Il fallait entendre Franz-Olivier Giesbert, ce 1er février dans le cadre du 19:30 de la RTS. Interrogé par Darius Rochebin sur l’affaire Fillon, le journaliste français a été très clair.
Il n’est d’ailleurs pas le seul à dire que le dégât est avant tout et surtout d’ordre moral, pour François Fillon alors qu’il n’y aurait rien d’illégal à ce qui lui a été reproché.
Certes, la justice le dira.
En attendant, la nature humaine se révèle dans toute son ampleur. Déjà par le fait de révéler une information juste quand il faut alors que la pratique à laquelle se serait livré le candidat à la présidentielle du parti Les Républicains ne date de loin pas d’hier et devait sans doute être connue.
Ensuite par la nécessité que ladite information soit reprise en boucle pour atteindre le plus grand nombre de citoyennes et de citoyens.
Enfin et justement, par la déferlante de réactions à une affaire montée en épingle dans le seul but d’abattre un homme.
Car la justice que pensent exercer celles et ceux qui n’expriment que jalousie, aigreur et haine ne construit strictement rien mais leur permet de déverser fiel et venin.