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Humanité

Culture, Politique, Religions, société

Genève à l’ombre de son château gonflable et de ses droits humains

Un article de la Tribune de Genève évoque la réaction d’un habitant, surpris par le clitoris géant érigé tel un « château gonflable » et invité d’honneur des célébrations de la Fête nationale suisse.

La Maire de la ville, apprend-on, soucieuse des questions de genre aurait tenu à mettre en valeur cette partie de l’anatomie féminine.

Soit.

Et que pense-t-elle de l’accueil réservé par cette même ville à autant de touristes issus de pays qui ont une autre conception de cette partie de l’anatomie féminine montée en « château gonflable »?

Que l’argent n’ait pas d’odeur, le proverbe nous l’a enseigné. Que cela se démontre dans cette Genève des droits humains n’est plus à prouver.

Pour rappel, ce sujet publié ici même et pas plus tard qu’hier évoque comment un grand pays occidental a réagi face à l’excision du clitoris et au crime d’honneur.

A méditer sous la voûte du « château gonflable »…

Culture, Politique, Religions, société

A propos de mutilations sexuelles

Une personne qui suit ce blog m’a transmis cet article que je vous soumets. Publié sur le site du Journal de Montréal, son intitulé à lui seul interpelle, L’excision du clitoris n’est pas barbare.

Signé Richard Martineau, chroniqueur controversé, le propos vise le regard porté sur des pratiques qui, de criminelles qu’elles étaient conçues ne le sont plus.

Car l’article pointe un passage relatif à l’excision du clitoris qui aurait été supprimé du Guide destiné aux nouveaux arrivants.

Que l’excision du clitoris soit qualifiée de criminelle relève d’appréciations d’ordre juridique. Le fait est qu’elle reste une mutilation aux conséquences aussi graves que douloureuses.

De là à ce qu’un jour cet acte soit interdit, bien des combats devront être menés et aboutiront-ils, rien ne paraît moins sûr tant les raisons avancées au nom du respect multiculturel prévalent.

Au point d’en arriver, parfois, à d’étranges contradictions entre luttes pour les droits des femmes et respect de qui les piétinent.

Culture, Histoire, Politique, Religions, société

LGBTIQ+, rebelotte…

Après la mise en une de la querelle entre LGBTIQ+, c’est non seulement à un éditorial que nous avons droit mais encore à une pleine page du journal paru ce 2 août, comme le montre la photo qui illustre le sujet.
Voici donc la journaliste de la Tribune de Genève nous expliquer ce qu’est une radicalisation au regard de ce qu’est le sens du débat, des fois que nous confondrions la première avec le second.
Et de nous avertir ainsi, en début de son éditorial intitulé « Transgenres: la guerre des méthodes »:

pour conclure ainsi son propos:

Merci de pareils éclairages destinés à nous sensibiliser à quoi, au juste?

Economie, Politique, société

A Greta Thunberg dans la mêlée

Chère Greta Thunberg,
Votre engagement, vous ne l’ignorez plus, est passé au crible, que dis-je, au peigne fin.
Pour autant d’esprits savants, il serait financé par un tel, instrumentalisé par un autre ou le même, profiterait à vos parents, mais tout autant à je ne sais quelle puissance occulte et heureusement révélée par ces vaillants éclaireurs.
Vous seriez en mains manipulatrices et entraîneriez à votre suite autant de pauvres hères à votre image devenus marionnettes, votre aura serait virale ou empoisonnée, rien n’a dû vous échapper de ce qui a été énoncé de votre action.
Quelles que soient ces réactions, quelles que soient les convictions sinon les certitudes qui les commandent, vous maintenez le cap.
Après tout, ces experts ou spécialistes en tous genres et autres vidéastes du net qui vous jugent, qu’ont-ils de plus ou de mieux que vous? Leur expérience? La qualité de leurs propos? La valeur de leurs idées?
Pour qui ne l’aurait pas lue, voici la réponse à Michel Onfray, d’Alice Afanasenko, docteure en littérature, enseignante et chercheuse autiste, membre de l’Association Francophone de Femmes Autistes.
Il y est question, entre autre, d’humilité. En la matière, force est de constater que nombre de celles et de ceux qui se sont exprimé(e)s sur vous en manquent cruellement. 
Bien à vous,
                           Hélène Richard-Favre

Culture, Economie, Histoire, Politique, société

Le poète, Venise et ses monstres

« Que c’est triste Venise » , chantait Charles Aznavour, « quand on ne s’aime plus ». Et que c’est triste Venise, quand on ne l’aime plus … ou trop. Ou tant qu’à vouloir la sauver du vieillissement de sa population on lui injecte des flots de touristes déversés par autant de monstres navigants.
En dépit de toutes les protestations, en dépit de toutes les recommandations de l’UNESCO auprès de laquelle Venise est classée patrimoine de l’humanité, au mépris de l’Histoire de la ville, ces embarcations appelées bateaux de croisière ne cessent de la rendre accessible à des dizaines de milliers de visiteurs.
Cet article de la Radio Télévision Suisse (RTS) explique la situation en parlant de « casse-tête ». 
A quand une intervention dans le cadre du Forum économique de Davos ou dans un parlement quelconque de pays étrangers à l’Italie pour sensibiliser les ressortissant(e)s de partout dans le monde qui se réjouissent d’aller saccager la lagune pour avoir vu Venise?
Et quelle polémique à plus soif aurait suscité pareil état de fait? Quelle mobilisation? Merci, si vous avez connaissance de références à cet égard, de les signaler et alors, la tristesse du poète, la tristesse de qui aime nature, culture et patrimoine en tous genres trouverait à s’apaiser.
En attendant, écoutons le grand Charles…

Politique, société

De Greta Thunberg à Alexey Navalny, elle court, elle court, l’info…

Tandis que la polémique autour de la jeune Greta Thunberg emporte les uns et les autres loin du sujet réel qu’est le changement climatique, voici un nouvel événement destiné à alimenter la chronique médiatique.
Moscou, vous l’aurez sans doute vu, lu ou entendu a connu une importante manifestation et autant d’arrestations estimées aussi illégitimes que l’a été le rassemblement convoqué par Alexey Navalny.
Pourquoi évoquer ces deux cas?
Parce que tous deux souffrent de récupération en tous genres comme cela arrive très souvent pour une actualité qui enfle et occupe l’espace médiatique laissant loin derrière elle les véritables enjeux à traiter.
Pour ce qui est de l’adolescente suédoise, se polariser sur ce qu’elle suscite de réactions parmi ses soutiens et ses détracteurs fait passer à la trappe les questions importantes que posent les changements climatiques. 
Par exemple et pour ne citer qu’elle, l’empreinte carbone laissée par les échanges de sms, mails ou messages transmis par Whatsapp ou autres applications dites « gratuites », qui s’en soucie vraiment?
S’agissant, maintenant, de Moscou et de sa récente manifestation, en voici une approche qui vous offrira un éclairage un peu plus subtil que le coup de projecteur qui lui est donné par tant de nos médias.

Politique, société

Greta, les jeunes et la vie politique française

On peut toujours critiquer du haut de son savoir qui se veut tel, l’invitation faite à Greta Thunberg de s’exprimer dans le cadre de l’Assemblée Nationale en France.
Il n’en demeure pas moins intéressant, pour qui le souhaiterait, de visionner le débat qui s’est tenu ce 23 juillet dernier à Paris en sa présence.
A ses côtés se tenaient trois jeunes Français et la paléo-climatologue Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe no 1 du GIEC. Le débat a été mis en ligne par LCP, la chaîne parlementaire française.
Bien sûr que le même jour, les députés français acceptaient le CETA. Bien sûr que les jeunes veulent souvent changer le monde. Bien sûr que l’avenir peut toujours paraître sombre aux uns et abordé sans conscience par d’autres.
Tout cela, on le sait depuis que l’humanité existe donc rien là de très nouveau à relever. Dans ce cas, que nous apporte cette séquence de la vie parlementaire française?
Certainement l’intelligence des questions posées et le respect affiché sans ostentation ni affectation excessive aux jeunes invités par les députés de tous bords politiques.
Les échanges entre les parlementaires et les adolescents ont eu quelque chose de plutôt inédit et dans ce sens, l’événement peut être considéré comme positif.

société

Sordide.

Un homme de 81 ans, d’origine suisse, est retrouvé décapité sur territoire français à quelques mètres de la douane de Ferney-Voltaire. Sordide fait divers rapporté par le Dauphiné et la Tribune de Genève.
Son cadavre a été découvert il y a deux jours alors que l’octogénaire helvète avait disparu depuis début juin. L’employé municipal à qui l’on doit cette macabre trouvaille, raconte et signale qu’il n’a «  d’abord aperçu que la cuisse alors j’ai pensé à un chevreuil. Puis j’ai vu le tronc et la tête, à environ 50 centimètres. Le corps était déjà très décomposé et de la tête ne restait que la boîte crânienne. L’homme portait un pull mais avait les jambes nues.»
La piste criminelle est envisagée mais le Parquet de Bourg-en-Bresse évoque aussi un « malaise »  qui aurait pu s’emparer de l’homme alors qu’il aurait satisfait un « besoin naturel » … « le corps ne portait ni pantalon, ni sous-vêtement. Le Parquet estime possible qu’étant donné son âge, la zone isolée où il a été retrouvé et le fait qu’il avait de l’argent sur lui, le défunt ait pu faire un malaise au moment de satisfaire un besoin naturel. » est-il énoncé dans la Tribune de Genève. 
Et puis, autre élément que le Parquet tente d’expliquer, la tête de l’homme -ou ce qu’il en restait-  déposée à côté du cadavre:
«Cela faisait certainement plusieurs jours qu’il était là, le corps était en état de putréfaction avancée, partiellement momifié. La tête a été retrouvée posée à côté du corps, mais nous n’excluons pas que ce soit le fait d’animaux»
Sordide fait divers avec une approche qui semble indiquer que satisfaire des besoins naturels en ville ou à la campagne soit à déconseiller le plus vivement qui soit…

Culture, Histoire, Politique, Religions, société

Bisbille entre LGBTQI+

En une de la Tribune de Genève de ce 23 juillet, cet article qui évoque un « malaise » en suscite un voire plusieurs autres.
D’abord, le fait d’afficher l’article en manchette des cassettes qui vendent le grand quotidien genevois interpelle. Ensuite, le choix du terme « malaise » indiqué dans le titre de l’article.
Car si le but de la mise en évidence d’un sujet d’actualité est d’attirer l’attention du public, cela semble bien avoir marché vu les différentes réactions que j’ai pu recueillir à cet égard.
Or après avoir pris connaissance de ce « malaise », plusieurs personnes se sont interrogées sur la raison de pareille importance accordée à un événement récurrent.
En effet, qu’on le déplore ou non, le Mur des Réformateurs de Genève compte plusieurs actes de vandalisme, celui qui semble créer un « malaise » s’ajoutant à la liste.
A lire l’article en question, il semble ressortir que l’importance à y accorder concerne les divergences entre groupes LGBTQ etc.. 
Les voici qui se disputent et revendiquent chacun leur part de reconnaissance? Et le public devrait être pris à parti de ce « malaise »?

société

Fictions et réalités

Ce blog traite en grande sinon en majeure partie de la médiatisation d’actualités socio-politiques.
En tant qu’auteure de fictions littéraires, j’aime confronter deux univers qu’on a le plus souvent tendance à opposer, celui de l’imaginaire et celui dit de la réalité.
Dans cet article de Telerama que je souhaite partager avec vous, sont présentés dix romans pour adolescents, je vous invite à prendre le temps d’ouvrir chaque lien qui renvoie à ces ouvrages.
Ne serait-ce que pour mesurer -et pourquoi pas comparer et discuter- les sentiments qui vous animent. Le mien a été tissé de joie et de nostalgie.
Car si je me suis réjouie de pareille offre destinée à l’adolescence, tout autant ai-je à l’esprit la réserve exprimée face à la fiction littéraire.
Or, aussi paradoxal que cela puisse être, elle traite de réalités. Mais c’est peut-être précisément la raison pour laquelle on s’en détourne…