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Economie, Politique, société, Voix

Un virus et des politiques de pestiféré(e)s

Ce qu’on a vécu comme une crise mondiale a tenu à un virus et autant à ce qui s’est mis en place comme politiques de santé.

Et parmi elles, celles qui ont visé nos anciens demeurent à l’heure qu’il est encore discutables tant nombre d’entre eux sont tombés comme des mouches.

Au prétexte de les voir contaminer ou d’être contaminés par leurs descendants, on les a enfermés plus encore qu’ils ne l’étaient déjà.

Quelle immense tristesse ont-ils dû ressentir et quelle envie de vivre encore et malgré tout les ont-elles animés, seul(e)s celles et ceux qui ont survécu en témoigneront.

Pour toutes et tous les autres, l’absence de proches à leurs côtés aura eu raison de leurs attentes, de leurs espoirs, de leurs souffrances, atteint(e)s ou non par la Covid-19.

La mort a emporté nombre de nos aînés, on le sait. Mais combien ont-ils succombé au virus, combien au sentiment d’abandon?

Au prétexte de les protéger alors qu’au sein même des institutions qui les hébergeaient ont été d’emblée signalées les carences en matériel indispensable au respect de l’hygiène, on y aura ajouté la privation d’êtres chers.

Alors oui, virus il y a bien eu et y aura peut-être encore.

Mais cruauté envers des êtres parqués dans des foyers à eux seuls réservés aussi. Car les conditions même de leur hébergement ont bien moins été pointées que les visites de leurs proches!

Paix à leurs âmes et puissent-elles reposer désormais loin de tourments à venir encore!

 

Economie, société

Plastiques, vis dans la purée, hygiène, la restauration collective en question

Voici qui offre de quoi réfléchir au mode de fonctionnement de nos sociétés.
On apprend, dans cet article, ce qui peut arriver à la restauration collective, plus particulièrement, ce qui peut se passer dans une cuisine où se fabriquent des plats livrés ensuite dans des lieux publics tels hôpitaux, prisons, EHPAD, ou crèches.
En l’occurrence, ici, c’est dans celles d’Ile-de-France que, par la vigilance du personnel a pu être évité aux enfants d’avaler un peu tout et n’importe quoi avec leur purée.
L’article est éloquent, pour qui souhaite prendre le temps de le lire, cela vaut le détour.
On découvre, pour bon nombre d’employé(e)s intérimaires entre autres, leurs conditions d’engagement au sein d’une société qui fabrique les repas et comment on se renvoie la responsabilité de leurs compétences.
C’est une conception de l’économie et de la société qui est illustrée là.
Certes, il s’agit d’un cas particulier qui ne saurait être généralisé. Il n’en demeure pas moins préoccupant. Car trouver des vis dans sa purée n’est pas forcément habituel. Et n’implique pas non plus qu’on s’y habitue.

Politique, société

Cette France, somptueusement ignorée et méprisée par son Président

Ce sujet, je le dédie à toutes celles et ceux qui mélangent la France avec qui a été élu pour la présider.
A toutes celles et ceux qui parlent de la France en se limitant à ses gouvernants dont ceux qui ont été portés au pouvoir par un pourcentage d’électeurs tel qu’il ne représente en rien le pays.
A toutes celles et ceux qui ne réalisent pas pourquoi nombre de ses citoyens ont de réelles raisons de s’inquiéter.
Par exemple, imagineriez-vous l’une ou l’un des vôtres terminer ses jours dans des établissements dont voici comment il en est rendu compte ici?
Accepteriez-vous qu’après avoir oeuvré leur vie entière au bien être de leur pays, les vôtres soient condamnés à mourir « comme des chiens », ainsi que le dit une aide-soignante dont chaque minute est comptée, faute de budget suffisant?
Comment  concevez-vous qu’un Président et son gouvernement puissent tolérer que celles et ceux qui ont consacré leur temps et leur énergie à leur pays y terminent leur vie de manière si misérable?
Non, la France, ce n’est pas ce Président qui laisse mourir ses concitoyens, faute de moyens financiers à mettre à leur disposition.
La France est un pays riche d’êtres de coeur. La France est un pays riche de ses régions qui, tout comme les personnes âgées, se sentent abandonnées. Il faut lire Richard Wehrli en rendre compte.
Après cela, peut-être, considérerez-vous la France de manière un peu plus réaliste et comprendrez-vous que nombre de ses citoyens aient de quoi se sentir inquiets.