La terreur poursuit son programme.
Dans un hôtel considéré comme le plus sécurisé de Bamako.
A combien de remarques et autres conseils n’a-t-on eu droit ces derniers jours sur ce qu’il faut faire, ne pas faire penser, ne pas penser!
Comme si la terreur en avait cure.
La terreur a ses méthodes.
La terreur a ses cibles.
La France en est.
Alors?
L’union fait la force, dit le proverbe.
Puisse la France s’en rappeler et ne pas se diviser!
France
La France est sous le coup de la terreur.
Sa quête de sens est vive.
La solidarité s’aiguise mais les haines tout autant.
La polémique enfle autour du terme de guerre.
La politique a repris ses quartiers.
Si guerre il devait y avoir, puisse-t-elle ne pas être civile!
La terreur a heurté.
Blessée, la France est encore sans réponse.
La mort pour tous n’était pas au programme du candidat Hollande.
Pas davantage n’a-t-elle figuré à celui de son rival et prédécesseur.
Car il va de soi que la mort pour tous n’a rien d’une promesse de campagne.
Alors, de partout, surgissent des quêtes de sens.
Comment la mort a-t-elle pu ainsi frapper Paris?
On cite un tel ou tel autre qui se serait exprimé ici ou là et aurait prévenu.
De quoi?
Et pourquoi n’aurait-il été entendu?
La terreur qui s’est abattue sur la France a aussi frappé ailleurs.
Elle a endeuillé la Russie, elle a endeuillé le Liban.
La paix tombe et gagne autant de pays et de coeurs blessés!
http://denyaleto.livejournal.com/90374.html
Donetsk, dans le Donbass, au Sud-Est de l’Ukraine encore en guerre, a rendu hommage aux victimes des actes terroristes qui ont frappé Paris.
Le lieu où se sont recueillis les habitants de la ville ne relève d’aucun hasard.
Il s’agit de l’hôtel Park Inn où séjournent les représentants de l’OSCE.
Cet hôtel Park Inn est le seul endroit qui abrite une représentation internationale au sein de la République populaire de Donetsk.
Les étudiants et les habitants de la ville ont tenu à rester jusque tard dans la nuit pour exprimer soutien, voeux et pensées à Paris et à la France.
Cette noblesse de coeur, d’âme et d’esprit soit entendue!
Pour la première fois de son Histoire, la France connaît des attentats kamikazes.
Ce genre d’actions, d’autres pays les vivent et les ont vécues de longue date.
Comparaison n’est pas raison.
Mais comparaison n’interdit pas de rappeler combien de vies ont été sacrifiées sur l’autel de la vengeance.
Face à la détermination aveugle revendiquée par les terroristes, la réalité de leurs actions ne laisse personne indifférent.
Si seulement politique et diplomatie avaient les réponses adéquates à apporter à de tels agissements, n’est-ce pas là le souhait de chacune et de chacun?
La France est en deuil.
Charlie sacré, Charlie souille.
Par ses dessins relatifs au crash de l’Airbus 321 dans le Sinaï, Charlie affiche ses valeurs.
Après avoir ému la France et le monde, l’hebdomadaire offense.
Etre Charlie, c’est bafouer la mémoire de disparus.
Etre Charlie, c’est salir un pays plongé dans le deuil.
Etre Charlie, c’est soutenir le cynisme.
Qu’aimer la Russie, aujourd’hui, suscite la controverse est un euphémisme.
Lors de la récente interview qui m’a été demandée par la chaîne de télévision russe, LifeNews, la question m’a été posée de savoir si je subissais des pressions.
Sans hésiter, j’ai répondu par l’affirmative.
Dans cette Europe si démocratique, il semble bien, en effet, que toute voix qui refuse de diaboliser la Russie soit vouée à la moquerie, au mépris quand ce n’est pas à l’insulte.
Par mes études de russe, j’ai découvert l’ex-URSS au milieu et à la fin des années soixante-dix, par mon oeuvre littéraire traduite en russe et publiée à Moscou, c’est la Russie du milieu des années 2000 que j’ai retrouvée.
Jamais, je n’ai eu l’outrecuidance de me poser en spécialiste de la Russie ni d’un quelconque autre pays de ce monde.
Si d’aucuns m’ont attribué cette compétence, c’est de leur propre chef.
Tout aussi bien m’a-t-on considérée comme naïve, ignare ou dans un autre registre, suppôt sinon agent du Kremlin.
Suissesse et Française d’origine, j’aime les valeurs qui m’ont été transmises.
Mais il me tient à coeur aussi, de partager avec mes compatriotes un regard sur la Russie qui soit moins orienté que celui qui domine la plupart de nos médias.
A l’heure où un drame frappe la Russie, les condoléances présentées par le Président français à son homologue Vladimir Poutine l’honorent.
Mais au-delà de l’émotion, demeure le climat détestable que l’Occident a créé vis-à-vis de la Russie et de son Président.
A suivre les informations que sont censés livrer les médias occidentaux, force a été et reste de constater combien de faits ont été déformés ou passés sous silence pour convenir à une propagande qui ne dit pas son nom.
Désinformer sur la Russie comme s’y emploient de longue date trop de nos journalistes accrédités entache leur fonction et trompe leur public.
Puissent ces tenants de l’information, un jour, lever le voile qui masque leur regard et le monde s’en portera, peut-être, un peu moins mal.
Sujet paru en page 23 de l’édition papier de La Tribune de Genève du 2 novembre 2015 sous le titre: La Russie à l’heure du deuil
L’incident diplomatique entre la Russie et la France, suite à la méprise de la première qui a cru voir un avion de chasse français approcher l’appareil qui transportait le président de la Douma à Genève, est clos.
Le fait est que la manière de rendre compte de cette affaire n’est pas toujours bienveillante, ni à l’égard de la Russie, ni envers la Suisse.
La Suisse entre dans des jeux qu’elle ne maîtrise pas et pour lesquels elle n’a pas la carrure, écrit Karine Bechet-Golovko sur son blog:
http://russiepolitics.blogspot.ru/2015/10/narychkine-et-la-grandeur-meconnue-de.html
Lire ces propos ne fait pas vraiment plaisir.
Malheureusement, les tensions au sein desquelles la Suisse se retrouve alors que l’Occident met une telle pression sur la Russie rendent, parfois, sa politique difficile à lire.
L’an dernier, la Confédération Helvétique a joué un rôle non négligeable avec la présidence de Didier Burkhalter, tandis que la Suisse présidait, par ailleurs, l’OSCE.
De nombreux sujets de ce blog ont été consacrés à l’opportunité qui était offerte à mon pays de se situer au coeur des débats avec la Russie.
A lire les commentaires qui suivent certains articles -sinon leur intitulé- tel celui du quotidien suisse Le Matin, indiqué en lien ci-dessous, on mesure combien le sujet reste sensible et suscite la polémique.
Rêver d’entente entre les peuple resterait-il un voeu pieux?
http://www.lematin.ch/monde/europe/f18-suisse-serait-approche-avion-russe/story/14324696
La poignée de mains qui fâche
Voici pour qui voudrait savoir comment se passe l’avancée des relations entre la Russie et l’Ukraine.
Voici qui devrait plutôt apaiser que dresser encore et encore des murs de haine entre deux pays voisins.
Voici que laisse un espoir.
Voici qui, en même temps, révèle comment se comportent les plus radicaux en Ukraine.
A lire ici:
http://fr.sputniknews.com/international/20151019/1018923591/ukraine-propagande-medias.html#ixzz3p0J1FkG9