En périodes de crise, il n’est pas rare que cultures, éducations, croyances ou idéologies soient bouleversées.
On se découvre soudain proche d’une personne de laquelle, jamais, on ne l’aurait pensé tandis qu’elle arborait telle ou telle valeur.
Ou alors, voici que soudain, une autre se montre très différente de ce qu’on avait perçu d’elle, bref, les surprises peuvent s’avérer nombreuses.
Déduire, à partir de là, comment se profilerait l’avenir paraît risqué.
Car s’il existe, certes, des ruptures d’ordre axiologique susceptibles de se produire, rien n’assure que ce qui a jusque là prévalu comme référence ne disparaisse de manière radicale.
Dans le cadre de ce que nous vivons à l’échelle planétaire avec le Covid-19, imaginer qu’un monde nouveau naisse après la crise relève de la projection.
Mais on le sait, elle est nécessaire. A maints égards et parce qu’on y échappe difficilement, quelle que soit sa tonalité.
Claire ou sombre ou les deux sachant que l’une appelle le plus souvent l’autre.