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Europe

Politique, société

A poursuivre ainsi la diabolisation de la Russie et de son Président, l’Occident court de gros risques

Quand on voudra enfin et bien admettre que tout système de valeurs, quelles qu’elles soient, engendre leurs dérives, leurs injustices et leurs secrets d’archives sinon d’alcôves, alors on sera en mesure de se mettre à la table de véritables négociations.
Cela doit peut-être être le cas au plus haut niveau des Etats et encore, à voir comment on exploite le moindre élément de fausse preuve pour lancer une attaque en règle contre un pays, on se dit qu’on est vraiment loin du compte.
Alors quand un intervenant de ce blog, aussi assidu que le sont ceux qui annoncent vouloir le quitter -pour mieux y revenir ensuite- donc quand un intervenant de ce blog se désole de la naïveté dont je ferais montre ici ou là et tandis que je réagis à ce qu’énoncent tant de nos médias, entre autre sur la Russie, c’est n’avoir rien compris au sens de mon engagement.
Car oui, il en est bel et bien question lorsqu’on s’exprime de manière publique et critique. Et cet engagement, pour qui a su le lire, relève de mon amour pour mes deux pays d’origine, la Suisse et la France et pour la Russie avec laquelle j’entretiens un lien de très longue date pour qui a eu la curiosité de se renseigner.
Ce souci que je manifeste en faveur d’une information moins orientée sur la Russie, je suis très loin d’être la seule à en faire part. Mais qui écoute autant de personnalités du monde académique, diplomatique, militaire -et médiatique aussi- qui rappellent le danger qu’il y a à stigmatiser ainsi ce pays? 
Pourtant, les avertissements ne manquent pas et même venant de la part de qui n’est pas forcément soutien inconditionnel de Vladimir Poutine. Il suffit, dans ce sens, d’être attentif à ce qu’en dit Vladimir Fédorovski qui sait de quoi il parle, lui qui a été très proche des milieux du Kremlin. Alors même si la parole d’autant de celles et de ceux qui sont si bien placés pour s’exprimer reste inaudible, que dire de ce qui se publie ici depuis tant d’années que je n’ai eu de cesse de prévenir du risque qu’il y avait à diaboliser la Russie!
Quant à l’attitude menaçante de ce journaliste à mon égard tandis que j’ai évoqué sa manière de considérer la fortune cachée du Président russe, elle n’est que le triste reflet d’une réalité médiatique qui ne sait plus argumenter mais relayer ce qui se doit de l’être.

Culture, Economie, Histoire, Politique, Religions, société

Y aurait-il une femme nue qui nous aurait échappé?

Dans l’interview, sollicitée par Mireille Valette, de Sabine Tiguemounine, candidate qui se présente à l’élection parlementaire de Genève on lit, en réponse à une des questions qui lui sont posées, qu’on met une femme nue pour vendre un yaourt… 
Je n’ai, pour ma part, jamais rien vu de tel.
Par contre, on trouve toujours en rayon d’une grande surface de Genève, des yaourts Nestlé dont le couvercle du pot affiche des coupoles d’églises orthodoxes grecques privées de leur croix.
Au nom de quoi, au juste?
Le fait est qu’en lieu et place de femme nue dont la politicienne Sabine Tiguemounine prétend qu’il serait fait usage pour vendre des yaourts, c’est bien plutôt d’églises décapitées de leur croix auxquelles on a affaire.
Pour le reste, si le port d’un voile contribue à faire respecter la personne, soit. 
Nombre de femmes, toutefois, têtes non recouvertes de quelconque couvre-chef n’ont pas, pour autant, droit à moins de considération.
Le port du voile par cette écologiste déjà élue conseillère municipale est son choix.
Tout autant l’a-t-il été de son électorat et le sera-t-il peut-être encore, nonobstant le fait que comme mode d’expression et de respect du principe de laïcité, il y aurait de quoi s’interroger.
Mais comme cela ne semble apparemment pas avoir posé de problème majeur à Sabine Tiguemoumine, il ne reste qu’à lui rappeler, au moins cela, qu’à toute femme nue, Nestlé a préféré une église orthodoxe sans croix pour vendre son yaourt grec.
De même, nombre d’autres grandes marques ont su se passer de femme nue pour promouvoir leurs produits et, au contraire, les adapter à certaines préférences…

Economie, Politique

La Russie, le printemps arabe et autres considérations, l’avenir du monde en question

Le printemps arabe a été déclenché par un problème alimentaire. Ainsi s’exprimait Jean-Marc Jancovici à la veille de la COP21 qui s’était tenue à Paris du 30 novembre au 12 décembre 2015.
A suivre ces 13′,52 d’interview de l’ingénieur français, par ailleurs auteur d’un livre paru aux Editions Odile Jacob* et à confronter les explications qu’il donne à celles livrées par Laurent Courtois et publiées sur le site Agoravox, on a de quoi longuement réfléchir.
En effet, si, pour Jean-Marc Jancovici, la chute des exportations de blé par la Russie, suite à la canicule de 2010, serait en grande partie liée à la révolte appelée printemps arabe, à lire Laurent Courtois, auteur de l’article intitulé Pourquoi l’Occident doit asservir la Russie, on comprend que ce vaste pays suscite la controverse.

Evoquer la canicule de 2010 qui a frappé la Russie et la politique protectionniste qu’elle a engendrée de la part de Vladimir Poutine, alors Premier Ministre, comme facteur qui aurait contribué à la révolte populaire, telle celle de 1789 en France, selon Jean-Marc Jancovici, laisse perplexe.
Lui donner raison ou tort tandis qu’il affiche une telle assurance, c’est comme cautionner ou non la vision du monde que propose Laurent Courtois.
Les deux hommes, preuves et chiffres à l’appui, proposent leur regard, à chacun d’en disposer comme il l’entend.
What else?
* Dormez tranquilles jusqu’en 2100 et autres malentendus sur le climat et l’énergie

Politique

Le Président de la Douma russe en Suisse, pendant ce temps-là, à Kiev…

Je vous invite à découvrir ces 22 minutes et quelques d’interview du Président de la Douma russe par le journaliste vedette de la RTS.
En visite en Suisse, en effet, Viatcheslav Volodine suscite réactions -attendues- et controverse, rien de très surprenant vu les sensibilités diverses affichées envers la Russie.
Les questions que pose Darius Rochebin à son interlocuteur sont, pour certaines, directes, les réponses qu’il reçoit, quand il n’en interrompt pas le cours, adroites.
Le journaliste, alors, insiste…
Quoi qu’il en soit, il a le mérite d’accorder ces 22 minutes et quelques d’interview à un invité qui fait, sinon, jaser d’autres de ses confrères et quelques politiciens.
Pendant ce temps-là, à Kiev, des milliers de manifestants réalisent ce que « démocratie » veut dire tandis que le Maïdan et l’élection d’un nouveau président devait leur en fait découvrir les avantages…
Le résultat se connaît, une guerre, la mort, l’exil, la misère, la ruine et la désolation.

Economie, Politique, société

Une ONG informe et alerte… Bon appétit!

Fut un temps, pas si lointain encore, où légumes et fruits se vendaient et se dégustaient durant des mois bien précis de l’année.
Il n’en est plus de même, désormais, tandis que fraises, framboises et autres légumes dits autrefois de saison le sont devenus de toutes.
Si, pour certaines personnes, c’est là un privilège que de savourer à volonté des fraises ou des tomates sans goût, soit.
Et après tout, en une époque où l’on est sans cesse invité à exprimer ses préférences, qu’elles le soient d’une manière ou d’une autre n’en est que le reflet logique.
Il y a tout de même de quoi méditer sur le fait que désormais, le fruit ou le légume dit bio ne semble plus être réservé qu’à une catégorie sociale qui a les moyens de se le procurer.
Mais bon, comme même les fruits et légumes avec résidus de pesticides sont devenus souvent inaccessibles aux plus modestes sans parler des plus pauvres d’entre nos concitoyens, autant pour eux!
A découvrir, ici, ce qui se cache derrière fruits et légumes de si belle apparence en toutes saisons…

Culture, Politique, société

Un admirateur devient un harceleur… Normal quand une religion devient une race, rien n’interdit plus les dérives

Il s’agit d’un homme ou plutôt non, d’une de ses oeuvres. L’affaire se passe en Allemagne et vise un poème d’Eugène Gomringer.
De père suisse et de mère bolivienne, il est le fondateur d’un courant artistique appelé concrétisme ou poésie concrète. 
Pour qui souhaite en savoir davantage sur cet artiste et non des moindres, Wikipedia renseigne.
Or voici qu’un des poèmes d’Eugène Gomringer vient de subir le sort réservé à nombre d’hommes désormais dans le collimateur de la justice pour divers actes considérés relever d’agressions sexuelles.
Ce poème, qui a longtemps figuré sur le mur d’une Ecole de Berlin, au prétexte qu’il relève du harcèlement sexuel, doit donc disparaître de ladite façade qui l’avait jusque là accueilli.
De très nombreux médias ont rendu compte du sujet mais chacun à sa manière.
Aussi, apprend-on ici, par exemple, qu’un compromis aurait été trouvé avec l’artiste quand Le Temps, pour sa part, nous informe du nouveau lieu de résidence du poème.
Si un admirateur devient désormais un harceleur, la langue, les femmes et les hommes ont vraiment du souci à se faire.

Histoire, Politique

Début février ici et là, la Convention de Genève bafouée

photo, Erwan Castel
Un début février ordinaire? Pour nombre de personnes, peut-être.
Pour d’autres, les premiers jours de ce deuxième mois de l’année en cours auront été marqués de manière bien différente.
Mais qui le saurait si nous n’avions d’échos rendus de ce Donbass dont nos médias semblaient à nouveau se préoccuper il y a peu?
En effet on avait eu l’occasion de lire tel ou tel article, entre autre dans La Tribune de Genève. Immédiatement commenté de manière très diverse selon les appartenances dues aux forces en présence.
Car oui, malheureusement, il s’agit bel et bien de forces vu le caractère meurtrier qui les oppose encore.
Ce récit d’Erwan Castel, bien sûr et comme toujours, ne rencontrera pas l’unanimité. Mais le partager ici importe, ne serait-ce qu’au regard de la « convention de Genève »  qui y est citée tandis qu’elle est bafouée.
Ainsi en a-t-il été de ce début février dans le Donbass, ainsi périssent autant d’innocents au nom d’intérêts savamment défendus.

Politique, société

Renew contre Brexit, les Britanniques en marche, inspirés par LREM

Enfin, les Britanniques auront une chance d’emboîter le pas de cette France qui a su se mettre en marche pour élire un homme jeune, intègre, qui n’a pour but que le salut de son pays, pensionnés ou résidents d’établissements pour personnes âgées, entre autres grands favorisés de la marche, attendront, bien sûr.
Ce qui compte avant tout, c’est la jeunesse, le dynamisme, l’intégration de toutes les forces vives de la nation. Avoir travaillé toute sa vie et mourir à petit feu dans un lieu qui peine à subvenir à vos besoins élémentaires?
L’important est-il là?
Lorsqu’un pays se met en marche ou du moins, lorsqu’un jeune homme exhorte à le suivre et à lui faire confiance, s’y appliquer est le b-a-ba, qui en douterait encore? Il est cultivé, intelligent, brillant, même, pourquoi donc lui chercher querelle? N’a-t-il pas réussi à nettoyer l’espace politique saturé d’affaires? N’a-t-il pas affiché de réels dons de communication? Lequel d’entre tous ses prédécesseurs a-t-il réussi ce pari fou de conquérir l’Elysée en un an ou à peine davantage?
Ce n’est tout de même pas rien, non?
Dans ce sens, il est logique qu’outre Manche, un tel succès séduise. Et puis, ne l’oublions pas, à l’heure de la mondialisation, les grands esprits se rassemblent. Aussi, que ceux de Britanniques s’inspirent de ceux de Français ne peut qu’être favorable au grand élan planétaire qui se dessine pour le bien de toutes et tous, au cas où cela n’aurait pas encore été perçu.
Les oubliés de l’affaire? Qu’à cela ne tienne, voyons!

Economie, Politique

Emmanuel Macron à Davos selon les uns et les autres

Il doit sans doute en falloir beaucoup pour que le Président du Conseil d’Etat de Genève sorte de sa réserve.
Sur son profil Facebook, François Longchamp a fait part de ce que lui avait inspiré la gestion de son agenda par Emmanuel Macron:

Mais ce qui se passe était annoncé dès le départ de la mise en marche du candidat vainqueur de l’élection présidentielle française de 2017!
Emmanuel Macron n’est pas tombé du ciel. Il a une mission à accomplir, il s’en donne les moyens, la Suisse peut attendre ou alors, comme il l’a dit à la RTS, ne peut vouloir l’UE et pas l’UE…
Bref, que cela pousse Monsieur François Longchamp à réagir est un signe fort à ne pas déconsidérer.

Economie, Histoire, Politique, société

La politique, entre effusions et rétorsions

Il n’est jamais vain de rappeler comment la passion hante la politique.
Cette dimension, je l’avais déjà évoquée dans l’ouvrage que m’avait inspiré la campagne présidentielle avortée de l’Ancien Premier Ministre de Jacques Chirac. Dominique de Villepin, pour ne pas le nommer, avait, en effet, brigué l’Elysée en 2012 mais n’avait pas obtenu le nombre de parrainages suffisant à valider sa candidature.
Tout cela relève d’un passé, ma foi, encore récent mais qui a été diversement consigné dans les mémoires du fait de l’enthousiasme très variable qu’avait suscité la création de son parti, République Solidaire, par celui qui semble avoir davantage marqué les esprits par son discours tenu à l’ONU en 2003.
S’agissant du Président français actuel, qui a, lui aussi, fondé son parti, il a non seulement réussi à s’imposer face à tous ses rivaux mais à susciter encore maintenant la confiance et l’enthousiasme.
Fort bien.
Cependant, que toutes et tous ne le perçoivent pas de cette même manière est une autre réalité qui ne saurait être estompée au seul profit de ce qu’Emmanuel Macron renvoie comme image de lui et du pays qu’il est appelé à gouverner.
Car tandis que nous ne cessons de louer les valeurs démocratiques au nom desquelles, justement, nous choisissons nos élu(e)s, ne négligeons pas les procédés par lesquels certains accèdent au pouvoir, suprême, en l’occurrence!
La campagne présidentielle française de 2017 a été d’une rare violence et la victoire d’Emmanuel Macron a été loin d’être représentative d’un choix affirmé du peuple français.
Dans ce cas, rester critique s’impose.
Est-ce suffisant? Dans une démocratie qui se respecte, cela le devrait. Or à observer comment y tombent les têtes trop audacieuses, on reste perplexe.