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L’honneur définitivement perdu de la RTS, chaîne publique d’information

19:30, le téléjournal de la Radio Télévision Suisse, pour rappel, média d’Etat.

Sur la situation en Ukraine, la « communauté ukrainienne » est interrogée. Une femme témoigne du désir de son peuple de rejoindre l’OTAN. Un homme égrène ses aigreurs vis-à-vis de l’agresseur, russe donc.

Mais que savent nos journalistes de cette situation si complexe? Si peu, pour être aimable. Car à les suivre débiter la leçon dictée par le prompteur, ce sont à des perroquets que l’on a à faire.

Ce qui se passe au plan médiatique d’Etat n’est que propagande sinon complicité.

Complicité d’intérêts qui ont laissé détruire des civils dans le Donbass dans un silence assourdissant pour un média d’Etat qui ne manque pas une occasion de rappeler les violations de droits humains qui lui conviennent.

Mais quoi, les enfants nés dans les Républiques indépendantes de Lughansk et de Donetsk qui n’auront connu que la guerre, ces enfants seraient-ils donc quantité négligeable qu’on n’y ait jamais fait allusion?

Leurs proches, raflés par des obus ou des tirs de missiles chez eux, aux champs ou ailleurs, seraient-ils donc sans importance qu’aucun de ces vertueux journalistes n’en aient jamais parlé?

Mais c’est être Kremlinolâtre que de le rappeler, sans doute.

C’est si facile de lancer l’anathème quand la volonté de nier la réalité l’emporte. Ici, ce sont plusieurs centaines de sujets qui ont été publiés sur le Donbass et combien d’appels à la diplomatie et à l’humanisme?

A l’évidence mort sur la RTS.

Et je vous épargne l’émission qui a suivi le 19:30. Une « Mise au point » d’une partialité digne des chaînes de télévision les plus inféodées à ces mêmes « régimes » que la RTS conspue en permanence.

C’est simple, pour la RTS, on ne meurt que d’un seul côté de la ligne de front, dans le Donbass.

Culture, Politique, société, Voix

On sait les horreurs de la guerre, on découvre les sinistres trésors d’inventivité qu’elle inspire.

Des horreurs on sait toute guerre en compter plus qu’il n’en faut. Mais de là à s’en inspirer pour la création d’un parc d’attraction où se rendre en famille? Oui, vous avez bien lu et je n’invente rien.

C’est à l’Azerbaïdjan que l’on doit ce sinistre trésor d’inventivité.

Et si vous rechignez à le croire, rendez-vous à cette adresse qui vous donnera la preuve par l’image de l’inhumanité des promoteurs de ce site.

Le lieu rassemble mannequins de soldats arméniens en position humiliante, casques et armes récupérées et j’en passe, je vous laisse le soin d’apprécier ce qu’on présente comme modèle éducatif.

Les enfants azerbaïdjanais, emmenés par des adultes convaincus de former ainsi leurs progéniture, intègrent une belle vision d’avenir de paix et de respect à admirer autant de trophées de guerre!

On guette les réactions médiatiques, on attend les manifestations droits-de-l’hommistes, si promptes à se déployer pour dénoncer telle ou telle agression.

N’en est-ce pas une criante contre le peuple arménien? Que faut-il donc pour convenir aux standards de droits dits humains?

Culture, Politique, Religions, société

Quand se lèvent les boucliers …

Evoquer une politique de défense des droits humains à géométrie singulière tandis qu’un clitoris géant est convoqué pour célébrer la Fête nationale suisse à Genève qui, en même temps accueille autant de touristes de pays qui les bafouent, ces mêmes droits, voici que se lèvent des boucliers…
Deux commentateurs du précédent sujet de ce blog tiennent, en effet, à exposer l’étendue de leurs connaissances, l’un, en ne sachant pas lire et en prenant des touristes pour des migrants, l’autre, pour parler de Moscou et du Kremlin.
Serait-ce pour voler au secours de choix politique d’une Maire qui manifestait en son temps contre la « Russie homophobe »? On se réjouirait de la voir brandir une pancarte pour dénoncer avec autant d’ardeur les mutilations sexuelles.
Il semble bien que pour ce qui concerne certains pays, on préfère la réserve. Que celle-ci cache opportunisme ou intérêt ou les deux, aux concerné(e)s de s’interroger.

Culture, Politique

Jamal Khashoggi… l’humanisme en cause

Se projeter dans un monde le plus juste possible relève, pour certains, de l’utopie. Sans être forcément cyniques, ils affichent tout simplement leurs désillusions.
Soit.
Restent, néanmoins, celles et ceux qui n’entendent pas céder à la fatalité ni renoncer à se mobiliser en faveur de telle ou telle cause qui leur tient à coeur. Nombreuses sont les personnes à agir dans ce sens et c’est aussi bien ainsi.
Que les idéaux des un(e)s et des autres divergent, rien de plus normal et la démocratie est là pour les voir coexister dans le débat et le dialogue dit « respectueux ». Ce qu’il en advient est une autre affaire et pourtant aussi réelle que l’est la sincérité de l’engagement de chacune et de chacun.
Lorsqu’on apprend comment un journaliste a été torturé, qu’on lit les sévices qui lui ont été infligés, force est de constater que selon les parties concernées par ces horreurs, les réactions diffèrent. C’est là qu’intervient cette « autre affaire » mentionnée plus haut.
Cette « autre affaire » se résume aux intérêts que des puissances ont à monter un fait en épingle ou à le minimiser. Et pour cela, les médias sont aux premiers rangs de ces caisses de résonance qu’elles offrent à un événement sitôt que celui-ci doit à tout prix être mis en avant.
Sur les réseaux sociaux, des réactions illustrent combien la différence de traitement médiatico-politique vaut pour tel ou tel fait à porter à la plus grande indignation de toutes et tous. Mais que valent ces points de vue quand on sait que, quoi qu’il en soit, les plus déterminés avanceront, armes en tous genres en mains pour imposer leur loi?
A part cela, ne l’oublions pas, nous serions en démocratie. Où fleurit la liberté de se taire autant que possible sur tout ce qui ne doit pas venir en perturber le cours.

Culture, Politique, Religions, société

Le monde comme il va…

Le monde comme il va, c’est, entre autre cet article et les commentaires non dénués de violence qu’il suscite sur certains réseaux sociaux.
Le monde comme il va descend Christine Angot dont malgré tout, nombre de médias relaient le livre.
Le monde comme il va se contorsionne à commenter l’affaire qui anime Genève et qui pourrait se solder de manière imprévisible tant l’homme visé, n’est peut-être pas à bout de cartouches, lui non plus.
Le monde comme il va, c’est ce site de référence protestante « Réformés.ch », qui relaie l’information selon laquelle des victimes de Poutine luttent au nom du christianisme. 
Le monde comme il va, c’est bien sûr, celui des droits humains, de la liberté d’expression, du souci pour les plus indigents et de tant d’autres préoccupations d’ordre moral puisque c’est lui qui mobilise tant.
Vous en doutiez?

Politique, société

Couples homosexuels, congé maternité et autres considérations vues de Moscou

A Moscou, dont je reviens, j’ai eu une ou deux fois l’occasion de songer aux défenseurs de toutes sortes de droits. Par exemple, j’ai vu des couples homosexuels déambuler main dans la main dans la rue sans paraître inquiétés, voire traqués.
Mieux, non loin, des miliciens étaient en poste et n’ont pas réagi. Mais où est donc cette Russie homophobe contre laquelle manifestait la Maire de Genève? 
Et sinon, dans la grande librairie où j’ai discuté de l’organisation de la prochaine présentation de mon dernier livre paru à Moscou, j’ai incidemment appris que la durée d’un congé maternité était de deux ans, voire même trois ans, qu’il était payé, accordé à la mère, au père ou à tout autre membre de la famille de l’enfant.
A préciser que non, la personne qui reste deux ou trois ans en congé ne perd pas son emploi.
Pour le reste, eh bien depuis 14 ans que je me rends à Moscou et à Saint-Pétersbourg, entre autre pour les présentations de mes livres, j’observe à quelle rapidité ces deux villes se transforment.
La mondialisation y opère à sa manière.
Cela dit, j’ai entendu de nombreuses fois dire combien les Russes avaient eu de plaisir à accueillir autant de citoyens venus de tous les coins de la Terre pour assister à la Coupe du monde de football. Ainsi auront-ils pu se faire une idée de notre pays, m’ont confié plusieurs personnes de milieux et d’âges très divers.
La Russie n’est sans doute pas le paradis, pas plus ni moins que n’importe quel autre pays. Mais elle n’est pas l’enfer que l’on fait d’elle.

Culture, Histoire, Politique, Religions, société

Qui agresse qui?

Qui n’a entendu les revendications de nos pays occidentaux tant attachés à leurs droits dits humains?
Qui n’a assisté à telle ou telle manifestation en faveur de leur défense?
Qui n’a, en outre, lu, entendu ou vu autant de celles et ceux qui se mobilisent pour toutes sortes de causes s’en prendre à la Russie qui malmènerait les droits humains dont notre Occident ose encore se prétendre garant?
A longueur de colonnes de journaux, de magazines, à longueur d’émissions consacrées à telle ou telle défense de droits bafoués, est citée la Russie.
Mais qui égorge qui dans un pays qui déclare, par la voix d’un de ses ministres de l’époque, qu’une organisation terroriste accomplirait du bon boulot?
Qui agresse qui, de ses forces de l’ordre ou de ses femmes, dans un pays qui refuse qu’on stigmatise une communauté?
Autant de droits humains sacrifiés sur l’autel de la plus mauvaise foi qui soit signerait donc l’avenir de nos démocraties? Et à ce titre, justifierait qu’elles s’acharnement contre la Russie?
Lui préférer l’alliance avec autant de pays qui se moquent  sinon piétinent l’ensemble de nos valeurs, c’est cela que visent nos politiques si soucieuses du respect d’autrui?
Cet article, issu d’un site dit de propagande et qui, néanmoins, se réfère à un média digne de crédit, serait-il susceptible d’ouvrir les esprits?

Politique, société

Vous reprendrez bien une tranche de ce bébé…

Tandis que la planète entière ou peu s’en faut, a les yeux tournés vers les attentats commis à Paris, l’horreur n’a pas épargné le reste du monde non plus. Qui en douterait?
Cependant, actualité et priorités médiatiques obligent, on sélectionne.
Le 28 décembre dernier, à Kiev, en présence d’Elena Vassilieva, militante russe des droits humains, a eu lieu une remise de prix très particulière.
Ont été confectionnés des mets dont les noms on été sélectionnés de manière dépassant tout entendement.
Anna a évoqué ce sujet en commentaire à mon précédent sujet de blog, l’information est disponible dans le lien indiqué ci-dessous.*
Que l’Occident qui pleure les victimes de Paris soit en même temps capable de soutenir un pays dont l’élite de la presse outrage pareillement la vie et la mémoire ne fait guère de remous dans ses médias.
Jean d’Ormesson, interrogé par Darius Rochebin de la RTS et par Laurent Delahousse de France2, a relevé les paradoxes de la manifestation de ce dimanche 11 janvier à Paris.
On peut faire mieux.
 
* http://lifenews.ru/news/148252

Voix

Droits humains, rhétorique et réalité

Nul n’ignore plus le nombre de combats qui se livrent au nom des droits humains.

Pas plus tard qu’aujourd’hui encore, Didier Burkhalter les a rappelés avec son homologue belge et vingt-trois autres ministres des affaires étrangères dans le cadre de la crise syrienne.C’est important, capital même et nul ne le nierait.

Il n’est toutefois pas interdit de se demander comment la défense de ces droits s’opère et comment elle se revendique. Madame Salerno, pour sa part, recourt à une variante.

Ainsi, le 8 septembre dernier devant la Mission de Russie,  la Maire de Genève a-t-elle martelé l’importance de la  lutte pour la défense des droits fondamentaux.

A cet égard, il serait intéressant de connaître les clés de lecture de Madame Salerno. Car on le sait, la passion est susceptible d’aveugler. Et de désorienter.

Aussi, dans une prise de parole publique, Madame La Maire condamne-t-elle une loi votée par un parlement.

Non seulement Madame Salerno n’a pas su lire les termes de cette loi mais encore se permet-elle de la juger et de la blâmer en tant que représentante de l’autorité administrative de la Ville de Genève.

Que Madame Salerno le veuille ou non, cette loi a été édictée en vue de protéger les mineurs de toute propagande homosexuelle.

A chacun d’en penser ce qu’il veut. Mais à chacun, au moins, d’en rendre compte de manière correcte et non falsifiée sinon fallacieuse. Cette forme de prise de pouvoir de la part de La Maire actuelle de Genève apparaît bien singulière sinon abusive et méritait qu’on en parle.

Politique, société

La guerre

La maladie est une chose, la volonté de détruire une autre.

Les jeunes femmes des Pussy Riot auraient été diagnostiquées par un psychiatre. Si elles n’ont pas vu leurs prestations s’achever dans un asile, c’est que leur raison n’aurait pas été considérée comme entamée.

Il faut donc considérer ce groupe allié à celui de « Voïna » (la guerre en russe) comme décidé au combat.

Tel est d’ailleurs bien l’objectif visé par ces jeunes femmes, déclarer la guerre au pouvoir russe en place et la mener par des actions dites artistiques.

Discuter de la peine infligée à ces femmes n’est pas ici le propos.

Mais relever l’avalanche médiatique qu’elles ont voulu déclencher par leurs actions, oui. Car c’est de manière consciente et décidée que ces femmes ont mené leur guerre.

C’est pourquoi la sentence qui leur a été infligée ne les a pas effrayées.

Résolument combattantes, elles revendiquent leur sort et refusent de se porter victimes. C’est leur droit. Qui le contesterait?

Dans ce cas, les rappels de Goulags ou autres époques dites staliniennes par certains medias ont bon dos de la part de ceux qui, autrefois, ne se hâtaient pas d’en faire leurs grands titres.

On dira qu’ils ne savaient pas.