La Tribune de Genève nous apprend que ce samedi 11 septembre, la « marche des fiertés » a réuni 30’000 personnes selon les organisateurs. La RTS, quant à elle, montrait ce soir des images d’un stade de football où plus de 12’000 personnes étaient rassemblées.
« Du jamais vu » selon la présentatrice du téléjournal.
Pas de pass sanitaire obligatoire pour ce genre d’événements vu qu’ils se déroulent en plein air et qu’ils précèdent la décision prise par les autorités fédérales d’imposer, dès ce lundi 13 septembre, ledit pass dans nombre de lieux tels les restaurants et les bars, les zoos et les espaces fermés dédiés au sport et à la culture.
Sur la mesure fédérale en question, on sait la polémique active.
On sait aussi les manifestations ici et là tant divergent les conceptions de la « liberté ». Pour les uns, le pass sanitaire l’incarne, pour les autres, il la détruit. Qui a raison, qui a tort, on s’y perd quand tout est si confus!
Quoi qu’il en soit, s’observe la violence de comportements qu’encourage la division de nos sociétés en pro ceci ou pro cela et c’est le radicalisme qui prime sur la nuance, ces jeunes à l’oeuvre pour saccager ce qui leur déplaît en étant l’exemple.
Le « droit à », le « droit de », se scandent et montent à l’assaut des résistances.
Nous vivrions en démocratie, tant mieux! Car tout indique le durcissement de positions, l’intransigeance de partis pris et le rejet d’autrui alors que ne cessent les injonctions au respect et à la solidarité!
Entendons-nous sur le sens des mots et des maux, alors, peut-être nous comprendrons-nous!