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France

Politique, Religions

Droits humains, la belle affaire

La nouvelle est tombée ce jour, le Pape a donné son accord pour l’ouverture accélérée d’une procédure de béatification du Père Hamel, égorgé alors qu’il célébrait une messe en l’Eglise de Saint-Etienne en Rouvray.

De la cérémonie religieuse qui s’est tenue, ce dimanche 2 octobre suite à la réouverture de l’Eglise, il ne sera pas question ici, les médias en ont rendu compte.

Ce qui motive ce sujet est une pensée pour les Chrétiens d’Orient.

Dans un silence médiatique confondant, un nombre incalculable d’entre eux a été massacré.
Il existe, heureusement, des personnes qui n’ont jamais ménagé leurs efforts pour rappeler le sort d’une communauté en voie de disparition.

Ainsi en est-il, par exemple, de Patrick Karam qui ne cesse d’alerter sur les conditions dans lesquelles se trouvent autant de Chrétiens.

Honneur soit rendu à son combat contre l’indifférence avec laquelle l’Occident laisse mourir des milliers d’être humains.

L’an dernier,  Jean d’Ormesson s’est exprimé, lui aussi, sur ce qu’il n’a pas hésité à appeler génocide.

Pour tant de défenseurs de droits humains qui ne manquent jamais une occasion de s’élever contre qui les bafoue, on admire leur précipitation à dénoncer l’insoutenable.

Politique

Explosion en vue?

L’ouvrage est diversement présenté selon les médias qui en rendent compte. Si  Le Monde estime qu’il est moins cruel qu’on ne pourrait le penser, l’Express, pour sa part, le voit tel un coup de tonnerre:
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/patrick-buisson-sur-nicolas-sarkozy-les-secrets-d-un-livre-explosif_1834660.html
D’explosif qu’il est aussi qualifié, il n’est pas improbable, toutefois, que le livre de Patrick Buisson ne se transforme en pétard mouillé.
Certes, l’auteur de La Cause du peuple, (sic) n’en attend peut-être rien. Le fait est qu’il ne semble pas avoir laissé au hasard, ni le moment ni les circonstances de sa publication.
La politique est une affaire humaine. Tissée de passions, de combats, d’alliances et de contre-alliances, nul ne l’ignore.
Dans ce sens, rien ne garantit l’effet d’un brûlot de plus ou de moins dans le paysage.
Car il n’est pas certain que l’opinion publique réagisse encore à ce qui se présente comme révélateur d’autant de secrets ou autres manoeuvres et intrigues de la part de l’ancien Président français.
Il ne serait, en ce sens, ni le premier, ni le dernier du genre sinon le pis.
De là à admettre que la politique ne se résume plus qu’à quelques stratégies douteuses, il y a un pas qu’on souhaiterait, parfois encore, ne pas avoir à franchir. 
Cependant, chercher de la morale là où elle ne semble pas avoir vocation à se trouver, c’est peut-être comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
Alors, à suivre ou à zapper…

Politique

Complicité de crimes de guerre, si…

Le successeur de Laurent Fabius au Quai d’Orsay semble avoir bien appris la leçon.
Il ne souligne, certes pas comme son prédécesseur, la qualité du boulot fait en Syrie par Al Nosra ni d’autres propos concernant la présence sur Terre du Président syrien.
Le fait est que là-contre, plainte a été déposée, en son temps comme l’indique cet article du Figaro daté du 10 décembre 2014:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/10/97001-20141210FILWWW00263-des-syriens-demandent-reparation-a-fabius.php
Dans le cadre d’une de telles horreurs guerrières dont la Syrie est encore le théâtre, est-il vraiment utile de ne rappeler à leurs responsabilités que deux pays seulement?
Quel intérêt la France trouve-t-elle à prendre à ce point parti?
Certes, il n’est pas attendu d’humanisme au-delà du raisonnable de la part d’un gouvernement quelconque mais tout de même, le début de ce qui s’apparenterait à du bon sens en devrait-il être à ce point absent?
Que reste-t-il au citoyen lambda face à de telles prises de position sinon de les déplorer?
C’est si peu.

Politique

La France entre un Président et l’autre

Les réseaux sociaux et autres fils de commentaires déposés sous tel ou tel article reflètent les humeurs et les positionnements d’internautes-citoyens.
De tout horizon, de toute forme de culture, on s’exprime et ce qui s’énonce est observé sinon scruté par toutes sortes d’instances de pouvoir.  Pour quels résultats sinon quelles fins, il paraît souvent difficile de le savoir.
En période de campagne électorale, présidentielle et/ou législative, les rencontres, débats, dossiers médiatiques et autres publications semblent indiquer la (bonne) santé de nos démocraties.
On y expose son point de vue, on y défend sa thèse, on y développe son argumentation, bref, on discute et on donne ainsi l’impression de vivre la liberté de pensée.
Il y a sans doute du vrai à cela. Mais en même temps, se pose toujours la question de savoir jusqu’où les jeux électoraux ne sont pas déjà faits. 
Et si tel ne devait pas être le cas, autrement dit, si rien ne pouvait prédire qui serait élu ou non, alors restera l’épreuve des programmes et autres promesses à tenir, une fois l’élection passée.
En France, une situation unique se présente. Un ancien Président tente de reconquérir sa place perdue pour l’actuel élu contre lui et désormais honni comme jamais aucun de ses prédécesseurs.
De Nicolas Sarkozy ou de François Hollande, la France trouvera-t-elle à dépasser ses rejets, on le lui souhaite. Mais pour quel candidat, c’est là que le bât semble blesser tant aucun ne semble en mesure de rassembler sinon d’incarner la fonction suprême.
Comme l’a dit l’un des invités de France2, ce dimanche à 13 heures15, tout cela est très triste :
http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/

Politique

La France, ses candidats des Républicains et leurs parrains

Ci-dessous* un premier aperçu, certes partiel, d’une France qui se prépare à ses primaires tandis que le pays vit sous tension sinon en état de guerre comme cela a pu être énoncé, en son temps, par le Chef normal des Armées.
Président de tous les Français -comme le rappelle la fonction qu’il exerce encore-, François Hollande n’a plus la confiance de tous, les sondages le rappellent régulièrement.
Qu’à cela ne tienne, il est là, impassible ou du moins le laisse-t-il paraître car nul sinon de très fidèles parmi les fidèles -et encore?-  ne peut savoir ce qui se passe dans la tête de l’actuel locataire de l’Elysée.
Cela dit et à toutes fins utiles pour qui serait curieux de savoir qui a accordé son parrainage à qui, le site de Franceinfo a publié leurs noms et le nombre de parrainage obtenus par les huit candidats en lice pour la primaire du parti Les Républicains:
* http://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/primaire-de-la-droite/info-franceinfo-primaire-des-republicains-quel-candidat-votre-depute-ou-senateur-a-t-il-parraine_1819173.html#xtor=EPR-51-[info-franceinfo-primaire-des-republicains-quel-candidat-votre-depute-ou-senateur-a-t-il-parraine_1819173]-20160910-[bouton]
On y découvre que Fançois Fillon devance Alain Juppé dans le nombre de soutiens acquis et suit Nicolas Sarkozy.
Que d’aucuns apprécient ou non Nathalie Kosciusko-Morizet pour telle ou telle raison de ticket de métro dont le prix lui aurait été inconnu, on peut malgré tout estimer sa présence au milieu de sept hommes.

Culture, Economie, Politique

Emmanuel Macron, Dominique de Villepin: (in)signifiant dénominateur commun

Comparaison n’est pas raison, voici une preuve de plus de ce qu’on appelle non sans condescendance parfois, sagesse populaire.

En France, on ne cesse de vouloir comparer Emmanuel Macron à Dominique de Villepin. Pour différentes raisons fondées ou non, c’est selon, bien sûr.
Cela dit, il y a près d’un an sur BFMTV, le second tenait des propos plutôt élogieux sur le premier en disant qu’il ne fallait pas « se passer d’un talent comme celui d’Emmanuel Macron. »

Le reste de l’émission ne manque pas d’allant non plus et donne le ton.

Néanmoins,  l’approche de la langue par algorithmes et autres diagnostics que privilégie Emmanuel Macron  est loin de celle que cultive Dominique de Villepin.

Si exploiter des données linguistiques pour séduire un électorat semble être le but visé par le candidat à la prochaine élection présidentielle, on ne se situe à l’évidence pas sur le même plan que celui des grands sentiments évoqués ici.

Mais que vive la démocratie qui confirmera jusqu’où sinon jusqu’à quand le ministre de l’Economie démissionnaire la vaudra bien!

Politique, Religions, société

Eté polémique, été meurtrier, l’islam en question

L’été aura vu naître, en France et ailleurs aussi, toutes sortes de prises de position face à l’islam. Certes, il n’aura pas été nécessaire d’attendre ces derniers mois pour que les réactions s’avivent face à cette religion.
Le fait est que les attentats et autres agressions dites de déséquilibrés ont d’autant excité les replis identitaires des uns et des autres.
En témoigne l’Allemagne qui a vu sa Chancelière accuser le coup lors des récentes élections régionales tandis que dans sa propre circonscription est arrivé en tête de scrutin le parti AfD, en français, Alternative pour l’Allemagne.
Philippe Bilger, ancien avocat général à la cour d’assises de Paris a publié un billet sur son blog qui mérite toute l’attention à lui porter.
Le désormais magistrat honoraire y expose, en effet, une approche nuancée et non moins explicite de l’islam en France.
En opérant une distinction entre islam meurtrier, islam provocateur et islamisation, Philippe Bilger sensibilise d’autant au rapport aussi varié que complexe qu’entretient la France, entre autre, à l’islam.
Il faut lire son approche d’un sujet qui semble ne plus pouvoir être abordé sans provoquer de remous:
http://www.philippebilger.com/blog/2016/09/lislamisation-de-la-france-lidentité-angoissée.html

Culture, Politique, Religions, société

De la Fondation des oeuvres pour l’islam de France à la Fondation pour l’islam de France

C’est en 2005 que la Fondation des oeuvres pour l’islam de France voit le jour et c’est Dominique de Villepin, alors premier ministre, qui la crée par décret.
La principale raison de ladite Fondation consiste à construire et à gérer les lieux de cultes d’entente avec les maires des communes concernées. Elle est donc reconnue institution d’intérêt public.
Très vite, cependant, des dysfonctionnements surviennent.
En octobre 2010, dans une question orale au Sénat, Jean-Pierre Chevènement -désormais appelé à diriger la Fondation pour l’islam de France- demande des explications à cet égard.
Mais la réponse qui lui est apportée ne lui convient pas:
https://www.senat.fr/questions/base/2010/qSEQ10101055S.html
Ne reste qu’à souhaiter que la nouvelle Fondation pour l’islam de France soit en mesure de dépasser et de surmonter ce qui n’a pu l’être avec la Fondation des oeuvres pour l’islam de France.
A découvrir comment certains se chargent déjà de développer la polémique au sujet de propos tenus par Jean-Pierre Chevènement tandis que l’on a mis en doute sa connaissance de l’islam, le sujet semble rester très sensible:
http://www.france24.com/fr/20160830-france-fondation-islam-chevenement-connaisseur-monde-musulman-railleries-twitter

Politique, Religions, société

Burkini, à qui profite la polémique

Burka, burkini, autant de sujets qui lassent ou déchaînent les foules, c’est selon.
Pointe de l’iceberg, le port du burkini ou non l’est au même titre que celui de la burqa qu’une initiative lancée en Suisse veut interdire:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/08/15/burqa-pointe-de-l-iceberg.html
Occuper l’espace médiatique, tel semble être l’enjeu d’autant de détracteurs ou de défenseurs de tenues vestimentaires qui, certes, référent à une religion si ce n’est à une idéologie.
Envisagé du point de vue de sa créatrice, le burkini, prend un autre sens:
http://www.tdg.ch/economie/entreprises/inventeur-burkini-voit-ventes-senvoler/story/11813573
Alors, le burkini version politisée, serait-il devenu un produit de la haine, comme elle l’explique dans une interview accordée au Guardian?
Produit, il l’est en tous les cas devenu.
De vente, pour la société qui en détient la marque, de pertes et profits pour autant d’autres médias ou instances qui en traitent.

société

Genève, fausse alerte à la bombe et réactions

Quand la Présidente du Salon du livre et de la presse de Genève, par ailleurs, journaliste, critique littéraire et déléguée à la politique du livre à Lausanne, fait part de son point de vue sur la fausse alerte à la bombe survenue à l’aéroport de Genève le 27 juillet dernier*, qu’en conclure?
Qu’elle ironise?
Qu’elle loue, au contraire, la démarche d’une femme jalouse dont elle écrit qu’elle serait une héroïne?
La remercier, comme elle s’y emploie, au nom de toutes les femmes démontre aplomb ou sarcasme, à choix.
Le fait est que toutes les femmes, si elles le souhaitent, auront de quoi s’interroger.
Non pas sur la fausse alerte à la bombe, ses raisons et ses conséquences qui ont été jugées* mais sur l’inspiration d’Isabelle Falconnier:
http://www.hebdo.ch/hebdo/chroniques/detail/meapasculpa-alerte-à-la-bombe-de-l’amour
 
*  http://www.tdg.ch/geneve/grand-geneve/auteure-lalerte-bombe-jugee-comparution-immediate/story/10645020