Souvent on a pu constater, ici, que les médias dits mainstream étaient en général à l’unisson pour traiter certains sujets comme, au hasard, la Russie de Poutine.
Que penser, dans ce cas, de ce même son de cloche en relation avec la France d’avant et de Macron?
A suivre, en effet, les Chroniques de la Macronie que signe Alain Rebetez pour Tamedia et à découvrir cet article de Franceinfo, on constatera que ce qui est énoncé des Maires de France est très ressemblant.
On y lit nombre de doléances exprimées par ces élus de l’Hexagone. Certes, les maux qu’ils déplorent ne sont pas le fait du seul Président actuel mais sont déjà celui de son prédécesseur.
A se demander en quoi a consisté le changement annoncé par l’un et l’autre par rapport à ce que vivaient leurs compatriotes sous les précédentes présidences.
Bien sûr que les promesses électorales sont une chose et que la suite qui leur est donnée en est une autre. Aussi, s’il est arrivé que certaines aient été tenues, d’autres ont aussitôt été jetées aux oubliettes. Mais pas forcément de l’Histoire qui imprègne tant de citoyennes et de citoyens français.
Or cette Histoire, c’est celle de leur pays, qu’ils aiment et revendiquent avec ses grands et moins grands épisodes.
Si le but visé par tel ou tel Président est de rendre la France à l’image de ce qu’on leur a dit qu’elle devait être sinon à l’image de ce qu’ils en conçoivent eux seuls, alors, on comprend que cela ne soit pas du goût de toutes et de tous.
Parce que ce pays ne se résume pas à sa seule capitale et à ce qui se concocte entre les murs de son Palais de l’Elysée. La France est riche d’humanisme sur l’ensemble de son territoire. Et il apparaît avec évidence, cet humanisme, aussi bien dans les Chroniques de la Macronie que dans l’article de Franceinfo cité en lien ci-dessus.
France
Vous avez peut-être sinon souvent dû entendre énoncé dans vos médias de référence -s’ils le sont restés, bien sûr- comment telle ou telle ONG se voyait fermée ou carrément interdite sur sol russe.
Et vous aurez, pour cela, eu droit aux interventions de spécialistes et autres experts qui vous auront expliqué, toujours dans vos médias de référence qui le seraient restés, que le Président de la Fédération de Russie surveille tout, son passé kagébiste oblige.
Eh bien je vous propose de découvrir l’article que Daniel, intervenant de ce blog, a indiqué en lien dans un des commentaires qu’il a déposés sous mon précédent sujet en relation avec l’affaire Benalla et les russophiles.
Il s’agit d’une analyse particulièrement fouillée.
Je vous invite vivement à la lire pour réaliser combien ces organisations sont non gouvernementales… Vous y trouverez de quoi méditer. Mais peut-être que certain(e) d’entre vous ne l’ignoraient pas.
Pour les autres, eh bien, libre à vous de vouloir ou non combler quelques lacunes en la matière…
Voilà, on y arrive, enfin!
L’affaire Benalla a bénéficié d’envois massifs de tweets qui l’ont gonflée. Et au hasard, devinez qui détient une grande partie des comptes Twitter à l’origine de ces envois?
Nombre de russophiles.
Ah, on l’attendait, cette information. Les Echos se sont chargés de la diffuser, ouf! Lisez donc bien l’article indiqué ici en lien, vous serez ainsi au fait de l’info telle qu’elle doit être, vérifiée et sourcée.
Le problème est qu’elle laisse nombre d’observateurs sur la réserve, mieux, en fait regretter certains que la loi sur les fake news ait été rejetée.
Tout cela serait pathétique si nombre d’enjeux ne se cachaient derrière l’acharnement à rendre la Russie responsable de tout et de son contraire.
Qu’on l’aime ou non, ce pays est-il à ce point dans le collimateur d’un Occident qui ne sait plus qu’inventer pour le salir?
Que son Président déplaise, on l’a compris de longue date. Mais qu’il incarne plus de 80% de voix issues d’une population qui compte près de 147 millions d’habitants est la réalité.
Tout comme l’est celle de la France et du Président qu’elle a porté à sa tête dans les conditions que l’on connaît et avec le pourcentage que l’on sait.
Le Hall 1 de l’aéroport d’Orly, l’un des plus importants d’Europe selon le site Les Inrockuptibles qui rend compte de la violente bagarre qui a opposé deux artistes a dû être temporairement fermé.
La culture française n’existerait pas selon le Président Macron.
Donc qu’elle ne se sente surtout pas concernée par ces deux rappeurs qui en sont venus aux mains et qui ont mis à mal sinon à sac la boutique dite « Duty free » d’une salle d’embarquement.
Plusieurs vidéos indiquées en lien dans l’article cité ci-dessus en témoignent.
Cela dit, à lire les différents compte-rendus qui relatent cet épisode, il semble s’agir d’un règlement de compte alimenté de rancunes, bref, d’un conflit ordinaire. Sauf qu’il a opposé deux groupes de rappeurs connus, voire célèbres et qu’il n’est pas sans conséquences ni dégâts publics.
Les feuilletons de l’été s’enchaînent et ne se ressemblent pas quoique…
On ne va pas refaire le film. Emmanuel Macron a officiellement accédé à la présidence de la République française, le 14 mai 2017.
Quant aux circonstances qui ont entouré son élection, elles ne sont pas tombées dans l’oubli général.
Qu’une personnalité politique dépende de ses soutiens, surtout financiers n’est une inconnue que pour qui le veut bien. Dans ce cas, que ceux qui ont contribué à porter au pouvoir Emmanuel Macron se rappellent à lui est dans l’ordre des choses.
Aussi, a-t-on découvert comment le journal Le Monde a soudain révélé une affaire qui embarrasse l’Elysée sinon vise, de fait, son principal locataire.
D’emblée, la surprise de constater comment a mué cet état de grâce qui lui a longtemps profité a été relevée ici.
Ce qu’il adviendra de cette saga de l’été, telle est l’énigme que peu sont, à l’heure actuelle, en mesure de résoudre. Cette analyse et ce point de vue en font d’ailleurs mention.
Et selon ce sondage publié sur le site d’Europe1, la cote de confiance accordée au Président et à son Premier Ministre ne semblent pas entamée. Au contraire, elle serait même en légère hausse.
D’accord, l’affaire dite Benalla en est bel et bien une. Mais la manière dont elle est traitée ressemble peu à tant d’autres qui n’ont pas grandi les précédentes présidences.
Cela a déjà été formulé ici.
La question reste donc posée de savoir qui en veut à Emmanuel Macron et pourquoi. Car c’est lui qui est visé et beaucoup l’ont compris.
Quand on pense que l’un de ses prédécesseurs a pu sans problèmes entretenir la mère de sa fille aux frais de l’Etat des années durant sans que jamais rien ne filtre et que ce même prédécesseur en est allé jusqu’à mettre de nombreuses personnalités sur écoute sinon attenter aux jours de qui le menaçait trop, on est loin de l’affaire Benalla!
Alors?
La République aurait-elle changé? Les temps seraient-ils devenus, soudain, à la transparence?
Inutile d’être un(e) inconditionnel(le) d’Emmanuel Macron pour constater que cette France qui se déchaîne contre son Président après qu’un de ses puissants soutiens médiatiques a révélé «l’affaire» a de quoi laisser songeur.
Hier, j’ai évoqué la France qui se déchirait et la Grèce qui brûlait.
Certes, les deux problématiques sont étrangères l’une à l’autre. Aucune comparaison n’est possible, bien sûr, sinon à l’échelle humaine.
Or de cette échelle, justement, il en est souvent fait mention lorsque des droits qualifiés d’humains, sont bafoués.
Nombre d’incendies qui ravagent la Grèce sont d’origine criminelle.
Dans les années 1970, déjà, des pans entiers de terre brûlaient. Un peu plus tard, surgissaient des complexes immobiliers, hôteliers de préférence.
Cela, nombre de Grecs le savent.
Quelle lutte engager quand le profit domine tout autre souci? Partout dans le monde ce comportement s’observe.
Et oui, il existe des êtres sans conscience sinon la leur, rien de très nouveau et cependant, toujours dommageable.
A Mati, cette petite cité balnéaire désormais rayée de la carte, l’Eglise a échappé aux flammes. Hasard ou pas, le fait est là.
Depuis que le journal Le Monde a révélé ce qui désormais s’appelle l’affaire Benalla, beaucoup s’agitent, brandissent tel ou tel carton plutôt rouge que jaune pour sanctionner le gouvernement.
Le Président d’encore toutes les Françaises et de tous les Français trouvera sans doute la parade. Fort de sa pensée complexe, entouré de ses conseillers, nous dira-t-il qu’il assume?
Ce verbe, ne l’oublions pas, est un classique de son répertoire.
Emmanuel Macron est intelligent et n’est pas prêt de se laisser inquiéter par la foule de mécontent(e)s qui le verraient déjà hors de l’Elysée.
Au mieux ou au pire. à choix, son entourage sera remodelé et encore… Pendant ce temps-là, le feu ravage les environs d’Athènes.
Pensée à tant d’êtres désemparés, pris par les flammes qui ont détruit leur univers et emporté avec elles plus de soixante vies.
L’information relative à l’aide humanitaire apportée par la France à la Syrie et acheminée par l’aviation russe a fait réagir « Daniel », commentateur de mon précédent sujet de blog.
Si l’information ne m’avait pas échappé, avant d’en tirer quelque conclusion que ce soit, d’autres éléments seraient à trouver en faveur de l’hypothèse selon laquelle cette attitude expliquerait le revirement très soudain sinon inattendu de tant de ces médias qui ont, jusque là soutenu l’ancien candidat En Marche.
Car, comme je l’ai indiqué dans mon propos d’hier, si la question reste posée de savoir pourquoi tous ses soutiens mettent à mal leur protégé par la divulgation de l’affaire dite Benalla, aucune réponse claire, pour l’heure ne peut être apportée.
Des éléments devraient être trouvés qui rendent indiscutable ce lien établi par d’aucuns entre cause et effets.
Or espérer apprendre de source sûre ce qui a motivé cette divulgation médiatique d’une affaire qui, comme tant d’autres, aurait tout aussi bien pu rester inaccessible au grand public, risque fort de ressembler à une mission impossible.
Car créer une affaire dans l’affaire et de nouvelles affaires dans ladite affaire -créée dans l’affaire dite Benalla- contribuera sans doute à la diluer de telle sorte qu’on l’oublie ou qu’on s’y perde, tout fil d’Ariane n’étant pas à disposition de chacune et de chacun.
Et le serait-il, ce fil à disposition, que de le couper reste toujours possible.
Que nous apprend l’affaire dite Benalla, du nom de ce collaborateur d’Emmanuel Macron qui a été filmé en train de molester des manifestant(e)s le 1er mai dernier à Paris?
Au-delà de telle ou telle révélation, nous ne découvrons, à vrai dire, que ce qui a déjà existé sous de précédentes présidences françaises.
Combien d’entre ceux qui ont été appelés à exercer la fonction suprême n’ont-ils, en effet agi qu’à leur guise, à l’abri de leur immunité?
Est-ce là une raison suffisante pour ne pas réagir, sans doute pas. Mais il s’agit de s’interroger sur les conséquences qu’auront autant d’émotions déversées.
Et puis, plusieurs lectures sont possibles, de cette affaire.
Le fait qu’elle éclate au grand jour, contrairement à d’autres qui ont bénéficié de la fameuse omerta, peut être un signe de santé républicaine.
Rien ne le certifie, toutefois, tant il est surprenant d’observer autant de médias qui ont largement contribué à porter le candidat En Marche au pouvoir, désormais le mettre à mal.