Vous l’avez sans doute découverte, cette photo qui montre un Emmanuel Macron exultant. C’était le soir de la finale du Mondial de football au stade Loujniki de Moscou ce 15 juillet dernier.
Si l’image ne semble pas déplaire à grand nombre de médias de par le monde, la France, pour ce qui la concerne, varie dans ses appréciations.
Normal, quand on estime que l’organe de presse auquel appartient le photographe a été estimé relever de la propagande, on reste prudent et c’est un euphémisme que de l’écrire ici.
Rappelez-vous, c’était à Versailles, dans la galerie des batailles… Le Président français n’a pas mâché ses mots. Mais cela, c’est du passé, laissons les batailles s’être livrées, dirait l’autre.
Car d’aucuns ne cachent ni l’intérêt ni le profit qu’offre cette image, même déjà bien détournée par d’habiles internautes. Humain, trop humain?
Allez, avouez que le photographe a du talent et que son coup d’oeil est magistral!
France
capture d’écran: welcomme2018.com/fr/guide/2412693/
Ce soir, la France s’est imposée face à la Croatie dans le cadre de la Coupe du monde de football qui s’est tenue en Russie.
Bien sûr qu’il s’agit de sport et de tout ce qu’il implique d’intérêts en tous genres. Et pourtant, l’engouement est bien là. Aussi réel que le dégoût exprimé ici ou là
De cela, on peut débattre à plus fin.
Chacune et chacun y va de ses arguments alors qu’on nage en pleine émotion. Or qu’y a-t-il de plus difficile à raisonner que ce qui demande précisément à échapper à la raison?
Cependant, il va de soi que le monde ne s’est pas arrêté ce soir à Moscou. Tout au contraire, il tourne et ne nous met pas pour autant à l’abri de nouvelles surprises, déconvenues ou autres tensions.
Profitons néanmoins de joies qui sont aussi offertes. En l’occurrence, celle d’autant de Françaises et de Français. Oui, j’en suis au même titre que je suis Suissesse.
Et si la Croatie avait gagné, ce 15 juillet à Moscou, je me serais tout autant réjouie de la victoire de ce pays.
Qu’on aime ou pas un pays, une personne est un choix. Mais qu’on discrédite pour d’autant afficher son sentiment, un autre qui, lui, relève de la plus mauvaise foi.
Il semblerait, néanmoins, que les fake news ne soient réservées qu’à certains médias que l’on vise, évidemment, à disqualifier au profit d’autres qui n’auraient à leur service que la vertu même et la sincérité.
Foin d’hypocrisie combien de fois observée et démontrée ici et cependant bien établie, force est de le constater.
Il suffit de se rappeler comment, dans le courant de cette émission dont j’ai indiqué le lien dans l’avant-dernier sujet de ce blog, il a été énoncé que d’assurances sociales, en Russie, il n’y en avait pas.
J’ai réagi à ces allégations, vous l’avez constaté.
Voici, parmi d’autres preuves qui infirment les propos tenus et diffusés par Franceinfo, ce lien à un site officiel de la République française.
Autant dire qu’au mieux, la rédaction de cette chaîne d’information n’en avait pas connaissance. Et pourtant, le débat qui réunissait autant de personnes compétentes, n’en comptait-il aucune susceptible de faire mention de ce site?
Critiquer la qualité d’aides sociales est une opinion que chacune et chacun est libre d’émettre.
Mais nier leur existence, c’est abuser un public qui fait -encore- confiance à ce que lui rapportent ses médias de référence.
Un journaliste vient de m’offrir sur un plateau d’argent ce qui manquait à ma réflexion sinon aux conclusions à devoir malheureusement tirer de certaines postures médiatiques.
Ce journaliste, comme divers(es) de ses consoeurs et confrères, je l’ai porté en estime.
Nous avons eu, en son temps, des échanges par messagerie privée qui m’ont laissé le sentiment de partage d’opinions possible, entre autre, sur la Russie.
Force m’a été de constater que non. Et tout cela est parfaitement regrettable. Pourquoi? Tout simplement parce que le monde n’a pas besoin de conflits d’opinion irréductibles.
Ou alors, peut-être que si, pour autant de celles et de ceux qui visent à y occuper une place dominante.
Que les un(e)s et les autres émettent tel ou tel avis sur un sujet, rien que de très normal. Mais que, lorsqu’on cherche le débat, on se le voie refusé au nom de prétextes aussi fallacieux que mensongers, là, c’est une toute autre problématique qui se dessine.
Comme je l’ai souvent indiqué ici, lorsque j’ai réagi à tel ou tel documentaire ou reportage relatifs à ce qui se serait passé ici ou là, j’en ai informé les personnes concernées.
Aussi, ai-je rencontré, parfois, l’opportunité d’échanges constructifs avec autant de protagonistes d’avis différent sinon opposé au mien.
Dans le cas d’école auquel m’a, au contraire, soumise ce journaliste, j’ai dû me rendre à l’évidence selon laquelle, faute d’arguments à opposer à une prise de position, on juge et on condamne celle ou celui qui la soutient.
S’agissant de la Russie et de ce que j’en ai écrit ou dit, j’ai eu droit à à peu près toute la panoplie du style, agent du Kremlin, propagandiste et autre troll financé pour répandre la bonne parole. Tout cela m’a plutôt amusée et je m’en suis souvent expliquée ici-même et dans le cadre d’interviews.
Jamais, par contre, n’avais-je eu droit à cette remarque selon laquelle je serais liée de sorte à être interdite de parler de la Russie telle qu’elle serait. Que je serais, dès lors, réduite à la vendre tel le paradis sur Terre.
Que cela soit désormais bien clair si besoin était de le redire, personne ne me finance, personne ne me tient par tel ou tel droit que j’aurais à respecter, personne ne me dicte la parole d’Evangile que j’aurais à diffuser ici et ailleurs.
Le fait de l’avoir à maintes reprises énoncé et encore maintenant, ne m’empêchera sans doute pas d’avoir à le rappeler encore et encore.
Car l’astreinte à respecter par nombre de celles et de ceux qui, à l’inverse de moi, ne sont pas libres de leur parole m’y obligera tandis que leur impuissance à porter la contradiction les contraint à l’attaque et à la condamnation à l’aveugle.
Car il va de soi que ces âmes vertueuses ignorent tout de ce que j’ai vécu et vis chaque fois que je me trouve en Russie.
Pas davantage non plus ne savent-elles avec qui je parle, où je me rends en dehors des lieux où je suis invitée à présenter mes livres et ce que j’apprends d’autant de celles et de ceux que je côtoie.
Et ce sont ces êtres de tous bords et de tous milieux que je remercie du fond du coeur de ce qu’ils m’offrent de connaissance intime de leur pays, la Russie.
Voici qu’au milieu des habituels clichés sur la Russie, on y découvre Alban Mikoczy tordre le cou à l’un d’eux.
En effet, il vaut la peine de l’entendre parler de l’élection américaine qui a porté Donald Trump au pouvoir. Aussi relativise-t-il sinon néglige-t-il le rôle sans cesse prêté à la Russie, d’ingérence.
Cela dit, lorsque ce même journaliste affirme que d’aide sociale, en Russie, il n’y en a pas, il semble un peu téméraire. Nombre de cas que j’ai pu observer contredisent de tels propos.
Pour le reste, rien de surprenant à ce que le public, soit avale ce qu’on lui présente comme analyse, soit ne s’y retrouve plus.
Comment, en effet, cautionner ce qui tient de la sentence alors qu’on attend au moins un peu d’objectivité?
Ce qui laisse à penser, qu’en définitive, on restera toujours dans la préférence. En soi, rien à y redire mais qu’on l’avoue, au moins!
Et voici que deux anciens soutiens de l’alors candidat Macron sortent de leur silence sinon de leur admiration pour un homme dont il était déjà évident qu’il était celui de l’en même temps qu’il revendiquait lui-même, d’ailleurs.
Tout comme il ne s’est pas caché non plus d’être trangressif.
Fort bien mais désormais, aussi bien Jean-Louis Borloo que Dominique de Villepin ne goûtent plus autant que cela cette manière de gouverner la France qu’affiche le désormais devenu Président de la République.
Comme si tout n’avait pas déjà été évident avant même que ces deux-là et tant d’autres n’accordent leur voix à ce jeune homme dont on a tant de fois décrit les qualités?
Il suffit de se référer à cette video indiquée en lien dans le précédent sujet de ce blog pour mesurer à quel point Emmanuel Macron multiple les déclarations contradictoires et constater à qui la France a été confiée!
Bien sûr que face à Marine Le Pen, le choix était restreint sinon déjà opéré. La candidate du Front National n’a pas su convaincre et encore moins lors du fameux grand débat qui l’a opposée à son rival.
La suite, on la connaît, Jupiter est monté sur son trône et en a fait son affaire sinon celle de qui a contribué à l’y installer.
Sous le précédent sujet de ce blog, un commentateur a indiqué le lien à une video. Dans cette video, on découvre comment oeuvrent cynisme et trahison.
De cynisme, il en avait été question ici, avec les déclarations de Georges Friedman au sujet de la Russie. Là, en l’occurrence, nous sommes en France avec Emmanuel Macron mais aussi avec son prédécesseur, François Hollande.
On pourrait tout aussi bien être en Grèce ou dans tant d’autres pays où les promesses électorales sont aussi vite oubliées qu’elles ont pu être formulées juste pour appâter l’électorat.
Faut-il donc être à ce point avide de pouvoir pour brader la confiance sollicitée par autant de candidats à gouverner?
Dénoncer les abus de droits humains comme s’y emploient tant de personnes engagées aux quatre coins de la planète alors que la confiance est piétinée jour après jour par autant de celles et ceux qui ont appelé à l’accorder?
Marteler à tout va combien les minorités sont bafouées alors que règne l’abus d’autant de personnes qui ont apporté leur soutien à une candidature qui leur semblait prometteuse?
Duplicité et mépris devraient-ils donc gérer notre vaste monde?
Poser ces questions est presque y répondre tant veille encore et encore l’espoir qu’enfin surgissent des personnalités dignes des peuples qui les ont appelées à les représenter.
Ce serait une touche d’humour, selon certains journalistes qui rendent compte de la présentation que fait Emmanuel Macron au Pape François de la délégation qui l’a accompagné au Vatican.
Cette touche d’humour, si elle en est, révèle plutôt une familiarité de ton du Président français alors que le cadre exigerait, sans doute, une posture plus formelle.
La liberté que s’arroge Emmanuel Macron de plaisanter peut être diversement ressentie.
Et l’attitude souriante de Jean-Yves Le Drian qui a tout de même tenu à préciser qu’il s’agissait d’une mafia morale, en a rajouté une petite couche en faisant, par là, allusion à d’autres types de mafia…
Bref, dans un cadre aussi protocolaire, il est en général préférable de ne pas sortir des clous.
Et puis, pourquoi, alors qu’il est en visite à l’étranger, le Président français en profite-t-il toujours pour dévaloriser les siens?
Car si on compte les fainéants, les rien et tant d’autres qui se sont vus méprisés par celui sensé les représenter, il y a de quoi rester perplexe.
France is back, lançait-il à Davos, en Suisse.
Mais laquelle, de France quand on décompte le nombre d’entre ses ressortissant(e)s qui sont si peu aux yeux de l’homme qui s’est mis en marche pour leur bien à toutes et à tous?
Plus rien à voir avec cette photo qui a fait le tour du monde et dont il a été question ici tandis que, ce même 21 juin, Genève accueillait le Pape François.
Là, non, le couple Macron et le Pape François, c’est du sérieux!
Remarquez, la célébration de la Fête de la musique dans la Cour du Palais de l’Elysée aussi! Tout de même, il faut y voir l’accès au public, l’ouverture, la culture pour tous!
Et la reconnaissance de paroles de chanson telles que Danse, enculé de ta mère, danse et d’autres rapportées ici.
Aux mamans de cautionner cet art rhétorique et musical! Enfin, aux parents 1 et 2 car il semble que désormais père et mère soient des appellations en voie de disparition?
Pour le reste, libre aux féministes ou autres femmes engagées pour l’égalité, le respect et tant de revendications qui leur tiennent à coeur, de ne voir là que du second degré!
Le Pape François, en ce 26 juin, avait sans doute d’autres sujets d’importance à traiter avec le Président de la République française plutôt que de s’arrêter à cette manière d’exprimer l’amour porté à la mère et à l’enfant.
Ainsi va la vie, diront les plus philosophes des philosophes…Aux croyants de s’arranger avec leur foi!
Juste un peu nationaliste, pas comme d’autres qui font honte à l’Union Européenne!
On sait de longue date combien sont hypocrites nombre de prises de position énoncées par telle ou telle instance. On le sait si bien que de plus en plus de citoyennes et de citoyens ne se mobilisent plus tandis qu’on les y appelle.
On le constate, entre autre, aux minables scores réalisés après chaque scrutin proposé.
Voici un bel exemple de ce monde politique, hexagonal en l’occurrence, qui ne cesse de s’en prendre à telle mouvance ou parti nationaliste sinon fasciste.
Le 11 juin dernier, le co-fondateur du parti social-nationaliste d’Ukraine a été reçu à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Certes, il l’a été en tant que Président du parlement (Rada) ukrainien.
L’homme n’en demeure pas moins connu pour son nationalisme, pour son antisémitisme et pour ses relations avec les milieux néo-nazis et fascistes ukrainiens.
Olivier Berruyer, qui tient le site Les Crises duquel a été prise la capture d’écran qui illustre ce sujet, avait prévenu de cette visite.
Je vous invite à lire l’ensemble de son article pour y découvrir ce qu’il en a été des honneurs rendus par la France à cette personnalité politique qui préside la Rada (parlement) ukrainienne.
Il est vrai, néanmoins, qu’il est bien plus aisé de conspuer une Russie qui compterait, dans les tribunes de ses stades, tant d’adeptes du nazisme alors que c’est par millions que ce régime a fait tomber les siennes et les siens.
Quant à la Crimée dont il est énoncé par ce grand humaniste qui préside le parlement ukrainien, qu’elle sera récupérée par son pays, il risque de se heurter à quelques résistance.
Pour rappel, voici ce que répondent la plus grande partie des Criméens quand on leur parle de cet avenir qui leur serait réservé.