On a vu notre Président glisser son bulletin de vote dans l’urne au Touquet. On a aussi vu passer l’information selon laquelle Emmanuel Macron se serait déplacé en Falcon et en hélicoptère pour accomplir son devoir et voter.
Evidemment, ce choix a une raison qui a été relayée par L’Obs selon cet article. Et bien sûr qu’au point où en sont certain(e)s, relever ce détail de l’Histoire demeure anecdotique.
Et pourtant, ajouté à de nombreux autres, il ne fait que confirmer le décalage qui existe entre tant de discours politiques et des réalités qui n’échappent qu’à qui le veut bien.
Rien de très nouveau à cela, on le sait.
Il n’en demeure pas moins vrai qu’à se poser en donneur de leçon envers son homologue états-uniens, le président français a de quoi, lui aussi, méditer sur les contraintes auxquelles ses obligations et autres engagements de fonction l’astreignent.
Dans ce cas et si vraiment on veut sauver la planète, on donne l’exemple ou au moins, on évite d’inutiles opérations de com en anglais sur Twitter.
Etats-Unis
Le sommet de l’OTAN, qui s’est tenu à Bruxelles ce 25 mai, renvoie différents échos.
On a pu assister, par reflets médiatiques interposés, à la leçon donnée par Donald Trump aux représentant(e)s des membres de cette Organisation.
La séquence a été commentée sinon appréciée par autant d’analystes.
D’autres images ont aussi été diffusées comme celles, par exemple, qui met en évidence la place prise par le premier mari ou compagnon, l’appellation varie, du premier ministre du Luxembourg.
Libération la commente non sans préciser la dimension historique de l’événement.
Si l’Occident se félicite de cette reconnaissance de l’homosexualité, d’autres pays de ses amis ne sauraient en dire autant. Mais qu’à cela ne tienne, l’amitié entre les peuples vaut sans doute qu’on ne s’y attarde pas trop.
Cela dit et s’agissant de juteux contrats dont il a aussi été beaucoup question après le passage de Donald Trump en Arabie Saoudite, cet article vaut qu’on s’y arrête.
S’il n’y est pas question du traitement infligé aux homosexuels, il y est en tous les cas fait mention d’un point de vue qui ne manque pas d’intérêt.
Quoi qu’il en soit, chercher l’erreur ou la logique de ce monde peut encore occuper qui le veut ou le vaut bien.
Avant même les résultats du 1er tour de l’élection présidentielle française et dans le cadre d’une discussion, quelqu’un disait se réjouir d’avoir, je cite, un président homosexuel.
Outre le relai d’une rumeur qui a été démentie par le concerné alors qu’il avait, jusque là, préféré l’ignorer, le fait d’accorder un tel intérêt à la personne, voire à son orientation sexuelle, montre à quel point le programme éventuel de l’intéressé passe à l’as.
En l’occurrence, même s’il a été souvent reproché au candidat en marche d’avoir tardé à révéler ses propositions, prendre connaissance du parcours d’Emmanuel Macron est déjà assez significatif.
Voici un article à prendre avec recul tandis que son auteur insiste, néanmoins, sur la fiabilité de ses sources. A le lire, il ressort que le succès du mouvement créé par le prétendant à l’Elysée ne tient pas qu’à son seul éventuel charisme.
Le fait est que lorsque François Fillon a parlé de coup d’Etat tandis qu’il était jeté en pâture pour des pratiques qui ont surtout réussi à salir son image tandis qu’il était pressenti remporter l’élection présidentielle, on comprend d’autant comment certaines prises de pouvoir s’opèrent.
On l’a vu à de nombreuses reprises, ne serait-ce qu’en Ukraine où la corruption dont on a chargé le président élu pour lui en substituer un autre qui ne tient rien d’un Monsieur Propre a réussi à mettre le pays à feu et à sang par une soi-disante révolution bâtie sur des rêves et des idéaux vite déçus.
Cela dit, les interventions, ce 26 avril au soir dans le cadre de l’émission Infrarouge, de Thomas Guénolé et de Paul Ackerman méritent qu’on y prête attention.
Mise à part l’information selon laquelle une bombe a été lancée par les Etats-Unis en Afghanistan, une autre information fait le tour des médias.
Elle a même figuré avec reportage à l’appui au 20 heures de France2 de ce 14 avril. Il est vrai qu’en ces temps guerriers, elle a toute son importance.
Ce d’autant qu’on a pu suivre, à Moscou, Dominique Derda, correspondant de la chaîne publique française qui nous raconte comment y sont traqués des homosexuels persécutés en Tchétchénie et venus trouver refuge dans la capitale russe.
Il est tout de même curieux que la France et tant d’autres qui relaient cette information soient si sensibles au sort, certes très peu enviable, de ces hommes alors que dans nombre d’autres pays de la planète, leurs conditions de vie sont loin d’être meilleures et c’est peu dire.
Serait-ce que les documentaires soient plus aisés à tourner en Russie qu’ailleurs? Au Cameroun, à en croire cet article, par exemple, il y aurait pourtant de quoi aller enquêter.
A lire ce qui est expliqué de la cause homosexuelle dans le monde, on comprend qu’elle est loin d’être aussi simple que ce que nos médias veulent bien en dire.
A se demander si c’est réellement la cause gay qui les intéresse et pas plutôt certains pays. Le titre de l’article du Courrier International, en tous les cas, ne manque pas sa cible.
capture d’écran: francinfo
Donald Tump a frappé.
Ses menaces, il les a mises a exécution. Avant même toute confirmation de la responsabilité attribuée à Bachar-el-Assad de l’attaque qui a meurtri et endeuillé une fois encore la Syrie.
Pour un Président qui n’a cessé de revendiquer la souveraineté de son pays sinon celle d’autres, le résultat se connaît.
Il vient de bafouer celle de la Syrie.
Que cet homme ait été perçu comme imprévisible reste un euphémisme. Le voici lancé à l’attaque pour verser le sang contre le sang.
L’avenir qu’il semblait promettre au Moyen-Orien n’a plus rien de paisible. On est loin de la romance quand bien même elle était susceptible d’être perçue.
Pour le reste, à un mois de la fin de son mandat, François Hollande s’exprime. Et pendant ce temps-là, la France se prépare à sa succession…
Les horreurs de la guerre sont une réalité.
Celle des mensonges qui les accompagnent, une autre qui a été souvent dénoncée. Pour quels effets et avec quel résultat quand on observe comment, jour après jour, l’information se fabrique?
La Syrie est à nouveau le théâtre d’horreurs dont on apprend en temps presque réel qui en serait à l’origine tandis que la Russie conteste l’accusation portée contre le régime de Bachar el Assad.
Avec l’élection de Donald Trump, un espoir de paix au Moyen Orient semblait se dessiner. Il avait, en tous les cas été exprimé ici.
Qu’en sera-t-il désormais que le Président américain a durci le ton envers la Russie dont le soutien à la Syrie est pointé du doigt?
La menace d’action unilatérale proférée par la représentante des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, ne laisse rien présager de bon.
Mais selon Le Parisien, en dépit du pessimisme de certains diplomates, l’espoir d’accord entre Occidentaux et Russes existerait.
Puisse-t-il en être ainsi!
capture d’écran: Le courrier du soir
Tandis que se tient jusqu’à ce soir, à Munich, la Conférence pour la Sécurité, un accord de cessez-le-feu au Donbass a pu être négocié dans le cadre du format Normandie.
Il entrera en vigueur ce 20 février tandis que de violents affrontements avaient repris entre indépendantistes de Luhansk et de Donetsk et forces gouvernementales de Kiev.
Cependant, après la demande de Donald Trump à la Russie de restituer la Crimée à l’Ukraine, il semble que le chemin vers la paix soit encore parsemé d’embûches.
Pour rappel et s’agissant de l’intention exprimée en 2014 déjà par Petro Poroshenko de récupérer la péninsule qui avait choisi de rejoindre la Russie par referendum, les avis exprimés étaient le plus souvent clairs et sans ambages. Il en avait été question ici
Sur cette problématique des Etats à l’indépendance sinon au statut controversés, cette analyse est particulièrement éclairante.
On y lit, en tous les cas, la complexité de situations aussi sensibles qu’explosives mais tout autant, les intérêts que certains ont à les entretenir.
Et cependant, à Munich, on discute et on signe.
Après l’annonce de la disparition d’un grand titre de la presse suisse française et de la menace qui pèse sur un de ses quotidiens autrefois de référence, Le Temps pour ne pas le nommer, l’émotion est réelle.
Cela dit et au-delà de l’empathie que l’on ressent pour autant de personnes qui ont oeuvré au plus près de leur conscience, la question des critères de licenciements se pose.
Ici, apparemment, rien de politique dans le choix opéré par le groupe propriétaire des deux titres dont parle cet article
Ce n’est pas comme ailleurs, dans autant de pays dont on ne cesse de nous rappeler combien ils se mêlent de tuer toute liberté d’expression.
Pis et comme le laisse entendre l’image qui illustre ce sujet, quand le gouvernement de tels pays s’ingère dans les affaires d’autres.
Ce dessin, d’une rare doigté, est signé d’un grand nom du journal Le Temps, visé par les mesures de réduction de personnel.
Monsieur Chapatte, si sensible à ce qui se passe sur la scène internationale, saura peut-être donner un même éclat à la fin de partie qui se joue tout près de chez lui pour autant de ses collègues.
Entendre ou lire en boucle que la Russie a envahi l’Ukraine, occupé la Crimée pour, ensuite, l’annexer semble ne pas déplaire à nombre de rédactions de médias en tous genres.
Pas plus tard encore que ce 15 février, un journaliste sportif se mêlait d’une affaire qui n’avait strictement rien à voir avec le sujet qui rassemblait les invités d’un plateau de télévision.
Le débat tournait autour de l’opportunité ou non d’organiser les JO 2026 en Suisse et voici ce chef de la rubrique des sports évoquer la Crimée occupée après avoir bien précisé que les JO de Sotchi avaient été un désastre.
Mais heureusement que, parmi mes compatriotes, il s’en trouve encore à ne pas porter ce même regard buté sinon volontairement orienté sur une situation autrement plus complexe.
Il va de soi que l’appréhender avec d’autres paramètres que purement idéologiques, nécessite un recul que le temps ou l’intérêt médiatique semblent refuser.
Parler de liberté d’expression, en l’occurrence, sera peut-être revendiqué mais quand elle se fait l’alliée de pure désinformation, on est en droit de s’interroger sur les intérêts qu’elle poursuit.
Alors, pour qui souhaite en savoir un peu plus sur ce qu’il en est de la Crimée, voici un article fouillé et référencé
Certain(e)s seront peut-être rassurés de savoir les Etats-Unis moins prompts à se rapprocher de la Russie.
Tandis que, dans ses promesses électorales, le candidat Trump devenu Président, affichait un désir net de dialogue constructif avec la Russie, voici que la raison sinon la trahison l’auront emporté.
Selon la juriste Karine Bechet-Golovko, l’illégalité qui entoure l’éviction de Mickaël Flynn de l’administration américaine ne semble pas vraiment retenir l’attention tandis que fleurissent les analyses un peu partout:
http://russiepolitics.blogspot.ch/2017/02/flynn-sessions-crimee-intensification.html
Pendant ce temps-là, en France, le quotidien Le Monde, lance un appel exhortant à ne pas laisser la Russie déstabiliser la présidentielle en France.
Nous voici avertis sinon prévenus, nos démocraties sont menacées d’ingérence. Non pas de la Russie que d’aucuns s’attachent à expliquer que ce n’est pas elle qui n’est pas en odeur de sainteté mais juste celle de son Président.
Autrement dit, celle de plus de 80% de citoyens qui lui font confiance.