Mais qui est cet individu qui formule son article ainsi?
Et, plus loin, pour qualifier l’homme dont l’identité et la photo sont publiées telles celles d’un bandit, le voici dénommé « l’extradable » par celui qui s’appelle journaliste:
« Dans la soirée, l’extradable avait déjà quitté le sol helvétique. »
Que ce citoyen russe ait commis de quoi mobiliser la justice contre lui est une chose. Que ce journaliste -apparemment suisse -commente une décision juridique comme il s’y emploie, une autre.
Jusqu’à nouvel avis, une personne dont les articles sont publiés par des médias n’a pas vocation à se prononcer sur toute autre qui aurait commis un délit.
Que cette presse qui partage ce genre de propos soit une presse d’opinion n’est plus à prouver. Que cette même presse soit celle de censeurs, non plus.