Les ouvrages sont de genres bien distincts.
L’un est celui d’une mère qui s’adresse à ses deux filles, l’autre est une approche de la langue inspirée par une personnalité qui a évolué dans le monde politique.
De points communs entre ces deux livres, il n’y en a sans doute aucun.
Mais au regard du calendrier qui propose les présentations de ces deux ouvrages à deux jours d’intervalle, on y retrouve deux noms de personnalités françaises bien connues.
Le premier de ces noms est porté par l’une des deux filles auxquelles est dédié le livre écrit par leur mère, le second est porté par l’homme qui est au coeur de l’ouvrage consacré à la langue en milieu politique.
Le 1er juin prochain, en effet, Marisa BRUNI-TEDESCHI, mère de Carla SARKOZY, présentera son livre chez PAYOT:
https://www.payot.ch/fr/noslibrairies/nosevenements/evenement_payot/rencontre_signature_marisa_bruni_tedeschi-2846-2716
Le 3 juin prochain, PAYOT m’a invitée à débattre d’un livre qui évoque Dominique de VILLEPIN:
https://www.payot.ch/fr/noslibrairies/nosevenements/evenement_payot/rencontre_signature__helene_richard_favre-2830-2716
Deux univers, un monde… notre monde.
Genève
Le nouveau Maire d’Oxford est musulman.
Pourquoi pas, après tout, il n’est pas le seul puisque Londres vient d’élire un autre de ses coreligionnaires à la tête de sa Mairie.
Ledit Maire d’Oxford a donc prêté serment sur le Coran.
Ici, à Genève, les élus de notre Conseil d’Etat prêtent serment sur la Bible.
Cela ne semble pas vraiment gêner certains alors même qu’ils se réclament de la laïcité ou, comme l’un d’eux, de l’islam:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2013/12/10/temp-8e351f3b052d51a2ccb910c274c71e3e-250748.html
On se demande, le cas échéant, ce que représentent de telles prestations de serment.
A moins que ces livres ne soient que de circonstances?
Le fait est que dans différents articles qui évoquent cette élection, il est rappelé que depuis 2008, à la municipalité d’Oxford, on ne parle plus de « fêtes de Noël ». On dit « fêtes de la lumière d’hiver ».
http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/3367390/Christmas-banned-in-Oxford-by-council-owned-charity.html
Alors, Bible, Coran, même combat sinon même référence?
Photo: E. Dutson
Le 9 mai dernier, des millions de personnes en Russie mais aussi dans d’autres pays du monde ont défilé, des portraits de leurs ancêtres en mains.
L’an dernier, lors du 70e anniversaire de la victoire sur le nazisme, nombre de personnalités politiques occidentales n’ont pas jugé opportun d’honorer l’invitation qui leur avait été adressée de commémorer l’événement.
Cela n’avait, bien sûr, pas empêché le cortège de défiler, comme chaque année depuis 2012 en mémoire de toutes celles et ceux qui sont tombés lors de la grande guerre patriotique, великая отечественная война, comme l’appellent les Russes.
Cette année, pour la première fois à Genève, a défilé le Régiment immortel, en russe, Бессмертный полк.
Honneur à autant de vies sacrifiées pour sauver l’Europe du nazisme.
La Socialiste Sandrine Salerno, alors Maire de Genève et qui participait à une manifestation pour condamner les violations des droits humains fondamentaux en Russie, se bat, en ce moment à Genève, pour l’égalité salariale entre hommes et femmes.
Très bien. Sauf que toutes et tous ne le voient pas ainsi.
Car l’argument de l’égalité salariale évoqué par Madame la Conseillère Administrative de la Ville de Genève vaut, à ses yeux, pour toutes les femmes, y compris celles qui porteraient le voile.
Ainsi estime-t-elle que les agents de l’Etat devraient pouvoir porter le voile.
A l’évidence, Madame Salerno, pas trop regardante sur la protection de mineurs telle que le stipule la loi contre laquelle elle a manifesté, ne l’est pas non plus sur l’appartenance religieuse affichée.
Exprimer son mécontentement face à une loi qui protège la jeunesse de pratiques sexuelles orientées et défendre le port du voile par les agents de l’Etat révèle les valeurs de cette élue.
En cas de conflit, qu’il soit individuel ou collectif, faire feu de tout bois pour attaquer l’autre semble être une constante.
Les stratégies à cet égard ne manquent pas et parmi elles, discréditer l’adversaire en est une.
Détruire son image est le but le plus souvent visé et les moyens mis en oeuvre sont à la hauteur du talent qui les exploite.
Ainsi en va-t-il de l’information dont on ose toujours et a priori estimer qu’elle repose sur des assertions ou des faits avérés.
Le problème est que toutes les sources ne sont pas toujours accessibles et le seraient-elles qu’elles ne sont pas systématiquement vérifiées.
Que cela soit par la confiance d’emblée accordée, l’absence de curiosité ou la paresse, on ne cherche pas forcément à savoir si ce qui est livré comme information est fondé ou non.
Ainsi et sans qu’on n’y prenne garde, se faufilent la déformation de propos et/ou de faits, leur énonciation orientée ou carrément, le mensonge.
Ces procédés ne datent pas d’hier, certes. Est-là une raison suffisante pour s’en accommoder?
Y réagir est une priorité pour qui ne souhaite pas de notre monde, qu’il ne se résume plus qu’à un théâtre d’ombres:
http://www.geopolitics-geneva.ch/node/83
« Leurs enfants resteront dans les caves du sous-sol »
Ces propos sont ceux de Petro Poroshenko que je relayais, le 8 septembre dernier, dans un sujet consacré au Donbass, cette région de l’est de l’Ukraine dont on ne parle plus beaucoup.
Alors que le monde entier -ou peu s’en faut- avait découvert la photo d’Aylan, gisant sur une plage turque, je rappelais le sort réservé aux populations du Donbass et le destin que le président ukrainien réservait à leurs enfants.
La question de savoir si les médias ne s’intéressaient pas assez aux conditions de vie des populations civiles du Donbass et plus précisément à celles de leurs enfants a enfin été posée.
C’était hier soir, dans le cadre du téléjournal de Léman Bleu qui a porté son attention à la soirée caritative organisée en faveur des enfants du Donbass, ce 23 janvier à Genève.
Je tiens à remercier les journalistes qui ont su prêter attention à la soirée caritative en faveur des enfants du Donbass qui aura lieu ce 23 janvier à Genève.
Il m’importe, ici, de signaler l’intérêt qu’ils ont montré à cet événement alors que souvent j’ai partagé avec eux les points de vue exposés sur ce blog.
Leur réaction indique, non seulement que le dialogue reste possible mais surtout, que l’intelligence et le coeur y ont leur place.
Merci à eux.
Tandis qu’en Ukraine, les cessez-le-feu et leur respect se suivent et semblent se ressembler, une délégation française des droits humains s’est déplacée dans le Donbass.
Emmenée par Jacques Clostermann, elle effectue une mission de reconnaissance de la situation afin d’en informer les Français, pour la plupart, dans l’ignorance de ce qui se passe réellement dans cette région.
Il a été souvent question, ici, de relever combien l’information livrée par les médias occidentaux dits mainstream était orientée.
Tandis que Monsieur Clostermann exprime sa consternation face à ce qu’il découvre dans le Donbass et qui a été à maintes reprises signalé ici, j’invite chacune et chacun à prêter attention à cet événement qui aura lieu à Genève, le 23 janvier prochain:
Cette dame lui réclamait la somme dérisoire de 2600 francs alors qu’il était en proie à tant de douleur et de désespoir. C’en était trop, le ton est monté et les insultes ont fusé de part et d’autres. Il voulait que cela cesse, explique Me Bonnant dont les propos sont repris par Fati Mansour, journaliste:
http://www.letemps.ch/suisse/2016/01/05/dominique-warluzel-tire-on-passe-une-bordee
Le fait est que pour une personne au revenu modeste, 2600 francs ne représentent pas une somme dérisoire.
L’emploi de ces termes est plus que regrettable de la part de l’ami et défenseur de Me Warluzel alors que déjà s’engouffrent dans la brèche ainsi ouverte, celles et ceux qui aiment à cultiver une vision du monde clivant milieux favorisés et non.
L’avocat genevois, actuellement en détention préventive, n’avait pas besoin de cela alors que la richesse ni la pauvreté n’ont quoi que ce soit à voir dans cette affaire.
Ce d’autant qu’à lire la suite des déclarations de Me Bonnant, Me Warluzel aurait été surpris de voir la police débarquer dans sa chambre d’hôtel. Parce qu’après le coup de feu, il avait chargé une autre employée de rattraper la gouvernante et de lui donner la somme réclamée.
Cela se conçoit et surtout démontre combien l’avocat genevois vivait enfermé dans sa souffrance.
Quoi que l’on pense de cet homme, de son train de vie et de sa célébrité, il mérite autant de respect que n’importe quel être malade.
On lit, ici et là, toutes sortes de propos tenus sur la culture sans jamais que le sens dans lequel ce concept est utilisé ne soit précisé.
A croire que tout le monde s’entendrait sur ce à quoi renvoie le terme de culture.
Que de malentendus, au contraire, cet usage lexical indéfini ne présente-t-il pas!
Et combien d’erreurs d’appréciation ne s’éviterait-on à en préciser le caractère!
Autant dire que récupérations tacites émaillent tout débat autour de la culture.
Et très vite, l’embrouille est assurée alors que l’implicite règne en maître.
Genève, ces jours-ci, vit au rythme de querelles sinon davantage encore, qui ont pour enjeu la culture.
Celle des uns dressée contre celle d’autres, c’est la politique qui mène le jeu.
Avec pour enjeu, désormais, une tête à couper.