http://lelab.europe1.fr/nicolas-sarkozy-critique-a-nouveau-obama-puis-file-rencontrer-a-nouveau-poutine-2774216
Et voici l’Ancien Président français déclarer, dans une interview accordée à LCI, que jamais la France n’a été si soumise aux Américains:
http://lci.tf1.fr/politique/exclu-lci-sarkozy-jamais-la-france-n-a-ete-si-soumise-aux-americains-8753868.html
Et d’évoquer la relation avec la Russie et de rappeler les accords conclus avec le président Medvedev pour régler les suites de la guerre ouverte par la Géorgie contre la Russie en août 2008.
Certes, ces accords avaient été initiés par la France qui présidait alors le Conseil de l’Union Européenne et certes, les Etats-Unis en avaient été exclus.
Mais comparaison n’est pas raison et la guerre qui a opposé la Géorgie à la Russie n’a rien à voir avec celle qui a mis le feu au Sud-Est de l’Ukraine.
Nicolas Sarkozy, en évoquant la soumission de la France aux Américains, sait jouer sur la corde sensible de nombre de Français.
A quelle fin et pour quel crédit, l’avenir le dira-t-il?
France
http://www.directmatin.fr/patrimoine/2016-04-14/le-musee-du-quai-branly-rebaptise-musee-chirac-727294
Un grand humaniste…
C’est ainsi que Jean-Jacques Aillagon considère Jacques Chirac et il s’en explique ici:
http://www.telerama.fr/scenes/jacques-chirac-la-biere-le-jarret-de-porc-et-les-arts-premiers,144300.php#xtor=EPR-126-newsletter_tra-20160622
Le souvenir que laisse un Ancien Président ou tout autre personne est, certes, sujet à variations et peut, avec le temps, favoriser l’idéalisation.
Le fait est que l’image de lui qu’a donnée Jacques Chirac est très bien commentée par l’Ancien Ministre français de la Culture.
Et au-delà de l’invite à se rendre au Musée du Quai Branly -désormais augmenté du nom de Jacques Chirac- c’est le regard porté par l’Ancien Président français sur la diversité culturelle que nous livre Jean-Jacques Aiilagon
En ces temps où l’humanisme est sans cesse convoqué au nom de droits à respecter, méditer ce qu’implique un dialogue entre cultures est une priorité.
Deux réactions dont l’une est qualifiée d’incident par Le Figaro méritent réflexion.
L’une est celle de ce policier qui a refusé de serrer la main du Président Hollande et de son Premier Ministre Valls.
L’autre est celle d’une jeune femme qui a publié sur son compte Facebook ce qui lui est arrivé dans un bus à Toulon.
L’important écho médiatique qu’ont rencontré, tant le comportement du policier que le statut publié par la jeune femme ne relève d’aucun hasard.
Il correspond à des préoccupations partagées par nombre de personnes.
Les réseaux sociaux en sont la preuve qui affichent telle ou telle page de soutien au policier ou des dizaines de milliers de partage du statut de la jeune Toulonnaise.
A lire l’article consacré au refus du policier de serrer la main de François Hollande et de Manuel Valls, on lit une certaine relativisation du fait et de sa portée:
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/06/17/25001-20160617ARTFIG00350-un-policier-refuse-de-serrer-la-main-a-hollande-et-valls.php
De ce qu’il adviendra de l’entreprise de la jeune femme, l’incertitude domine.
Car c’est bel et bien le statut de plus en plus controversé de la femme et de son image auquel vise à sensibiliser la jeune Toulonnaise:
http://www.varmatin.com/faits-divers/bonjour-je-suis-une-salope-le-coup-de-gueule-de-maude-18-ans-insultee-a-cause-de-son-short-57501
On se fait fusiller à Orlando mais le refrain est aussitôt entonné, on n’a pas peur.
On assassine à Magnanville mais nos médias nous racontent qui est le « meurtrier présumé ».
Soit!
On le sait, tuer à l’aveugle au nom de l’Etat islamique, selon Bernard Cazeneuve, ne serait pas un délit…
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/06/27/ce-n-est-pas-un-delit-de-proner-le-djihad.html
En ce temps de jeûne à vocation spirituelle, on aurait sans doute attendu mieux que pareille boucherie.
En France, le débat sur l’identité s’invite dans le cadre des primaires du parti Les Républicains.
Avec son identité heureuse, Alain Juppé se positionne de manière optimiste.
Viser l’entente sinon l’harmonie plutôt que la confrontation reste néanmoins un choix habile.
Car l’espoir ainsi énoncé cultive un flou artistique sinon politique.
Et même si le candidat aux primaires du parti Les Républicains insiste sur le vocabulaire et distingue l’intégration de l’assimilation, la question de l’identité en serait-elle pour autant réglée?
Dans l’idéal et dans le respect d’autrui, la proposition du maire de Bordeaux trouvera sans doute ses adeptes.
Dans la réalité, l’identité heureuse semble davantage issue de projections sinon d’intérêts.
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/06/12/primaire-fracture-sur-la-question-identitaire-entre-alain-juppe-et-nicolas-sarkozy_4948868_4854003.html
Le 3 juin dernier, j’étais l’invitée de la librairie PAYOT Rive-Gauche à Genève pour présenter et débattre de mon ouvrage Eclipse d’un poète solidaire.
https://www.payot.ch/Detail/eclipse_dun_poete_solidaire-helene_richard_favre-9782917329863
A cette occasion, un bouquet de fleurs m’a été remis de la part d’un ingénieur français. Celui-ci, dans le cadre de sa profession, s’était rendu à Donetsk dans le Donbass, en 2015.
Sachant qu’il avait été invité à la présentation de mon livre, un député de la République de Donetsk avec lequel il est resté en relation, l’a chargé de me remercier de la mobilisation dont j’ai fait preuve en faveur d’une information autre que celle qui était majoritairement diffusée sur le Donbass.
Les fleurs qui m’ont été offertes, l’ont donc été de la part de cet élu.
Mon engagement dans le cadre de la guerre en Ukraine a toujours été accompagné du voeu de voir la diplomatie l’emporter sur les armes. Je m’en suis souvent ouverte dans mes diverses interventions dont la dernière encore, au Club suisse de la presse, le 2 mars 2016.
Ce soir, je suis invitée à m’exprimer sur Dostoïevski dans le cadre d’une soirée consacrée à l’épilepsie et l’expression artistique:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/06/04/ce-%C2%A0haut-mal%C2%A0.html
Entre l’approche que j’ai livrée de Dominique de Villepin, mon engagement dans le cadre de la guerre en Ukraine et mes interventions sur Dostoïevski, le lien passe par la relation qu’entretiennent entre elles la vie, la culture et la langue.
Un échange animé de plus de soixante-dix commentaires s’est développé sous un précédent sujet de ce blog:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/05/27/bible-coran.html
Comme les intervenants se sont éloignés du propos à traiter pour viser peu à peu la problématique israélo-palestinienne, voici un point de vue qui exprime la lassitude à l’égard d’attitudes et de postures prises à cet égard.
Au-delà de l’anaphore qui caractérise le propos de Pascal Boniface, c’est la mise en avant de contradictions qui est à retenir.
Car ce sont elles qui enveniment le plus souvent les débats. Le deux poids deux mesures passe, en effet, souvent mal et l’entretenir n’est source que de nouveaux conflits.
Ce géopolitologue français dirige l’Institut de recherches internationales et stratégiques, IRIS.
C’est sur le site de cet Institut qu’est paru l’article, le 19 octobre 2015:
http://www.iris-france.org/64766-yen-a-marre/
Les ouvrages sont de genres bien distincts.
L’un est celui d’une mère qui s’adresse à ses deux filles, l’autre est une approche de la langue inspirée par une personnalité qui a évolué dans le monde politique.
De points communs entre ces deux livres, il n’y en a sans doute aucun.
Mais au regard du calendrier qui propose les présentations de ces deux ouvrages à deux jours d’intervalle, on y retrouve deux noms de personnalités françaises bien connues.
Le premier de ces noms est porté par l’une des deux filles auxquelles est dédié le livre écrit par leur mère, le second est porté par l’homme qui est au coeur de l’ouvrage consacré à la langue en milieu politique.
Le 1er juin prochain, en effet, Marisa BRUNI-TEDESCHI, mère de Carla SARKOZY, présentera son livre chez PAYOT:
https://www.payot.ch/fr/noslibrairies/nosevenements/evenement_payot/rencontre_signature_marisa_bruni_tedeschi-2846-2716
Le 3 juin prochain, PAYOT m’a invitée à débattre d’un livre qui évoque Dominique de VILLEPIN:
https://www.payot.ch/fr/noslibrairies/nosevenements/evenement_payot/rencontre_signature__helene_richard_favre-2830-2716
Deux univers, un monde… notre monde.
Le Brésil aurait-il une culture du viol?
Etrange approche d’un acte qui, cependant, semble se produire à répétition et selon divers scenarii.
L’un d’eux, par exemple, s’est déroulé dans un bus où, sous les yeux des passagers, une femme a été violée sans que personne ne réagisse.
Selon le site Metronews, qui relate l’horreur d’un viol collectif, une agression sexuelle aurait lieu toutes les 11 minutes:
http://www.metronews.fr/info/bresil-la-video-du-viol-collectif-d-une-adolescente-inquiete-avant-les-j-o/mpeB!hfZ6oIwuULMI/?utm_medium=Social&utm_source=Twitter&utm_campaign=Echobox&utm_term=Autofeed#link_time=1464457346
Quand on sait que dans le seul cadre de la violence conjugale, en France, une femme décède tous les trois jours, ces constats sont éloquents:
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/01/29/01016-20160129ARTFIG00342-violences-conjugales-une-femme-meurt-tous-les-3-jours-et-un-homme-tous-les-145-jours.php
Violée, battue à mort ou quand la femme constitue pareil avenir pour l’homme, on est bien loin d’Aragon…
En commentaire -non publié- sous un précédent sujet de ce blog, un intervenant* propose de considérer comment une autre chaine publique d’information manipule l’information. Il s’agit cette fois de la chaine russe « Rossija 24 ».
Soit.
Mais lorsque l’on voit comment le sujet est présenté par Yann Barthès sur Canal+, on comprend que la déformation n’est pas que d’un seul côté. Cela, on le savait mais une preuve de plus nous en est donnée.
Car en matière de désinformation et de manipulation, nos médias et leurs spécialistes ou autres experts s’y entendent.
Alors, que des journalistes d’une chaîne de télévision russe s’y emploient à leur manière ne pouvait que réjouir le public convoqué par la chaîne de télévision française pour rire de ce qui doit être compris comme de l’humour.
A savoir, par exemple, ce qui est affiché comme portrait du directeur de la chaîne Rossia 24.
Pour la subtilité de l’approche, on attendra…
* commentaire de Vladimir Trofimov à propos de:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/04/12/diplomatie-et-chaine-publique-d-information.html