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Politique

« L’adversaire », du Bourget à l’Elysée

Hier, lors de la traditionnelle interview du 14 juillet, François Hollande s’est félicité du compromis trouvé entre la Grèce et ses créanciers.
Aurait-il donc vaincu son adversaire? 
Son véritable adversaire?
Qui n’a pas de nom? 
Pas de visage? 
Pas de parti?
Qui ne sera pas élu et qui, pourtant, gouverne?
Cet adversaire, c’est le monde de la finance, déclarait le candidat Hollande le 22 janvier 2012 au Bourget.


Si le Président qu’il est devenu estime avoir mené ce combat qu’il annonçait pour être élu, cet adversaire peut le remercier.

Au peuple grec de savourer.

Culture

L’offensive européenne

Grec, Prix Nobel de littérature en 1979, Odysséas Elytis s’était un jour exprimé sur l’avenir de l’Union Européenne.

C’était au début des années 1980, à Rome:

Nous savons que l’idéal européen ne pourra pas se réaliser s’il ne prend pas appui, clairement, sur son socle spirituel, sur les bases des civilisations grecque et romaine, c’est-à-dire la Démocratie et le Droit, à quoi il faut ajouter l’esprit apporté par le christianisme.

Décédé en 1996 à Athènes, le poète aura sans doute déjà pu mesurer le peu d’écho que ses mots rencontraient auprès des instances de l’Union Européenne.

La voix d’Odysséas Elytis, comme celle de tant d’autres humains, a été étouffée. Il appartient désormais à ses compatriotes d’affronter l’idéal européen qui leur est proposé.

A lire cet article, on peut conjecturer de diverses manières. Il n’en demeure pas moins vrai que le peuple grec n’a pas encore capitulé.

 

 

Economie, Politique, société

« La crise grecque », fin et suites

On a tout lu, tout entendu, tout vu ou sans doute pas.
L’essentiel est qu’on nous l’ait fait croire. 
Car ce qui devait arriver semble bel et bien arrivé, la Grèce restera dans l’Union Européenne.
Avoir rendu le monde témoin, des semaines durant, de prises de têtes médiactico-lobbyistes, est-ce cela, la transparence de l’information?
Les avoir complétées d’interviews au sein de la population grecque, est-ce cela, la démocratie?
Le fait est que ce qui a été communiqué ce 13 juillet comme issue à la crise grecque ne libérera, au mieux, qu’un espace médiatique.
Et encore, rien ne l’assure.
A Delphes, la Pythie livrerait-elle déjà quelques bribes de réponses?
A suivre…

Non classé

Mourez en paix!

http://www.welt.de/debatte/kommentare/article139050294/Die-Ukraine-ist-wichtiger-als-Griechenland.html
Le cynisme humain ne date pas d’hier, on le sait.
Dans ce cas, la vie -humaine elle aussi- n’a plus grande importance,on le sait aussi.
Le trouver sans cesse confirmé génère divers sentiments allant de la révolte à la résignation, c’est selon.
En Ukraine, depuis les accords appelés Minsk2, la situation est loin d’être réglée.
Georges Soros s’est récemment exprimé sur le sujet comme indiqué par le lien qui figure sous sa photo ci-dessus.
Le financier admet le rôle prépondérant joué par Vladimir Poutine pour obtenir la paix entre les parties en conflit dans le Donbass.
Néanmoins, tient-il à préciser, il est indispensable que l’Union Européenne,plutôt que de se préoccuper de la Grèce, poursuive la pression à exercer sur la Russie.
Et ce, par tous les moyens.
Car le succès des accords de Minsk, c’est du passé, dit-il encore.

Culture

Libre

La liberté, il n’en a pas écrit que le nom. 
Son enterrement au cimetière a été interdit par le clergé.
Inhumé dans les remparts de la ville d’Heraklion, sur sa tombe, Nikos Kazantzakis a pour épitaphe:
 
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβαμαι τίποτα, είμαι ελευθεροσ  
 

Je n’espère rien, je ne crains rien, je suis libre
 

Economie, Politique

Grèce, une bombe!

La nouvelle a été publiée dans la presse grecque de ce week-end.
Des émissaires de l’Union Européenne et du Fonds Monétaire International ont proposé au gouvernement grec de déplacer les habitants des îles comptant moins de 150 habitants vers des lieux plus accessibles.
Inutile de dire l’effet qu’a produit cette annonce reprise en public par le ministre grec des Affaires Maritimes qui a ensuite évoqué une plaisanterie.
Or d’après des experts, il n’en serait rien. Le fonctionnement de ces îles serait estimé trop coûteux pour l’Etat grec.
Il s’agirait de 47 îles et îlots choisis par le gouvernement de coalition pour être cédés à des investisseurs privés. Déjà sous perfusion, voici la Grèce menacée de frappes chirurgicales.
Les effets collatéraux de Nobel, c’est maintenant!

http://www.fr.lapluma.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1415:le-nobel-lue-et-levacuation-des-iles-grecques&catid=58:opinion&Itemid=451
 
http://www.lepoint.fr/monde/iles-grecques-a-vendre-14-10-2012-1516752_24.php