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Pauvres et tristes gens

Mais que le monde devient triste!

Par « monde », devrais-je préciser qu’il s’agit, surtout, de « petit monde ». De celui qui rassemble des personnes investies d’un tel sentiment de justice qu’elles se voient légitimées à l’exercer.

Aussi ai-je trouvé cet article dont la capture d’écran de l’intitulé illustre ce sujet qui révèle comment on procède pour que règne l’ordre.

Ce n’est pas de la démarche dont je discuterai ici. Non, ce qui a attiré mon attention est une phrase bien précise.

Le journaliste qui en est l’auteur s’adresse à un groupe de personnes qu’un de ses collègues a infiltré, pour la bonne cause, il le précise selon des articles de droit auxquels il se réfère et qu’il cite.

Mais c’est cette phrase ci-après indiquée en caractères italiques et gras qui a, pour ma part, retenu toute mon attention tant elle témoigne, au mieux, d’une évidente naïveté, au pis, d’une toute aussi évidente malhonnêteté:

Vous ignorez le «je ne sais pas» des scientifiques et des journalistes au début de leur enquête.

En d’autres termes, les « scientifiques » et les « journalistes » seraient de très correctes gens qui, tel Socrate, seraient de celles qui avoueraient savoir qu’elles ne savent rien?

Ou pour reprendre les termes de l’article, qu’elles seraient de celles qu’habiterait le « je ne sais pas »?

Eh bien donc, ravie de l’apprendre! Et de mesurer le haut degré d’appréciation de lui-même que l’auteur de cet article affiche.

Car enfin, je suppose qu’il se range parmi ces « scientifiques » et ces « journalistes » dont il partagerait le « je ne sais pas ».

Si tel est le cas, il n’est pas le seul. Un de ses confrères va jusqu’à savoir ce que je saurais moi-même comme il l’a écrit en commentaire ici-même, commentaire auquel j’ai répondu.

Bravo à vous, Messieurs, on en redemande mais pas trop sans quoi l’indigestion guetterait.

Cela dit, je ne suis pas de celles et ceux qui contre « Satan », lutteraient pour « la vérité » et qui sauraient ce qu’il en serait de réalités cachées.

Je suis une femme qui aime ses deux pays d’origine, qui a aussi l’audace d’aimer la Russie et qui, au bénéfice d’une formation universitaire, exerce non pas son sens de la « justice »  mais son esprit critique.

Religions

Au-delà du jugement

Dans le précédent sujet de ce blog, il a été question d’une femme de laquelle j’ai eu envie de partager l’histoire qui m’en a été rapportée et qui s’est déroulée durant la deuxième guerre mondiale en France occupée.
Je tiens à revenir sur ce qu’implique le terme de contemplation. Car il ne relève d’aucun registre d’ordre moral duquel se réclament nombre de religions sinon d’idéologies.
La contemplation est un état de l’esprit qui va au-delà du jugement.
Or nombre de religions énoncent des sentences. Parce que ces religions se sont institutionnalisées et que leurs autorités ont été investies pour décréter ce qui était bien et ce qui était mal.
Pareil comportement relève de la morale et n’a rien à faire avec la spiritualité, étrangère à telle ou telle catégorisation.
C’est pourquoi, n’importe quel athée ou non croyant est tout autant susceptible d’inclination contemplative qu’un pratiquant d’une religion quelconque peut l’être ou pas.
Raison pour laquelle, il est important de ne pas réduire la contemplation à une confession quelconque, même si, dans le cas que j’ai évoqué de cette femme, sa foi était manifeste.
Merci à chacune et à chacun de réagir à ce sujet sensible s’il en est.