L’article est publié sur le site royaliste de « Je suis Français, lafautarousseau ».
Il traite de deux affaires franco-françaises, l’une en lien avec ce qui devait s’appeler « Ancien Monde » tandis que celui qu’annonçait Emmanuel Macron et son parti serait le « Nouveau Monde ».
Or voici qu’ancien et nouveau mondes semblent se rejoindre au plan judiciaire tout au moins avec deux affaires qui visent Patrick Balkany et Richard Ferrand.
L’article confronte les situations pour, en définitive, nous montrer ce qui en résulte et comment la France y réagit, à savoir de manière plutôt indifférente.
Mais c’est qu’elle est peut-être davantage mobilisée par ce qui concerne nombre de ses citoyennes et de ses citoyens, en l’occurrence, la réforme annoncée de leurs retraites.
Si les agissements des deux élus reflètent des mentalités qui ont traversé les âges, de l’ancien au nouveau, les préoccupations réelles de millions de non élu(e)s, elles aussi, datent.
Non, la France n’est sans doute pas encore à ce point détachée de ce qu’elle compte de douteux représentants de la République. Elle est néanmoins consciente que l’honnêteté devient une valeur d’un autre monde, ni « Ancien » , ni « Nouveau » .
Et que si elle a pourtant bel et bien été transmise de génération en génération, cette honnête, elle n’a pas trouvé le même accueil partout dans ce monde.
Et en changer le qualificatif ne suffit pas à le rendre meilleur. Qui aurait, un jour, pu le penser sinon celles et ceux qui ont voulu « faire confiance »?
ferrand
Echange musclé d’élu suisse à élu français via Twitter, honte à vous, ignare, écrit entre autre le premier au second. L’affaire, après avoir été relayée dans la presse suisse est reprise par le journal Le Parisien…
Eh bien, si la Russie exigeait des excuses toutes les fois qu’elle est traînée dans la boue par ignorance de ce qu’elle est, sa liste de doléances serait telle que c’est peut-être la raison pour laquelle elle ne se livre pas à l’exercice.
A part cela, il faut avouer que ce à quoi on assiste à tout de même quelque chose de surréaliste.
Un Richard Ferrand accusateur alors qu’il est lui-même aux prises avec la justice et risque 3 ans d’emprisonnement et 200’000 euros d’amende, un Guillaume Barazzone justicier qui s’emmêle dans ses cartes de crédit et cumule, contre sa bonne volonté donc, des frais personnels sur le dos du contribuable, avouez que tout cela est plutôt cocasse.
Ce qu’a dit Richard Ferrand de la Suisse est évidemment réducteur et malveillant.
Mais combien de mes compatriotes helvètes ne se sont-ils pas réjouis de voir la France se mettre en marche derrière, entre autre, ce même Richard Ferrand, homme de la première heure du nouveau parti désormais désigné par l’acronyme LREM?
Cette France qui s’est mise en marche pour remporter l’élection présidentielle de 2017 devait être nouvelle! La voici qui fait face, désormais, à une autre France de jaune revêtue qui lorgne vers le système politique suisse.
Autant dire que ce n’est pas du goût de tous et que disqualifier la Confédération helvétique, même si les propos tenus par Richard Ferrand datent de juillet dernier, fait partie du jeu. Bon ou mauvais, il est celui d’un pouvoir qui n’a pas trop envie de se voir déstabilisé.
Le résultat se connaît, on cogne.
Avec tout le respect qu’impose le parcours de cet élu de la 6e circonscription des Français de l’étranger à laquelle j’appartiens, il n’est pas interdit de rester plus que perplexe quant à l’usage qu’il fait du vocabulaire.
A la question de Jean-Jacques Bourdin, de savoir ce qu’il pense de l’affaire Ferrand, Joachim Son-Forget se fend d’une réponse entre éléments de langage et évocation de débat philosophique un peu complexe.
Et le voici qui ose, il fallait tout de même y songer, le voici donc qui lance qu’on ne doit pas avoir un retour de la morale car c’est le début de la charia.
Même si le député s’excuse d’utiliser un peu des grands mots, il a tout de même estimé qu’ils avaient leur place dans le sujet.
Or quand on songe aux victimes de la charia, on se dit que cet élu serait bien inspiré de réviser son lexique à défaut de ses connaissances en la matière.
Car non seulement il s’agit là d’une erreur d’appréciation de sa part mais aussi sinon surtout d’une évidente faute de goût envers toutes celles et ceux qui ont subi la charia.
Le gouvernement exemplaire souhaité par le nouveau Président de la République française semble ne pas échapper à quelques tourments.
Après l’affaire -ou la non-affaire- Bayrou, mis en examen pour diffamation, voici que Richard Ferrand serait visé par une tout autant non affaire possible selon le regard qu’on y porte.
C’est le Canard Enchaîné qui révèle ce qui est considéré par certains marcheurs comme boule puante.
L’expression avait déjà été utilisée, on s’en souvient, par François Fillon tandis que commençaient les pressions exercées sur sa candidature à la présidentielle.
Si le concerné et récemment nommé ministre de la Cohésion des territoires ne voit rien d’illégal à ce qui serait susceptible de mettre en cause sa nomination au sein du gouvernement, il risque de n’être qu’au début de ses peines.
L’info fait le tour des rédactions, le concerné en serait meurtri, l’homme étant d’une probité exceptionnelle.
Encore un innocent, victime de vindicte ou autre règlements de compte?