Hier, lors de la traditionnelle interview du 14 juillet, François Hollande s’est félicité du compromis trouvé entre la Grèce et ses créanciers.
Aurait-il donc vaincu son adversaire?
Son véritable adversaire?
Qui n’a pas de nom?
Pas de visage?
Pas de parti?
Qui ne sera pas élu et qui, pourtant, gouverne?
Cet adversaire, c’est le monde de la finance, déclarait le candidat Hollande le 22 janvier 2012 au Bourget.
Si le Président qu’il est devenu estime avoir mené ce combat qu’il annonçait pour être élu, cet adversaire peut le remercier.
Au peuple grec de savourer.