C’est le site La Repubblica qui publie cette prise de vue d’Alessandro Di Meo de l’agence italienne Ansa.
Le photographe serait parvenu à capturer la foudre tombée sur le dôme de Saint-Pierre de Rome en ce lundi 11 février 2013.
Montage ou non, l’image défraie déjà les rédactions de France et d’ailleurs.
Or c’est en tant que telle que la publication de cette photo interpelle.
Car associer la nature -sinon l’art de la mise en scène- à une décision papale n’est pas un acte neutre.
Sa valeur, ajoutée, reste à déterminer.
Destins
Que d’énergie déployée pour que « tous » se marient et que « tous » aient accès à la maternité!
A l’heure où tant de parents de familles, nombreuses ou pas, se plaignent de ne plus pouvoir terminer le mois, qui sont ceux qui ont les moyens d’aller en Ukraine ou ailleurs faire porter un enfant par une femme qui loue son ventre, le plus souvent parce qu’elle aussi n’a que trop peu de moyens de vivre?
La stérilité refusée comme fatalité mène à tout pour autant que la situation financière d’un couple hétéro ou homo le permette.
Ainsi et au-delà de la dimension sexuelle appelée désormais de « genre », s’en cache une autre qui n’est mentionnée le plus souvent que par les commentateurs de forums et autres réseaux sociaux.
Car aux moyens de se faire entendre dont disposent les homosexuels ou autres stériles de genre, semblent s’ajouter ceux de se payer le ventre d’une femme dont la précarité de la situation la fera louer son ventre.
Il n’est pas interdit de se demander quelle misère de quel « genre » vit de quelle autre.
http://forum.aufeminin.com/forum/f647/__f775_f647-Help-nous-recherchons-ventre-a-louer.html
http://www.leparisien.fr/politique/enfants-nes-de-meres-porteuses-polemique-autour-de-la-circulaire-taubira-30-01-2013-2525443.php http://www.youtube.com/watch?v=W4wIwyuBDV4
« Le Mexique, dans la décision qui a été rendue, montre qu’aujourd’hui c’est une grande démocratie ».
Tels sont les mots que Laurent Fabius a prononcés au point presse de Roissy pour accueillir la jeune Française emprisonnée sept ans au Mexique.
Que le Mexique soit présenté comme une « grande démocratie » par le Ministre des Affaires Etrangères est répercuté par les medias de l’Hexagone de manière à peine critique.
Que Depardieu déclare de la Russie qu’elle est une « grande démocratie » et toutes les rédactions de France et de Navarre hurlent au loup.
Quand lira-t-on en pleine page comme celle ci, l’intitulé en gras, « Le Mexique est une grande démocratie » précédé du nom de Laurent Fabius et suivi de portraits de narcotraficants ou autres gangs de criminels preneurs d’otages qui coupent les oreilles pour les envoyer ensuite aux familles de leurs victimes?
Ici, rien de tout cela. Une jeune victime privée de travail sept ans durant et qui ne songe qu’à en retrouver un en France.
http://www.franceinfo.fr/justice/florence-cassez-ses-premieres-paroles-en-france-871401-2013-01-24
En marge du torrent de boue qui a coulé dans la mediabienpensance hexagonale pour (re)couvrir la Russie de Gérard Depardieu, il se trouve tout de même des tribunes d’où les regards savent se porter sans mépris ni sans haine.
Cet article d’Alexandre Latsa, journaliste français indépendant qui vit à Moscou, offre une synthèse particulièrement fouillée et riche de documents.
A chacun d’apprécier ce sujet envisagé de manière globale et loin de visées occidentales avides de noircir l’image d’une Russie qui se développe.
http://fr.rian.ru/tribune/20130109/197164950.html
Depardieu aurait dit vouloir interpréter le rôle de DSK parce qu’il ne l’aimait pas. Il est possible qu’il nuance désormais sa position.
Après le lynchage médiatique dont il a été et continue d’être l’objet, l’acteur franco-russe risque bien de pouvoir d’autant mieux incarner le personnage de DSK!
Ni Dominique Strauss-Kahn ni Gérard Depardieu n’ont jusque là été mes personnalités préférées.
Mais avoir assisté à tant de haine déchaînée contre eux oblige à la réflexion.
Non, DSK n’est ni un saint ni un ange.
Pas davantage Depardieu.
Mais qui peut se targuer de l’être pour oser porter son mépris et sa détestation jusqu’à se réjouir de voir à terre des êtres qui ont été au sommet?
La liberté, il n’en a pas écrit que le nom.
Son enterrement au cimetière a été interdit par le clergé.
Inhumé dans les remparts de la ville d’Heraklion, sur sa tombe, Nikos Kazantzakis a pour épitaphe:
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβαμαι τίποτα, είμαι ελευθεροσ
Je n’espère rien, je ne crains rien, je suis libre
Quel raout pour Raoult!
Eric Raoult est accusé de violence conjugale pour avoir dit à sa femme qu’elle s’habillait comme une salope.
Sa femme aurait-elle participé à la Slutwalk en français Marche des salopes pour manifester et dire au public qu’elle ne voulait plus être la salope de personne et surtout plus celle de son époux?
Jusqu’où iront ces déballages d’intimités?
Au prétexte qu’Eric Raoult serait un homme politique, doit-on à ce point médiatiser son couple?
Les commentaires des réseaux sociaux sont édifiants et plus violents encore que le fait dont ils traitent. Qu’on apprécie ou non Eric Raoult n’est pas le propos ici.
Mais le rôle des medias qui fabriquent les destins.
http://www.huffingtonpost.fr/2012/10/11/eric-raoult-violences-conjugales-epouse-salope-habilles_n_1956779.html?utm_hp_ref=france
Nouveau trio? Non, nouveau point de vue sur DSK.
Celui de Mazarine Pingeot interviewée par Tristane Banon.
Mazarine estime que Dominique Strauss-Kahn serait un monstre parfait sur le plan littéraire, précise-t-elle.
Tout a été écrit, dit et son contraire, sur ce qui est arrivé à DSK.
Or cet homme souffre comme beaucoup d’autres, femmes y comprises, de trouble du comportement sexuel. Ce mal se soigne. Encore faut-il le vouloir ou le pouvoir.
Par sa mise en lumière et sa soudaine plongée dans les ténèbres, DSK est devenu la cible de tous les fantasmes.
Le point de vue de Mazarine en est.
http://www.franceinfo.fr/actu/a-premiere-vue/quand-mazarine-pingeot-traite-dsk-de-monstre-758321-2012-10-04#comment-63540
UBS – SRC 1-0
Ce coup de chance invoqué par Ueli Maurer au sujet des données volées par l’informaticien du Services des Renseignements de la Confédération, c’est bien plutôt un conseiller en clientèle de l’UBS qui l’incarne.
Si cet homme n’avait pas été intrigué par la démarche de l’informaticien du SRC désireux d’ouvrir un compte à numéros, que serait devenue cette réputation helvétique qu’Ueli Maurer déclare désormais sauvée?
Le Matin Dimanche du 30 septembre relate ce qui a conduit cet homme de 43 ans à copier un volume de données contenu dans une pile de feuilles A4 aussi hautes que trois fois l’Everest qu’il a ensuite voulu déposer à l’UBS, sur un compte à numéros.
L’employé de la banque a posé les bonnes questions à son client et a alerté ses supérieurs. Ceux-ci ont réagi en conséquence et le SRC a été prévenu.
Une chose est sûre, la chance seule n’est pas à l’origine du salut de la réputation de la Suisse. C’est le bon sens de l’employé de l’UBS qui a su décryper les données du comportement de l’informaticien qui doit être salué.
La Suisse et ses secrets fait parler d’elle en cet automne naissant.
La Neue Zürcher Zeitung publiait ce samedi une interview d’Ueli Maurer qui invoquait le coup de chance auquel la Suisse devait le salut de sa réputation.
Le Matin du même jour révélait le véritable secret de Nadège Jones qui mettait à mal la réputation de la Suissesse.
Une Suisse sauvée par la chance, une Suissesse au ban de la rumeur, à quoi tient le secret?
A ce qu’il est et qui attire regards ou autres concupiscents.
La Suisse et ses secrets volés sauvés, la Suisse et ses escorts supposées démasquées, c’est son automne.
L’hiver dira l’avenir de son secret bancaire.
http://www.romandie.com/news/n/Credibilite_de_la_Suisse_s…
http://www.lematin.ch/people/veritable-secret-nadege/stor…