On apprend que Laurent Fabius sera présent le 9 mai à Moscou pour les commémorations du 70e anniversaire de la victoire des troupes soviétiques sur l’Allemagne nazie.
Soit et bien lui en prenne.
Dans le même temps, néanmoins, la destruction possible des porte-hélicoptères français, Vladivostok et Sébastopol, est évoquée par une source proche du dossier.*
Aux très lourdes conséquences matérielles de ce feuilleton franco-russe, s’ajoute la sérieuse menace de voir se dégrader la relation entre Paris et Moscou et au-delà, celle de l’Union Européenne et de la Russie.
Car l’attitude développée par un Occident qui ose se dresser en rempart de la démocratie alors qu’il doit aux millions de vies russes sacrifiées d’avoir échappé au nazisme, relève d’une arrogance caractérisée.
Puisse le ministre français des affaires étrangères, lors de sa visite à Moscou, savoir s’en rappeler!
* http://www.lefigaro.fr/international/2015/05/05/01003-20150505ARTFIG00391-les-mistral-boulet-de-la-diplomatie-francaise.php
France
Le président français vient de conclure un accord officiel avec le Qatar sur la vente de vingt-quatre avions Rafale.*
Il est vrai que le Qatar, contrairement à la Russie pour laquelle la France a suspendu la vente de Mistral, est un pays bien plus fréquentable.
Aucune guerre n’entache la réputation qatari, on le sait.
Aucun soutien non plus à de quelconques mouvances terroristes ne discrédite le réputation de l’Emirat, qui en douterait?
Quant au sort des homosexuels, n’en parlons pas, tant il est nettement plus enviable que celui que lui réserve la Russie.
Au Qatar, les homosexuels risquent juste la peine de mort.
Mais il est bien plus acceptable de de signer avec le Qatar qu’avec la Russie.
La France, grande défenderesse des droits humains, c’est maintenant.
* http://www.francetvinfo.fr/economie/aeronautique/rafale/comment-la-france-a-reussi-a-vendre-ses-rafale-au-qatar_894051.html
En France, face à l’augmentation d’actes antimusulmans et antisémites, Manuel Valls a annoncé que ceux-ci seraient sanctionnés plus efficacement.
De même, y a-t-il ajouté les actes racistes et homophobes.
A comprendre donc, de ce plan de lutte de l’Etat français, que les actes christianophobes ne seront pas concernés.
100 millions d’euros sur trois ans seront ainsi investis pour une défense sélective qui exclut l’atteinte au christianisme, religion constitutive de la France.
On comprend d’autant la difficulté qu’ont eu bien des médias hexagonaux à commenter les actes de violence meurtrière et christianophobes qui se sont déroulés en Méditerranée à bord d’une embarcation de migrants se dirigeant vers la Sicile.
Car les actes criminels des migrants musulmans originaires du Mali, du Sénégal et de Côte d’Ivoire n’ont strictement rien de raciste puisqu’il ont visé des Chrétiens du Niger et du Ghana.
Pas davantage ne sont-ils antisémites ni homophobe non plus.
Ils répondent à la seule haine du christianisme, critère qui ne figure pas dans la sélection opérée par le chef du gouvernement français.
Certes, la France est un pays dit laïc.
Alors, en quoi l’Islam ou le Judaïsme devraient-ils y être mieux défendus que le Christianisme?
Sujet publié en page 17 de l’édition papier de « La Tribune de Genève »des 25-26 avril 2015
Jusqu’à quand va-t-il falloir lire des Je suis…?
Je suis…a été soudain Charlie.
Très vite, Je suis… est devenu l’emblème brandi après chaque carnage d’êtres humains.
Accepter le fait que l’homme ne soit pas un agneau pour l’homme semble à l’évidence impossible à tous ces Je suis…
Et pourtant, les massacres se poursuivent et leurs auteurs voient défiler tous ces Je suis…
Armés d’un verbe conjugué à la première personne du singulier de l’indicatif présent, ces Je suis…pensent ainsi refuser la terreur.
Les mots, certes, sont dotés de pouvoir.
Les élus de tous bords l’ont bien compris qui les ont, eux aussi, arborés dans les rues de Paris, en janvier 2015.
En France, on l’a compris et on l’a vu au mois de janvier dernier, on est attaché au principe de liberté d’expression.
Combien de Charlie, en effet, n’ont-ils défilé dans les rues pour le rappeler?
Est-ce selon ce principe que Nicolas Sarkozy se serait exprimé au sujet de François Bayrou?
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/04/08/25002-20150408ARTFIG00091-pour-nicolas-sarkozy-bayrou-c-est-comme-le-sida-quiconque-le-touche-meurt.php
Alors que l’on estime des sketchs de Michel Leeb qu’il devrait admettre leur dimension raciste, il y aurait de quoi,aussi,interroger la tolérance accordée à la culture de ces petites phrases tant prisées par un certain milieu médiatico-politique français.
Que cette petite phrase ait été dite ou non par le Président de l’UMP, la mettre ainsi en exergue comme s’y emploie Le Figaro interpelle, quoiqu’il en soit, le principe de liberté d’expression.
La France « pro-Poutine »
En voici qui aime le monde au point de vouloir le prévenir du danger vers lequel il court.
L’homme a accès aux colonnes de grands titres de la presse hexagonale mais ici, c’est sur le site du Cercle des libéraux qu’il s’exprime.
Dans une lettre qu’il destine à une France pro-Poutine, il conclut qu’en substance, soutenir Poutine équivaut à une plaidoirie en faveur du terrorisme islamiste.Une barbarie moderne à l’assaut de l’Occident.
Cet homme n’est pas un humoriste.
Il est Professeur de géopolitique ICN Business School Nancy et il s’adresse à une France idiote.
A lire ci-après:
http://www.lecercledesliberaux.com/?p=11488
Un crash d’avion après l’autre livre son lot d’inhumanité.
Tantôt et sans preuves, on accuse d’emblée, tantôt avec soi-disantes preuves, on énonce hypothèse après hypothèse, aussitôt muées, pour certaines, en thèses.
A la douleur de proches et de familles de victimes, s’ajoute une quête de vérité dont l’issue restera le plus souvent condamnée.
Quand les raisons des uns ne rejoignent plus celles des autres, la raison s’y perd.
Dans ce cas, les voeux deviennent bien vite pieux de vouloir accéder à la « vérité ».
Et pourtant, qui ne la souhaite?
Si des raisons d’Etat doivent dominer, l’avouer serait-ce les trahir?
Crash de l’A320,l’information suicidée
Si la thèse du suicide du copilote domine la plupart des médias, elle ne fait pas l’unanimité.
Tous les psychiatres ne partagent, en effet, pas cette approche qui rend Andreas Günther Lübitz responsable de la mort des passagers de l’A320 de la compagnie allemande Germanwings.
Dresser le portrait d’une personnalité au psychisme fragile et s’en emparer pour le rendre responsable d’un crash, même avec le recours au conditionnel d’usage,abuse et outrage autant les familles des victimes que celle du copilote.
Stigmatiser un homme comme s’y emploie bon nombre de ceux qui s’engouffrent dans la version qui se répète en boucle sans le moindre souci de ses incohérences, c’est bafouer l’humanité qui habite toute personne,même prête au suicide.
Sujet publié en page 13 de l’édition papier de « La Tribune de Genève »des 2-3 avril 2015
Crash de l’A320, zones de turbulences
Au fil des heures -et des jours- des indications ont été données à ce qui a pu présider au crash de l’A320 dans les Alpes de Haute-Provence, ce mardi 24 mars.
Vraies ou vraisemblables, convaincantes ou non, elles ne manquent pas de faire réagir.
L’hypothèse sinon la thèse du « suicide » du copilote semble vouloir s’imposer sinon être imposée par l’ensemble de la classe médiatico-politique.
Néanmoins, de faits réels en projections, on avance ou on brode, c’est selon.
Ainsi apprend-on que l’Airbus serait passé tout près du site nucléaire de Cadarache. De là à imaginer le scénario du pire, le pas a presque été franchi.
Le lieu précis de la chute de l’avion est lui aussi, sujet à discussion. On dit que l’appareil aurait d’abord touché le sol avant de prendre feu et d’exploser, ce qui expliquerait l’ensemble de débris projetés au-delà du lieu d’impact.
Quant à la nationalité des victimes, on relève que si,d’emblée,certaines d’entre elles ont été mentionnées, d’autres ont été occultées comme celle de trente Turcs.Pour d’aucuns, à cet égard,on frôle le « racisme ».
Le fait est que dans le contexte général actuel, les sensibilités sont à cran.
Dans ce sens, seule une information digne de foi serait susceptible d’apaiser des tensions bien inutiles en l’état.
Sujet publié en page 10 de l’édition papier de « La Tribune de Genève »du 13 avril 2015, sous le titre « On a presque imaginé le scénario du pire »
Quelques trois sites évoquent les liens que le copilote de l’Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings entretenait avec l’Islam.
Les informations délivrées à ce propos seraient-elles compatibles avec de quelconques actes à qualifier de racistes?
Le réputé Dreuz.info communique ainsi:
Crash de l’Airbus A320:la piste de l’attentat se confirme.
http://www.dreuz.info/2015/03/crash-de-lairbus-a320-il-ny-avait-pas-de-pilote-dans-lavion/
Un autre évoque une conversion à l’Islam d’Andreas Günter Lubitz, l’auteur du crash.
http://stthomasaquinasversusnasa.blogspot.in/2015/03/muslim-convert-co-pilot-andreas-gunter.html
Et là, on s’interroge sur l’héroïsme éventuel visé par le copilote:
http://www.thegatewaypundit.com/2015/03/breaking-german-news-germanwings-airbus-co-pilot-was-muslim-convert/
Souhaitons vivement à l’enquête d’offrir aux familles et aux proches des victimes de contribuer à apaiser leur douleur.
Condoléances à elles.