capture d’écran europa.europarl.eu
En commentaire déposé sous le précédent sujet de ce blog, un intervenant que je remercie -Daniel pour ne pas le nommer- nous a indiqué un lien qui renvoie à la « Résolution du Parlement européen du 12 mars 2019 ».
Je vous invite et vous recommande de prendre connaissance de ce texte. Chacune et chacun en pensera bien sûr ce qu’il veut, le fait est là.
S’agissant du cinéaste Oleg Sentsov, cité dans cette Résolution du Parlement européen du 12 mars dernier, je publiais sur ce blog un propos que je destinais à l’attention de la Conférence des Présidents du Parlement européen.
J’y rappelais les critères d’attribution du prestigieux Prix Sakharov qui a été décerné à ce cinéaste.
Et je poursuivais en soulignant que c’était sa propre « liberté d’esprit » que ladite Conférence des Présidents du Parlement européen récompensait, à savoir celle d’avoir consacré une rumeur plutôt qu’une autre.
Enfin, je concluais en ces termes, Puisse la mémoire d’Andreï Sakharov ne pas avoir à en souffrir, on le lui souhaite.
Faire allégeance, à une rumeur honore qui?
Discours
Comme vous le savez, un procès nous oppose, cinq plaignants et moi-même, à Cécile Vaissié et à son éditrice.
L’auteure de l’ouvrage intitulé « Les réseaux du Kremlin en France » est une universitaire dont la réputation est soulignée par ses soutiens.
Pour ce qui me concerne, il semble que mon parcours académique et professionnel ait échappé à l’oeil pourtant avisé de Madame Vaissié.
Qu’à cela ne tienne, ils sont connus de qui a pris le temps de s’y intéresser.
Le fait est que, selon elle, je serais « femme au foyer ». Avec tout le respect que je porte à celles qui le sont, je suis au regret de dire que tel n’est pas mon cas.
Inutile de dire que l’enquête menée par Madame Vaissié a exigé nombre de recherches. Je vous propose de découvrir cet article paru sur le site Les Crises.
Les audiences se poursuivent cet après-midi…
photo @H.R.-F
Serait-il devenu à ce point osé, que dis-je, risqué d’exprimer un point de vue qui appelle à la nuance et à la réflexion?
Dans le contexte actuel que nous vivons, il y a certes des récurrences dans les comportements qui font que, toujours on pourra dire que « rien ne change » « la nature humaine étant ce qu’elle est … » et autres poncifs du genre souvent rappelés pour dire qu’en somme, il serait inutile de se lever contre certaines prises de position.
Il est évident que la nature humaine est ce qu’elle est.
Il est tout aussi vrai que l’Histoire nous en fournit tant d’exemples que l’on peut se fier à cette considération. Est-ce pour autant une raison de s’abriter derrière elle pour ne pas réagir? Certaines personnes vous diront que oui.
Or si, pour toutes sortes de raisons, il apparaît tentant de se résigner, refuser d’abandonner un combat, une lutte, est une marque d’engagement.
Mais pas un engagement d’ordre politique ni idéologique ou religieux, non, tout simplement d’ordre humain. Car cette même nature qui compterait les pires créatures qui soient ne se limite pas à elles seules dans son déploiement.
La variété des personnalités, la diversité des cultures, le relief des perceptions, c’est tout cela qu’on aplatit lorsque l’on catégorise au nom du bien et du mal.
Et ces chantres de l’ordre moral, si convaincus de leur rôle, entraînent à leur suite nombre de fidèles. A chacun ses choix, le leur leur appartient.
Tout autant en va-t-il des esprits critiques, réfractaires à suivre sans s’interroger la moindre.
Autant de questions à poser, autant de remarques à partager qui alimentent un débat, c’est tout cela de bon pour la pensée qui prise la réflexion et la liberté d’expression.
Tant rappelée par nombre de mouvements en faveur de telle ou telle cause, qu’elle le soit pour toutes et tous!
L’est-elle vraiment, la question a souvent été posée ici.
capture d’écran Tribune de Genève
Si le combat féministe passe par le saccage de tel ou tel monument, de telle ou telle statue, autant dire que la cause de la femme a trouvé ses milices.
L’exécration de l’Histoire aurait-elle atteint autant de cerveaux et de bras qu’ils ne soient plus en mesure que de détruire?
A Genève, dans la nuit du 3 au 4 mars, le Mur des Réformateurs et la statue du Général Dufour ont été tagués. A l’évidence, les activistes qui se sont plu à signer ainsi leurs valeurs doivent compter un nombre significatif d’adeptes.
Si procéder ainsi pour défendre une cause trouve un écho, rien de surprenant.
A force de répéter que la femme n’est que victime, à force de rabâcher que l’homme abuse quand il ne viole pas, le résultat se connaît.
A force de faire de l’homme son agresseur, la femme y gagne quoi?
Par centaines et centaines, tant sur Facebook que sur LinkedIn, vous avez cliqué sur « J’aime » en réaction au précédent sujet de ce blog.
Autant dire que la problématique qui y est soulevée vous a parlé. Parce que, lequel de nos médias a traité de ces mouvements néo-nazis qui s’affichent sans complexe en Ukraine?
Lesquels de nos députés et autres représentants politiques européens ont osé le dénoncer? Il en est, oui, qui ont su faire la part des choses. Mais pour aussitôt être catalogués « pro-Russes ».
Or pointer ceux qui, soi-disant allaient envahir l’Ukraine, les Russes donc, dominait et domine encore le champ médicatico-politique.
Et maintenant, pour qui souhaite ne pas céder à la confusion sémantique à laquelle donnent lieu certaines actualités, voici une vidéo qui devrait leur permettre de rester vigilant.
Merci à Daniel, habitué de ce blog, de nous en avoir indiqué la référence, précisément sous le précédent sujet de blog auquel je vous remercie toutes et tous d’avoir porté pareille attention.
Hier, l’émotion a été forte lorsque nous avons découvert comment sa fille, Florence Kraft-Babel, nous a appris le décès de son père.
Le Pasteur Henry Babel a marqué tant d’entre nous et bien au-delà, la Genève internationale comme la Genève dite calviniste.
Il a été un précurseur du rapprochement des Eglises et des confessions aussi diverses soient-elles.
Personnellement, c’est par le cours qu’il avait donné au Collège Calvin sur l’Histoire des religions que je l’avais connu.
C’était au tournant des années 1960-1970.
Pasteur Babel,vous avec lequel j’ai eu, pour ma part, la chance de m’entretenir durant de si nombreuses années, c’est ma reconnaissance que je vous exprime ici.
C’est elle aussi qui domine les réactions qui ont suivi l’annonce faite, hier, par votre fille Florence.
Vos paroles, vos écrits témoignent de la quête spirituelle qui n’a cessé de vous animer et que vous avez partagée avec nous toutes et tous.
A tous les vôtres, mes pensées et mes profondes condoléances.
photo @H.R.-F
En son temps, j’avais estimé nécessaire, une mise au point quant à ce qui motivait les sujets publiés sur ce blog, entre autre en relation avec la Russie.
Depuis lors, d’autres rappels dans ce sens ont été partagés ici. Pourquoi y revenir? Parce qu’il est essentiel de résister aux parasites de l’information.
Pareille activité de veille ne se limite pas aux seuls médias appelés mainstream. Partout où se répandent des contenus dits d’informations, elle a de quoi s’exercer.
Et observer les dérives susceptibles de gagner tout parti pris quel qu’il soit, c’est refuser de se laisser entraîner dans ce qui n’est plus de l’« information ».
On est là dans un champ d’action qui relève du seul esprit critique. Le disqualifier est la stratégie le plus souvent appliquée par qui se sent mis en cause.
Ce constat n’a pas attendu le XXIe siècle pour être dressé. Les exemples foisonnent, dans l’Histoire, qui mettent en évidence la mauvaise foi.
Abdiquer face à la constance de sa récurrence, c’est lui faire la part belle. A chacun ses choix, de lutte ou de résignation.
Il avait déjà été question de lui dans un sujet de ce blog, je veux parler, ici, de l’écrivain et académicien français Andreï Makine.
Son tout dernier roman, Au-delà des frontières, vient de sortir, je ne saurais que vous en recommander la lecture.
Il y est question d’un jeune écrivain duquel la mère adresse le manuscrit au narrateur de l’histoire.
Ce texte apparaît impubliable, il faut, évidemment lire le roman pour savoir en quoi et pourquoi le narrateur l’estime tel.
Dans ce dernier livre, Andreï Makine réussit avec brio à nous parler du monde dans lequel nous vivons.
Les différents personnages qui évoluent au gré du récit incarnent, chacun à leur manière, des valeurs auxquelles ils croient, bien sûr.
En contrepoint, résonne la voix de l’un d’eux, d’une teneur telle qu’elle permet la mise en relief d’autant de discours véhiculés et de leur portée à court et à plus long terme.
Voici, pour vous faire une idée de ce tout dernier ouvrage d’Andreï Makine, l’interview qu’il a accordée à France Culture.
capture d’écran Facebook
J’ai reçu cette vidéo pour info, je vous la soumets.
Il s’agit de moments sélectionnés -autant dire pas neutres- d’une conférence tenue par Laurent Alexandre face à des étudiants de Polytechnique.
L’homme est le fondateur de Doctissimo et tient des chroniques dans Le Monde et L’Express. D’emblée, il se définit, « Je suis un horrible élitiste » déclare-t-il.
Cette manière de se présenter indique juste qu’il a intégré et reprends à son compte, un avis émis à son sujet. C’est là une stratégie discursive bien connue qui ne renvoie qu’à un usage rhétorique et rien de plus.
Cela dit, l’homme s’exprime comme, d’autres le font aussi, rien à dire, à chacun son point de vue. Ce qui interpelle, ici, est sa vision de l’avenir.
Elle offre de quoi méditer, je vous invite à y réfléchir et à en débattre…
capture d’écran equinox
Vous avez peut-être suivi Bernard-Henri Lévy à Genève, le voici à Barcelone. En effet, dans le cadre d’une conférence de presse, il a avoué la raison de son voyage.
Il s’agissait, pour lui, d’«exprimer sa tristesse de voir le vivre-ensemble abîmé à Barcelone, non seulement dans la ville, mais aussi dans les familles et au sein des groupes d’amis ».
Et il a conclu de sa venue qu’elle était « totalement indispensable ».
Ben voyons, comme toutes les fois qu’il a volé au secours de peuples menacés par tel ou tel régime.
Il y avait donc de quoi, pour lui, se porter en soutien à celui qu’il appelle son « ami ».
Manuel Valls, pour ne pas le nommer, candidat, comme vous le savez, aux Municipales de Barcelone.
On peut en rire ou en pleurer, en sourire ou s’en moquer, il n’empêche. La politique est vraiment un monde formidable!