cela étant, l’idée d’une contagion importée en Chine n’est pas absurde, puisque certaines recherches indiquent que le virus aurait circulé en Occident bien avant que les Chinois ne le détectent : en Espagne en mars 2019, en France et en Italie en décembre 2019. En mai 2020, sur BFMTV, le Dr Yves Cohen déclare qu’un homme aurait été testé positif à Paris le 27 décembre 2019 ; pourtant, il n’a pas voyagé, et la seule personne ayant pu l’infecter est sa femme, qui est asymptotique.
-J’ai, en effet appris d’une de mes relations, qu’elle avait été atteinte, en décembre 2019, d’un virus dont aucun médecin n’a réussi à lui dire ni l’origine ni le nom car il a été déclaré « inconnu » .Cette personne a souffert de violentes poussées de fièvre alors que jamais elle n’avait connu de températures aussi élevées, a dû être hospitalisée d’urgence pour une pneumonie dont on ignorait tout de ce qui avait pu la déclencher.
Jacques BAUD: -De fait, les éruptions épidémiques inexpliquées ne sont pas rares : en septembre 2018, 150 cas de pneumonie inexpliquée avaient été signalés à Brescia (Italie) et une pneumonie virale d’origine inconnue avait éclaté le 30 juin 2019 en Virginie (Etats-Unis). En 2020, malgré une information initiale considérablement plus élevée qu’en Chine, les pays occidentaux restent incapables d’identifier « leurs » propres « patients zéro ». Ainsi, en Italie, le 10 mars 2020, l’Institut Supérieur de la Santé avouait qu’il n’était pas possible de reconstruire la chaine de transmission de tous les patients. À la fin mars, un groupe de chercheurs italiens conclut que le SARS-CoV-2 était présent en Italie au 1er janvier 2020, et qu’il y circulait probablement déjà en décembre 2019 ; mais on est toujours incapable d’identifier le « patient zéro ».
A la fin avril 2020, les États-Unis ont 1,2 million de cas et 70 000 morts, et Donald Trump accentue sa pression sur la Chine en cherchant à convaincre le monde qu’elle est responsable. Alors que le gouvernement chinois y voit une question scientifique, les États-Unis – et les Occidentaux – cherchent à politiser l’origine du virus, essentiellement pour dissimuler leur négligence. Donald Trump va même jusqu’à prétendre que la Chine exploite la crise du coronavirus pour empêcher sa réélection ! Sur FOX News, le général Jack Keane affirme que:
Le président Xi Jinping a «militarisé» la propagation du coronavirus dans le monde pour détruire les économies occidentales et écraser sa concurrence.
Il évoque des mesures de rétorsion et des réparations. Une situation curieuse, car malgré un recul de plusieurs semaines et une meilleure connaissance de la CoViD-19, les pays occidentaux ont laissé le virus proliférer vers d’autres pays. Ainsi, Scott Morrison, premier ministre australien, affirme que la majorité des cas en Australie proviennent des États-Unis. Les premiers cas en Mongolie et au Sénégal sont venus de France; ceux du Nigéria et de la Jordanie sont venus d’Italie; et celui du Panama provient d’Espagne… En outre, les Américains ont la mémoire courte, car la pandémie de H1N1 en 2009, qui a fait entre 100 000 et 400 000 morts, était originaire… des États-Unis !
Alors qu’en décembre 2020, France 24 affirme que la Chine « cultive les zones d’ombre » sur l’origine de la pandémie, la célèbre revue Nature n’évoque pas de problèmes politiques, mais des difficultés d’ordre scientifique. La célèbre revue s’appuie sur une étude espagnole qui relève la présence du SARS-CoV-2 en Espagne en mars 2019 déjà, et affirme:
L’enquête initiale à Wuhan éclairera des études à plus long terme sur les origines de la pandémie, qui pourraient emmener les enquêteurs hors de Chine. (…)
Un nombre croissant d’experts pensent que les ancêtres immédiats ou proches du SRAS-CoV-2 sont plus susceptibles d’exister chez les chauves-souris en dehors de la Chine.
En fait, dès le 3 janvier, la Chine informe régulièrement Hong Kong, Macao et Taïwan (qu’elle considère comme des prolongements de son territoire), et invite des délégations à Wuhan. Le 4 janvier, le directeur du Center for Disease Control (CDC) chinois prend personnellement contact avec son homologue américain afin d’établir un canal d’échange d’informations avec les États-Unis. Mais nos médias n’en parleront pas. Contrairement aux pays asiatiques (y compris les plus grands ennemis de la Chine, comme la Corée du Sud, le Japon ou Taiwan) les Occidentaux n’ont pas voulu écouter les Chinois.
En fait, les médias – comme nous le verrons dans le cas du terrorisme – ont obscurci notre vision, ouvrant ainsi un espace au complotisme et aux fausses nouvelles, qui ont très largement contribué à la mauvaise compréhension du problème. Nous avons déjà évoqué les affirmations peu éclairées et mensongères du quotidien Le Temps (en français : désinformation), qui fustigeait la « gestion désastreuse » de la crise par le gouvernement du Belarus. Les chiffres qui apparaissent sur le graphique qui illustre ce sujet parlent d’eux-mêmes…
-Jacques BAUD, dans nos précédents entretiens sur la guerre d’influence, nous nous sommes arrêtés sur l’influence, sur les mesures actives, la propagande et la censure. Aujourd’hui nous abordons la désinformation. Comment la définissez-vous au regard de la propagande, par exemple?
Jacques BAUD: -Dans le langage courant, on tend à associer les termes « propagande » et « désinformation », voir à les confondre. Or, comme nous l’avons vu, la propagande a pour objet l’accentuation d’informations (souvent justes), alors que la désinformation implique la production et la diffusion délibérée de fausses informations pour induire en erreur. Dans la hiérarchie des termes, la désinformation se situe un peu au-dessus de la propagande. En d’autres termes, on peut utiliser la propagande à des fins de désinformation : en projetant plus de lumière sur événement on peut avoir l’objectif d’induire en erreur.
Par exemple, la publicité est souvent une forme de propagande, en mettant en lumière les avantages d’un produit, mais n’a pas nécessairement pour but de tromper sur ce produit (ce qui serait illégal).
Menée au niveau politique ou stratégique, la désinformation n’est pas un geste gratuit, mais contribue à atteindre un objectif. Durant la guerre froide, nous avions deux systèmes politiques qui cherchaient à s’imposer à l’autre, par la guerre ou par la politique : l’un parce qu’il se considérait comme étant « dans le sens de l’Histoire » ; l’autre parce qu’il voyait le système communiste comme « contre nature ». C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on parlait de « guerre froide ». Aujourd’hui, la situation est très différente : les pays communistes sont devenus les chantres du capitalisme et n’ont plus comme objectif d’imposer leur « système ». Sans doute cherchent-ils à montrer leur meilleur côté, mais l’idée que la Chine cherche à « contrer et d’affaiblir le modèle des démocraties libérales et occidentales et d’imposer un modèle autoritaire et dictatorial partout », comme le prétend Isabelle Lassere du Figaro, dans « C Dans l’air », est tout simplement fantaisiste. Aujourd’hui, la Chine s’est dotée d’un outil de production à sa dimension, et cherche à l’utiliser au profit de sa croissance… exactement comme nous le faisons.
A la fin janvier 2020, le président Trump tweete :
La Chine s’est efforcée de contenir le coronavirus. Les États-Unis apprécient beaucoup leurs efforts et leur transparence. Tout ira bien. En particulier, au nom du peuple américain, je veux remercier le Président Xi !
La situation est alors rapportée par la presse de manière relativement objective.
Mais à la fin mars, le bilan des morts aux Etats-Unis et en France, rattrape celui de la Chine… Il faut trouver des explications au désastre qui s’annonce et disculper des autorités politiques et sanitaires négligentes.
Le discours officiel à l’égard de la Chine change alors totalement : la guerre est déclarée. On prétend que les autorités chinoises ont menti et minimisé l’importance de l’épidémie, notamment en arrêtant des donneurs d’alerte et en les réduisant au silence. C’est faux. On affirmera que les services de renseignement américains avaient détecté l’épidémie en novembre 2019 déjà, ce qui s’est avéré faux. Le parti Républicain élabore une discipline de langage qui affirme que « Le Parti communiste chinois a provoqué cette pandémie » et que la Chine a « prétendu que la maladie ne pouvait pas être transmise ». Le 30 mars, la très médiatique Karine Lacombe affirme que les premiers décès chinois sont survenus en décembre 2019 déjà : elle se base sur les « résiliations massives de dizaines de milliers de lignes [téléphoniques] » à Wuhan. Elle ment : le même jour, Associated Press démonte cette « fake news » dans un « fact checking », et explique qu’il s’agit de résiliations de services liés à l’arrêt de certaines activités lors du confinement. Cela n’empêchera pas d’autres « experts », comme Philippe Dessertine de répéter ce mensonge sur France 5 en novembre 2020. Le 14 avril, l’ « experte » Valérie Niquet, de la Fondation pour la Recherche Stratégique, affirme dans un article, que le virus serait apparu en Chine en octobre 2019 déjà. Pourtant le 30 mars, CNews annonçait que la « patiente zéro » aurait été identifiée et aurait eu ses premiers symptômes le 10 décembre 2019.
En fait, ces « experts » n’en savent rien, mais exploitent leur caution scientifique à des fins de désinformation. Car à la fin décembre 2019, la Chine fait face simultanément à une épidémie de grippe d’une ampleur inédite et à des cas de « pneumonie non-diagnostiquée ». Le 26 décembre, la Dr Zhang Jixian, spécialiste des maladies respiratoires, constate le phénomène, sans pouvoir l’expliquer, et donne l’alerte afin que des analyses plus poussées soient faites. Le 30 décembre, la commission médicale de Wuhan émet une alerte pour une « pneumonie non diagnostiquée » et déclenche des mesures d’urgence « de niveau 2 ». Cette alerte est relayée par le réseau américain ProMED. Ce n’est qu’après cela qu’intervient le « célèbre » Dr Li Wenliang, qui est ophtalmologue, qui transmet des extraits du dossier d’un malade et l’image de son scanner par WeChat à d’anciens collègues de sa faculté de médecine sur un forum privé, en affirmant qu’il s’agissait du SARS.
En fait, non seulement il viole le secret médical, mais ses informations sont fausses : le SARS est 20-100x plus mortel que le SARS-CoV-2, et la Chine ne compte pas encore un seul mort. Dans cette situation, les autorités chinoises ne veulent pas créer la panique : Li est interpellé (et non arrêté) et on lui fait promettre (par écrit) de ne plus diffuser de fausses nouvelles. Mais les médias occidentaux en feront une icône pour dénoncer la dictature chinoise. En revanche, la Dr Zhang – qui est la véritable donneuse d’alerte de l’épidémie – a été récompensée par les autorités chinoises.
Le 31 décembre, la Chine informe l’OMS officiellement, sans en connaitre le virus, ni ses mécanismes de transmission. Ce n’est que le 7 janvier qu’il sera identifié sous l’appellation 2019-nCov, modifiée plus tard pour celle de SARS-CoV-2. Le premier mort chinois sera enregistré le 9 janvier.
Le 1er décembre 2020, CNN publie des documents prétendument confidentiels démontrant les mensonges chinois. Le même jour, dans son journal de 12h30 la RTS affirme que « Le 10 février, la Chine annonce 2478 nouveaux cas confirmés de CoViD mais le dossier obtenu par CNN et authentifié par 6 experts indépendants révèle 5918 nouveaux cas effectivement enregistrés à cette date là ». Le 2 décembre, dans l’émission « C dans l’air », Caroline Roux présente un reportage qui reprend l’information de CNN en affichant « 2478 cas déclarés » et « 5918 cas recensés ». La RTS, et France 5 mentent : c’est de la manipulation. En fait, les documents de CNN décomposent le nombre de 5918 : 2 345 « cas confirmés », 1 772 « cas diagnostiqués cliniquement » et 1 796 « cas suspects ». Donc en annonçant 2478 « cas confirmés » (comme on le fait internationalement), la Chine n’a pas menti ! Ceci étant, à cette date (10 février) les critères pour définir un « cas » (notamment en regard des cas asymptomatiques) sont peu clairs, c’est pourquoi le 12 février le gouvernement chinois ajuste ses critères et annonce 14 000 cas de plus, démontrant qu’il n’y avait pas de volonté de cacher l’ampleur de l’épidémie.
Sur la foi des documents de CNN, la RTS, « C dans l’air » affirment que « la Chine aurait dissimulé des informations dès le début (…) début décembre, lorsque toute l’attention est portée sur Wuhan alors que deux ville du Hubei comptabilisent plus de malades ». C’est à nouveau un mensonge destiné à faire croire que la Chine avait déjà une épidémie de CoViD bien développée en décembre. En fait les documents de CNN ne parlent pas de CoViD, mais de l’épidémie de grippe dans les villes de Yichang et Xianning!
Ces journalistes ne sont que des propagandistes, dignes de ceux des grandes heures de la guerre froide et qui s’abreuvent des « fake news » propagées par Trump ! Car en réalité, les documents de CNN sont plus nuancés : Au moment où le virus serait apparu pour la première fois, les documents montrent qu’une autre crise sanitaire se déroulait: le Hubei faisait face à une importante épidémie de grippe. Selon les documents, cela a entraîné une augmentation du nombre de cas jusqu’à 20 fois le niveau enregistré l’année précédente, plaçant d’énormes pressions supplémentaires sur un système de santé déjà sollicité.
Mais évidemment, ni la RTS, ni France 24, ni France 5 ne mentionnent ce passage !… Et ce n’est qu’un échantillon des innombrables falsifications faites par nos médias, afin de suggérer que le désastre de la CoViD est le résultat d’une machination venant de Chine… ce qui – selon le prestigieux journal Lancet est loin d’être démontré à ce stade !
D’ailleurs, en avril 2020, des scientifiques honnêtes, comme Anne-Claude Crémieux, professeure à l’hôpital St Louis (Paris) et Yves Gaudin, virologue et directeur de recherche au CNRS, rappellent que la Chine n’a pas fait de rétention d’information au début de l’épidémie.
Comme on le constate, la désinformation est l’usage combiné de fausses informations (inventées), de suppression d’informations (réelles) et de la création artificielle d’intentions (complotisme)… C’est la raison pour laquelle les citoyens n’ont plus confiance dans leurs médias, ouvrant ainsi la porte à toutes sortes de théories fumeuses (complotistes) à leur tour !…
Dans un prochain entretien, nous examinerons les cas de la Russie et de l’Iran, qui sont tout aussi édifiants !
Autant le dire d’emblée, je n’apprécie pas particulièrement Michel Onfray.
Mais je souhaite partager avec vous le témoignage qu’il livrait à une journaliste arménienne après s’être rendu dans le Haut-Karabagh en novembre dernier. Sur son compte Twitter où la vidéo de l’interview a aussi été postée, les avis sont partagés.
A part le fait qu’il soit comparé de manière peu flatteuse à son homologue en chemise blanche, l’incontournable BHL, il est reproché à Michel Onfray sa partialité pro-arménienne.
Quoi qu’il en soit, certains points de ce qu’il dit sont à méditer.
Entre autre, lorsqu’il parle de guerre de civilisation, de spiritualité et de gouvernance. Pour ce qui regarde la France, il livre sa vision des Présidents depuis Charles de Gaulle et, de manière volontaire ou non, en omet deux. Il ne cite, en effet ni Georges Pompidou ni Valéry Giscard d’Estaing.
Cela dit, dans un texte que Michel Onfray a écrit ce dimanche 6 décembre aux aurores, il raconte son long combat contre le virus corona. Il y cite le Professeur Raoult, voici ce qu’il écrit:
« Mon premier mouvement consiste à joindre le professeur Raoult. Mon médecin entre en contact avec l’équipe marseillaise. Il a cru à l’hydroxychloroquine, y croit moins, voire n’y croit plus beaucoup, mais m’expose les faits: mon passé de cardiaque m’expose à un risque de mortalité induite par l’usage de ce médicament. «Torsades de pointe» est-il dit pour caractériser la mort qu’on risque en prenant cette thérapie dont on ne sait, finalement, si elle soigne ou non. Pour l’heure, je n’ai pas envie de mourir en martyr de l’hydroxychloroquine! Passer l’arme à gauche non pas à cause du Covid mais à cause du médicament censé le soigner, c’est plus d’ironie que je n’en peux ces temps-ci!
J’entre donc dans la médecine de Molière à laquelle le Covid contraint la totalité du corps médical planétaire: des antibiotiques, du zinc, de la vitamine C… »
A bon entendeur?
Sans doute l’avez-vous constaté, le nouveau dada ou cheval de bataille de nos médias consiste à nous informer ou à nous mettre en garde, comme vous voudrez, contre les « complotistes » en tous genres.
Le prestigieux ou autrefois prestigieux journal Le Monde n’y échappe pas qui nous dresse la liste sans doute non exhaustive des figures les plus représentatives qui incarnent la tendance « complotiste ».
De réputation moins internationale que le titre de presse cité plus haut, la Tribune de Genève, se fend, elle, de références mondaines qui nous livrent leurs conseils au cas où nous devrions nous retrouver en compagnie d’adeptes de ces approches « complotistes ».
On se demande vraiment à quoi en sont réduits ces médias qui estiment bon et utile de nous « informer » d’autant de points de vue émis par tel ou telle qu’avec le moindre sens critique, chacune et chacun est à même de rejeter.
Et puis, si, au contraire, ces théories pour plusieurs d’entre elles, rencontrent autant d’adeptes, eh bien serait-il à ce point primordial de les mettre en garde contre le danger auquel ils ou elles s’exposent?
Non, sans doute est-ce pour protéger le reste de nos sociétés de pareils agissements qui pourraient leur être préjudiciables.
Mais enfin, l’ensemble de ces croyances n’a pas attendu la crise sanitaire dans laquelle le monde est plongé pour exister! De longue date, ces fervents partisans de solutions miracles existent et recrutent.
Ils s’inscrivent en marge de la médecine dite officielle. Cette épidémie ou pandémie n’a contribué qu’à les faire ressortir du bois.
Ces deux médias, pour ne parler que de ceux cités plus haut, craindraient-ils à ce point l’influence de théories dont les pouvoirs salvateurs restent, pour bon nombre d’entre elles, encore à démontrer?
La situation que nous vivons toutes et tous en lien avec le virus dont on guette déjà la deuxième vague, met bien du monde, comme on dit, à cran.
Qu’on le veuille ou non, la pression s’exerce et se ressent.
Que cela soit dans n’importe quel lieu où le port du masque est obligatoire, on vous rappelle de manière péremptoire quand elle n’est pas agressive, que le masque doit se porter sur le nez et non dessous.
Jusque là, on reste dans l’ordinaire.
Mais lorsque, dans un établissement de soins, une patiente de passé 90 ans se fait rappeler à l’ordre parce que son masque ne couvre pas son nez et que ladite patiente, proche et chère parente, dit Je n’arrive pas à respirer, j’étouffe ?
Eh bien c’est très simple, l’infirmière lui rétorque, devant témoins ahuris, ça m’est égal, je préfère que vous mouriez étouffée que de faire entrer le COVID dans la maison de repos.
Cette scène s’est déroulée en France.
Regardez la carte qui figure en capture d’écran pour illustrer ce sujet!
La plus grande partie des régions françaises déclarées zones vertes par rapport au degré de contagiosité du virus Sars-Cov2 sont celles qui côtoient la Confédération helvétique.
Réalité ou petit arrangement avec elle pour ménager les intérêts entre voisins, on n’en sait rien.
Cela dit, quand on lit ce qu’a vécu le personnel hospitalier qui témoigne des conditions dans lesquelles il a dû travailler, en tous les cas en France, on réalise que si le virus n’est pas une fiction, sa gestion complexe voire paradoxale n’a pas arrangé la situation!
Quant aux témoignes qu’on trouve dans nos médias de ce qu’endurent des familles dont l’un des membres a été testé positif, on mesure sans difficulté le véritable parcours de combattant que certaines d’entre elles ont à mener.
Autant de constats qui amènent à mesurer à quel point règne parfois l’incohérence mais aussi l’absence d’humilité à le reconnaître.
Petite parenthèse covidienne et nouvel essai de synthèse en attendant la suite de nos entretiens avec Jacques Baud.
A découvrir comment chaque pays décrète tel ou tel autre à (haut) risque en termes de contagiosité virale, on comprend que la situation se complique.
Deux cantons suisses, ceux de Genève et de Vaud sont déconseillés par Berlin aux Allemand(e)s, dans le même temps, la Suisse place certaines régions de France sur sa liste rouge.
Autrement dit, ces cantons décommandés aux Allemand(e)s et soumis à la décision fédérale, limiteront eux-même leur accès à tout voyageur venant de certaines régions de France.
Faute de quoi la quarantaine les attendra.
Quant à l’Espagne, placée depuis un certain temps déjà sur liste rouge en Suisse, il semble que la vie s’y déroule de manière moins dangereuse que celle dont nos médias rendent compte.
A dire vrai, la perception que chaque pays a et donne de l’autre ne favorise pas vraiment l’ouverture.
Tandis que la lutte contre les nationalismes fait rage, que le mondialisme est rabâché à tout va, se fermer à ses voisins paraît plutôt paradoxal.
Mais bon, ce virus a ses secrets que la raison ne connaît pas encore…
Le 4 avril dernier avait été proposée sur ce blog l’interview du créateur d’un site internet en relation avec ce virus qui tient le monde en alerte ou en otage, à choix.
Pour cet essai de 10e synthèse, je vous propose un nouvel entretien avec Olivier JUNOD dont le site s’est, depuis lors, enrichi de diverses réflexions, opinions émises en relation avec toutes sortes d’articles indiqués en lien.
– Olivier JUNOD bonjour! Quel est votre sentiment sur l’évolution de cette crise générée par l’apparition du coronavirus qui n’en finit pas de faire des vagues à défaut de nous confronter à la deuxième qui nous est annoncée depuis quelque temps déjà?
Olivier JUNOD: Bonjour Hélène, j’ai l’impression que cela continue comme cela a commencé. Impossible de trouver une vraie logique dans les décisions prises, cacophonie générale… par exemple, comment comprendre que si ce Covid est réellement dangereux, les lieux de rassemblement ne pouvant garantir une distance sociale comme les discothèques aient ouvert à nouveau? Que les plages soient bondées? Que des rassemblements en dessous de mille personnes soient autorisés?
Il y a eu un énorme effort collectif lorsqu’on a fermé les commerces et mis l’industrie en veilleuse, d’une manière générale, afin d’endiguer le virus. Personnellement, je n’ai jamais pensé que cela ait été nécessaire mais passons, on l’a quand même fait, mettant au passage des milliers de gens dans des situations précaires: au niveau financier (les dégâts sont encore inconnus), moral, social. Puis, dès l’ouverture des commerces, on oublie presque tout, comme si le virus n’avait jamais existé.
Bien sûr, je comprends ce désir de vivre, qui a été en berne durant deux mois. Mais pourquoi reprendre sans précautions? Est-ce un aveu, qui montre que le Covid n’était finalement pas grand-chose et que l’on a fait beaucoup de bruit pour rien? Pour moi, c’est un mystère. En fait, tout est question de logique: soit le virus est dangereux, et il faut continuer avec des gestes barrières partout et pour tous, c’est le minimum qui me paraît sensé; ou alors tout cela est fantaisiste, et on peut arrêter ces simagrées.
– Comment vous situez-vous par rapport aux diverses prises de position qui s’affichent ici et là?
– Je n’adhère pas aux diverses thèses complotistes, mais il faut avouer que je comprends parfaitement ceux qui pourraient y croire. Je dois dire que tant de choses paraissent nébuleuses que, malgré tout, j’ai perdu toute confiance en l’appareil étatique.
– Quel avenir souhaitez-vous à votre site?
– Mon site n’est pas important. Par contre, si l’on veut être prêt pour la prochaine pandémie, il faut revoir beaucoup de choses. Je pense que l’armée a un rôle à jouer. Et, évidemment, si l’une ou l’autre des solutions que je propose pouvaient voir le jour, cela m’enchanterait… Ceci dit, je continuerai à développer mon site si certaines informations me paraissent pertinentes. Et je pense qu’il y aura encore fort à faire… Dernièrement, je m’en suis pris aux fonctionnaires, qui semblent plus fragiles que les (autres) travailleurs, puisqu’ils ont bénéficié de conditions que n’ont pas eu les autres. Je pense que cela doit être mentionné.
– Pensez-vous que le sens critique a encore une chance d’être pris en compte?
– Je vois que les gens ne sont pas dupes. Beaucoup comprennent le manque de logique, les décisions qui sont ensuite contredites, des tas de points non élucidés. Le sens critique est donc intact, après la période de peur qu’il y a eu, et qui a été très bien entretenue par les médias, qui répétaient en boucle les mêmes informations sans intérêt. Par exemple, on parle aujourd’hui de remontée des cas, mais quel média pointerait le fait que cela est dû au nombre de tests bien supérieur qu’auparavant? Il vaut mieux regarder le nombre de décès, qui reste très faible à l’échelle du pays. Mais les médias en parlent beaucoup moins. Donc, les gens ont compris le jeu des médias, et il y a beaucoup de déception – je pense que les gens se sentent bernés, voire manipulés.
Je m’autorise à ajouter que mon site permet à tous d’y trouver des liens intéressants, que l’on soit persuadé que tout cela n’est que conspiration, ou que l’on ait un esprit, disons, plus terre-à-terre. J’apprécie beaucoup que l’on me fasse connaître des liens que je ne connaissais pas, ou tout ce qui peut faire avancer le site.
– Merci, Olivier! Et je rappelle, ici encore, le lien à votre site.