Avez-vous passé des vacances en Albanie? Si oui, puissent-elles ne pas vous avoir laissé de souvenir tel que celui-ci.
Attablés à un restaurant, tandis qu’ils ont estimé trop longue l’attente pour recevoir leurs plats, des clients espagnols ont décidé d’annuler leur commande et de quitter les lieux.
Problème, le restaurateur n’a pas vraiment apprécié et les a poursuivis, muni d’un couteau de cuisine. Effrayés, les touristes se sont réfugiés dans leur voiture, qu’à cela ne tienne, le restaurateur s’y est agrippé alors même que la voiture démarrait.
Et voici que l’homme est resté ainsi sur le capot du véhicule à taper sur le pare-brise à mains nues tandis que le véhicule roulait… La scène, filmée de l’intérieur de l’habitacle, produit un effet assez saisissant.
En tous les cas, de quoi réfléchir à deux fois avent de quitter la table d’un restaurant où l’on a passé commande et décidé de tout annuler sinon, de manière plus générale, à se rendre en Albanie.
Mais ne généralisons surtout pas, comme ont dit ces Espagnols eux-mêmes au ministre des transport albanais qui les a reçus, tous les habitants du pays ne se seraient sans doute pas comportés ainsi.
Humanité
Qui est populiste, la question se pose après ce qui fait désormais figure d’événement médiatique alors qu’au départ, il ne s’agissait que d’un fait des plus ordinaires.
Le proverbe le rappelle, c’est dans les détails que se logerait le diable pour autant que ce dernier existe.
A découvrir la complaisance médiatique qui a relayé le « buzz » entourant Eric Woerth, c’est à se demander qui va dans le sens du poil populiste.
Quand tant de salive et d’encre sont générées par éditorialistes, chroniqueuses, chroniqueurs ou autres journalistes pour pointer sinon dénoncer le « populisme », c’est à se demander qui fait quoi et comment!
Une recherche avec le nom d’Eric Woerth suffit pour mesurer l’ampleur de l’écho médiatique suscité par la démultiplication des réactions à la photo de lui sur un glacier qu’il a publiée sur Twitter.
En pareil cas, on n’est plus dans aucune norme sinon celle du pain à distribuer et des jeux à assurer aux foules.
Vous avez peut-être échappé ou suivi ce qui est devenu une « affaire »?
Eric Woerth, ancien ministre français et actuel député et président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, poste sur Twitter une photo de lui prise sur un glacier, le Glacier du milieu à l’aiguille d’Argentière.
Pas de réaction immédiate sinon après que dans un deuxième twitt, il ne précise de quel glacier il s’agissait. C’est alors que tombe un premier commentaire, puis un deuxième et que, peu à peu tout s’emballe au point que les médias s’en mêlent.
Cependant, au lieu de vérifier le vrai du faux de ce qui circule au sujet de cette photo, non, les journalistes se contentent de relayer le buzz. Autant dire que l’information en prend un coup. Ou au contraire, se révèle!
Plus anecdotiques, les faits ne pourraient l’être. Rien de plus banal, en effet, que de publier une photo de vacances. Sauf qu’elle l’a été par une personnalité politique, ce que commente à la RTS, ce sociologue.
Ses explications valent ce qu’elles valent. .
Je vous propose de lire cette analyse qui, elle, montre avant tout comment fonctionnent réseaux sociaux et médias qui s’en rendent complices. Et à très juste titre, est évoqué le célèbre mythe de la caverne de Platon.
L’affaire Epstein, au-delà de ce qu’elle révèle de personnalités diverses impliquées, renvoie à différentes questions parmi lesquelles celle du rapport au corps et celle de l’impunité.
Lorsqu’une jeune fille se rêve mannequin et que des portes s’ouvrent à elle, toutes ne sont pas celles de l’Enfer sans pour autant non plus offrir d’accès direct au Paradis.
Nombre d’exemples en témoignent.
Aussi, des cas tels que celui de ce Français, proche de Jeffrey Epstein en son temps ne sont-ils représentatifs que d’eux-mêmes et non de milieux, en l’occurrence celui du recrutement de mannequins.
L’abus sexuel de mineurs n’épargne aucune profession, aucune catégorie sociale, aucune idéologie, aucune religion.
Il est le fait de déviances qui visent la personne. Et pas que celles d’hommes, les femmes pouvant elles-mêmes se rendre complices d’abus sexuels.
Mais que ces comportements soient démasqués, alors se met en place tout un système qui ne visera qu’à épargner les puissances auxquelles ils sont liés.
Aussi bien peut-on toujours s’émouvoir ou crier « plus jamais cela », l’impunité veille sur qui est à protéger. Aux victimes de s’arranger avec ce qu’on leur livrera en réponse à leurs plaintes…
Mort, pas mort, suicidé, pas suicidé…
Jeffrey Epstein alimente toutes les rumeurs.
A en oublier les moeurs de cet homme.
A en oublier quelles « élites » les partagent, ces moeurs.
A en oublier que notre monde est régi par nombre d’êtres de cet acabit.
A en oublier l’impunité qui les entoure.
A en oublier que tout cela risque bien de faire « pschitt »
A en vomir ou à s’y résigner, à choix.
Manifestations à Moscou et dans d’autres grandes villes russes, manifestations à Hong-Kong et réactions variées portées sur ces événements.
S’agissant des premières, à l’évidence, un mécontentement existe au sein de la population mais tout autant une certaine réserve par rapport à ces dizaines de milliers de personnes qui défilent dans les rues.
D’aucuns feront remarquer que par rapport aux près de 145 millions d’habitants que compte la Russie, quelques dizaines de milliers de manifestant(e)s ne représentent pas grand chose.
Pour les secondes, à Hong-Kong, ce regard porté par un royaliste sur son blog ne manque pas d’intérêt.
Il met, en tous les cas en évidence, les intérêts de l’Occident par rapport à la Chine et montre aussi comment se comportent certains artistes soucieux de préserver leur carrière.
Rien de très nouveau à cela, souvent intellectuels et artistes ont choisi leur seul intérêt plutôt qu’un engagement qui le mettrait en péril.
Pour le reste, on peut toujours chercher des points communs entre ces événements et le mouvement des gilets jaunes en France. On en trouvera.
Il y a néanmoins fort à parier qu’on discernera assez tôt, dans nos médias, qui condamner et qui pas.
Nombre de Français(es) et de Suisses ont en mémoire le massacre des Gardes Suisses du Roi du 10 août 1792.
Ce jour-là, Danton veut en découdre avec Louis XVI.
Il envahit les Tuileries où réside le roi et sa famille.Un premier assaut est maîtrisé par les Gardes Suisses auxquels Louis XVI ordonne de cesser le feu et de regagner leur caserne.
C’est alors qu’en cours de route, des centaines d’entre eux sont massacrés et mutilés.
De ce carnage et selon cet article de Swissinfo, Bonaparte notera que: «des femmes bien mises se portent aux dernières indécences sur les cadavres des Suisses».
Voici qui, à l’évidence, n’est pas à l’honneur de la gente féminine. Mais qui prétend qu’elle serait plus douce qu’une autre?
Associer violence et cruauté à telle ou telle partie de l’humanité est souvent peu conforme à certaines réalités difficiles à admettre.
Voici présenté un procédé médical duquel on ne sait s’il vise à soulager la femme ou s’il est destiné à réaliser des économies sinon à promouvoir et à rentabiliser une nouvelle technique.
Tout commence par le titre accrocheur: «une opération pourrait retarder la ménopause de vingt ans », alors qu’il s’agit, en réalité, de retarder les symptômes de la ménopause et non la ménopause elle-même.
Puis vient la description des avantages, le procédé profiterait « à des milliers de femmes qui souffrent de graves problèmes de santé, tels que des problèmes cardiaques et une ostéoporose affaiblissant les os ».
Tout autant, serait-il susceptible, ce même procédé opératoire, d’« améliorer la vie de millions d’autres femmes en retardant l’apparition des symptômes les plus courants de la ménopause.»
Et en conclusion, on apprend les « économie substantielles » qui seraient réalisées en termes de frais de traitement liés aux conséquences de la ménopause et le changement de « donne pour le traitement de la fertilité ».
En effet, l’opération consistant à préserver les tissus ovariens et à les stocker, les femmes auraient ainsi «potentiellement accès à des milliers d’ovules si elles décidaient plus tard d’avoir des enfants. »
A lire cet article où le bien-être de la femme paraît privilégié, c’est tout autant aux coûts de sa santé sinon à la promotion de nouvelles technologies que sa lecture sensibilise.
Tout est une question de perception de la vie et de sa valeur…
Décharges sauvages, ville jonchée de déchets, planète engorgée de plastique, plus belle l’humanité, on meurt!
Et c’est bel et bien ce qui est arrivé au Maire d’une commune française. Les faits se sont déroulés ce 5 août dernier à Signes, dans le Var, vous en avez peut-être eu connaissance.
Le Maire de la commune surprend des hommes en train de décharger des gravats de manière illégale sur un site naturel, il leur demande de reprendre le tout, ce qui a été fait.
Mais lorsque le Maire leur a dit d’attendre la police municipale, le conducteur de la camionnette a effectué une manoeuvre en marche arrière et a roulé sur l’élu qui se trouvait à l’arrière du véhicule.
Mourir en plein exercice de ses fonctions peut toujours être relevé pour dire toute l’estime portée à ce Maire. Il n’en demeure pas moins tombé sous le coup de la lâche négligence humaine.
Evoquer une politique de défense des droits humains à géométrie singulière tandis qu’un clitoris géant est convoqué pour célébrer la Fête nationale suisse à Genève qui, en même temps accueille autant de touristes de pays qui les bafouent, ces mêmes droits, voici que se lèvent des boucliers…
Deux commentateurs du précédent sujet de ce blog tiennent, en effet, à exposer l’étendue de leurs connaissances, l’un, en ne sachant pas lire et en prenant des touristes pour des migrants, l’autre, pour parler de Moscou et du Kremlin.
Serait-ce pour voler au secours de choix politique d’une Maire qui manifestait en son temps contre la « Russie homophobe »? On se réjouirait de la voir brandir une pancarte pour dénoncer avec autant d’ardeur les mutilations sexuelles.
Il semble bien que pour ce qui concerne certains pays, on préfère la réserve. Que celle-ci cache opportunisme ou intérêt ou les deux, aux concerné(e)s de s’interroger.