capture d’écran Google images
Comme vous l’aurez sans doute toutes et tous constaté, l’indignation s’exprime d’un peu partout face au sort qui est réservé aux migrants.
Nul doute que personne d’entre nous ne souhaiterait se retrouver noyé au fond de quelque mer ou océan que ce soit tandis qu’elle ou il aurait tenté sa chance pour fuir détresse ou terreur.
Dans ce sens, nombre d’entre nous se sentent concerné(e)s et touché(e)s par autant de tragiques destins de celles et de ceux qu’on appelle migrant(e)s.
Mais en jouer et mobiliser la corde sensible de tant de citoyennes et de citoyens qui savent ce que misères et persécutions signifient?
Mais appeler à se montrer plus que solidaire, accueillant et convoquer autant d’âmes à atténuer les affres que subissent les rescapé(e)s de la noyade presque programmée tandis que des embarcations dites de fortune ne garantissent aucune traversée maritime sans risque?
Mais pointer du doigt la dureté de celles et de ceux qui, alors qu’ils ont offert leurs rives et leurs terres à tant de femmes, d’enfants et d’hommes, se voient encore jugés?
Voici le regard d’un journaliste qui n’est pas de celles et de ceux qui affichent sans vergogne leur identitarisme. Pas davantage n’appartient-il au camp de douteux complotistes. Et encore moins ne passe-t-il pour propagateur de fake news ou autres intoxes.
Renaud Girard nous rappelle le prix à payer pour risquer sa vie sur l’eau.
Lequel d’autant de ces femmes et de ces hommes, accompagnés d’enfants, a-t-il les moyens de se rendre dans ce paradis rêvé que serait l’Occident? 3’000 euros à verser pour y accéder n’est pas à la hauteur de toutes les bourses.
Alors?
Aux plus pauvres de ces personnes qui, elles, jamais n’auront l’occasion de se lancer à l’assaut de terres prometteuses, laquelle, lequel de tant de ces gouvernant(e)s et de leur relais, y songe encore?
Humanité
Juste un peu nationaliste, pas comme d’autres qui font honte à l’Union Européenne!
On sait de longue date combien sont hypocrites nombre de prises de position énoncées par telle ou telle instance. On le sait si bien que de plus en plus de citoyennes et de citoyens ne se mobilisent plus tandis qu’on les y appelle.
On le constate, entre autre, aux minables scores réalisés après chaque scrutin proposé.
Voici un bel exemple de ce monde politique, hexagonal en l’occurrence, qui ne cesse de s’en prendre à telle mouvance ou parti nationaliste sinon fasciste.
Le 11 juin dernier, le co-fondateur du parti social-nationaliste d’Ukraine a été reçu à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Certes, il l’a été en tant que Président du parlement (Rada) ukrainien.
L’homme n’en demeure pas moins connu pour son nationalisme, pour son antisémitisme et pour ses relations avec les milieux néo-nazis et fascistes ukrainiens.
Olivier Berruyer, qui tient le site Les Crises duquel a été prise la capture d’écran qui illustre ce sujet, avait prévenu de cette visite.
Je vous invite à lire l’ensemble de son article pour y découvrir ce qu’il en a été des honneurs rendus par la France à cette personnalité politique qui préside la Rada (parlement) ukrainienne.
Il est vrai, néanmoins, qu’il est bien plus aisé de conspuer une Russie qui compterait, dans les tribunes de ses stades, tant d’adeptes du nazisme alors que c’est par millions que ce régime a fait tomber les siennes et les siens.
Quant à la Crimée dont il est énoncé par ce grand humaniste qui préside le parlement ukrainien, qu’elle sera récupérée par son pays, il risque de se heurter à quelques résistance.
Pour rappel, voici ce que répondent la plus grande partie des Criméens quand on leur parle de cet avenir qui leur serait réservé.
Au risque de doucher la joie de mes compatriotes helvètes, il paraît tout de même important de revenir sur quelques images d’un match de football qui a fait leur fierté.
C’était hier soir, à Kaliningrad, l’équipe suisse affrontait celle de Serbie.
Tout un symbole, était-il énoncé ici ou là, tandis que la Nati compte quelques joueurs qui ont de fortes attaches kosovares tout autant que suisses, bien sûr.
Le fait est que l’aigle bicéphale mimé par deux buteurs est un signe que l’Association Suisse de Football (ASF) interdit comme le rappelait, d’ailleurs, cet article du grand quotidien suisse Le Matin.
Mais ces héros, dieux ou aigles du stade, ont donné à la Suisse d’accéder à la victoire contre la Serbie. Ainsi va le sport.
Quant à l’Histoire, eh bien, laissons-la … à l’Histoire, semble être le message, sauf erreur ou omission…
Ce 21 juin, le Pape foulait un sol calviniste et Paris ouvrait son Elysée au public
Vous avez sans doute toutes et tous appris, d’une manière ou d’une autre, comment la Cour du Palais de l’Elysée avait été ouverte au public?
C’était ce 21 juin dernier.
Tandis que, dans la journée, Genève accueillait le Pape François, Paris, fidèle à la tradition instaurée par l’ancien Ministre socialiste de la Culture Jack Lang, célébrait la Fête de la musique.
Or, si l’on sait bien que des goûts et des couleurs, on discute, je vous invite à lire cet article d’Agoravox qui explique en quoi et pourquoi la faschosphère se serait révélée. Et cet autre article duquel est tirée la capture d’écran ci-dessus.
On relèvera, au passage, la manière dont Christophe Castaner, délégué général de La République En Marche, incite ses followers sur Twitter, en guise de résistance, à partager au maximum la photo qui illustre ce sujet.
Cela dit, à lire la traduction qu’a donnée Quotidien de certaines paroles de chanson, telles que, par exemple,
T’es vénère parce que je me suis fait sucer la bite et lécher les boules,
on se rappelle, bien sûr, que la France -ou disons celle qui a accordé son suffrage et sa confiance à l’actuel Président- a porté au pouvoir un homme de grande culture.
La venue du Pape François en terre calviniste ne manque pas de faire réagir. Normal, au regard de l’Histoire et aussi des séquelles qu’elle n’a pas manqué de laisser.
Les gommer au nom du rassemblement entre « frères et soeurs » anime, néanmoins, plus d’un fidèle chrétien. Preuve en est l’invitation lancée au Vatican par le Conseil Oecuménique des Eglises (CEO) et qui vaut à Genève et à la Suisse d’accueillir la Souverain Pontife.
Notre chaîne publique d’information, la RTS pour ne pas la nommer, a rendu compte en direct de l’arrivée du Pape à Genève et de la cérémonie d’accueil qui s’est tenue au Conseil Oecuménique des Eglises.
En studio et autour de Darius Rochebin, quatre invités se sont exprimés. Les échanges ont été aussi courtois qu’intéressants.
Il est toutefois bien trop tôt pour prédire l’impact réel qu’aura cet événement déjà qualifié d’historique par bon nombre de commentatrices et de commentateurs.
Si un souhait peut être exprimé ici, ce serait celui de voir, enfin, se rejoindre les discours et les actes.
Car appeler à la réunion des Chrétiens est une chose mais les soutenir partout où ils sont mal traités, honnis, persécutés, une autre.
En effet, que penser d’un pays appelé Fille aînée de l’Eglise qui n’inscrit pas même la christianophobie dans son plan d’Etat?
Il en a été question ici-même.
Alors oui, s’unir pour privilégier l’amour du prochain est louable mais veiller à ce qu’il soit sans omission, tout autant!
Par RIA Novosti archive, image #216 / Boris Kudoyarov / CC-BY-SA 3.0, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=18133951
A la lecture de cet article, vous découvrirez une Russie raciste, mieux, ignare et carrément inculte.
En effet, sur les plus de 146 millions d’habitants qu’elle compte, il s’en trouve qui n’auraient jamais vu de Noirs avant que n’apparaissent, soudain, des joueurs de football à la couleur de peau différente de la leur.
Mieux, on nous explique ce qu’il en est d’incidents racistes dans les tribunes qui viseraient en priorité les populations caucasiennes (…) quand il ne s’agit pas de tendre le bras pour manifester son amour immodéré pour les idées du IIIe Reich.
Vous voilà ainsi au fait, le Russe serait enclin à tendre le bras pour manifester son amour immodéré pour les idées du IIIe Reich.
C’est vrai que Saint-Pétersbourg -autrefois Léningrad- avec ses près de neuf cents jours de siège imposé par la Wehrmacht qui visait à l’affamer, compte juste un million huit cents mille morts, une paille, en somme.
Autrement dit, rien de plus normal que le Russe tende le bras pour manifester son amour immodéré pour ces idées du IIIe Reich qui ont fait succomber les siens.
Et puis, quand ces idées du IIIe Reich sont affichées, par exemple, à Kiev, ne croyez surtout pas que l’Ukraine soit raciste, non, voyons! Ces idées du IIIe Reich ont animé autant de bataillons de la mort qui ont contribué à installer la démocratie tant souhaitée par les manifestants du Maïdan.
Rien à voir, donc, avec ces agitateurs nazis qui séviraient en Russie.
Aussi bien, avec ce genre d’article de Franceinfo, c’est bien au-delà de la russophobie qu’on se situe. C’est bien au-delà, aussi, de l’inculture. C’est dans l’abus du public, c’est dans l’outrage à la mémoire et c’est dans l’outrage à l’Histoire.
Donc, selon l’article indiqué en lien dans le précédent sujet de ce blog, un couple gay français s’est fait agresser en Russie.
On sait la propension qu’il y a, de la part de nombreux journalistes, à évoquer comment sont mal traités les couples homosexuels en Russie ou en Tchétchénie quand d’autres pays peu homophiles semblent, pour leur part, échapper aux unes médiatiques.
Mais là, par exemple, que penser de cette affaire de pédophile qui a visé des militaires français?
Rappelez-vous, c’est The Guardian qui en avait fait part le premier. Après quoi, une enquête avait été ouverte, la justice française saisie pour, en fin de compte, délivrer un non-lieu.
Comme l’écrit l’auteur de cet article qui interroge: pourquoi ne pas purement et simplement légaliser la pédophilie et la prostitution infantile dans le cadre des opérations extérieures françaises ? Ainsi ne serait-il plus nécessaire de faire semblant d’enquêter ou d’entamer des poursuites contre les violeurs dès lors qu’ils appartiennent à l’armée coloniale…
France2 avait consacré une de ses émissions Envoyé Spécial à l’affaire.
A l’époque, aucune décision de justice n’avait encore été rendue. Nous voici désormais au clair. Un peu comme dans le sujet traité ici et qui laisse entrevoir comment travaille la justice…
capture d’écran: SOFOOT.COM
En cherchant une image pour illustrer ce sujet ci-dessous, je découvre cet article. Or je m’apprêtais à écrire que certaines ardeurs russopobes semblaient s’être un peu apaisées. C’était sans compter la vigilance accordée à ce genre de cas à médiatiser.
Sans du tout cautionner la violence qu’il implique, j’aimerais tout de même dire, ici, que des citoyens russes hétérosexuels se font aussi tabasser et détrousser de tous leurs biens. Et cela, par autant de grands amis de la Russie et sans qu’aucun média n’en fasse grand cas.
Sélectionner les témoignages d’agressions comme s’y emploient encore et encore autant de journalistes ne relève d’aucune objectivité. On le savait, on le vérifie ici encore.
Alors, bien sûr, le refrain si souvent entonné qui consiste à dire qu’on aime la Russie mais qu’on la distingue de celui qui la tient d’une main qu’on n’hésite pas à considérer de fer, tout cela est bien connu.
Nombre d’émissions nous ont aussi expliqué comment Vladimir Poutine était parvenu au pouvoir, comment il s’était enrichi de manière cachée et comment nombre de ses opposants avaient été traités. Avec, preuves à l’appui, autant de témoignages à croire, cela va de soi.
Car dans les médias dits mainstream, les fake news, on ne connaît pas. Non, tout cela relève de sites conspirationnistes et complotistes, on l’a bien compris.
Et même, ces histoires qu’on nous raconte seraient-elles vérifiables et vérifiées dans leur authenticité, que nous indiquent-elles sinon que la conquête de sommets s’opère le plus souvent sans ménagement pour tout(e) rival(e)?
L’Histoire n’a cessé de nous le montrer. Dans ce cas, qu’il s’agisse de tel ou tel Président, chercher à le disqualifier apparaît relever de stratégies bien connues que nos valeureuses démocraties ne boudent pas non plus.
Pour en revenir à ce constat selon lequel un semblant de changement de ton pour parler de la Russie apparaissait, cela concerne au moins la Radio Télévision Suisse.
En effet, elle a proposé, outre son émission phare Infrarouge, une série de documents consacrés à six Suisses qui vivent à Moscou. Trois épisodes sur quatre ont déjà été diffusés, je vous en recommande le visionnement.
Pour la plus grande partie d’entre nous, nous avons envie, en tous les cas, d’avoir confiance dans les institutions de nos pays.
Tout autant considérons-nous utile de faire valoir nos droits, de vote, par exemple. Or que vaut un scrutin qui ne compte que trente pour cent de voix, quarante pour compter un peu plus large?
Au prétexte que l’abstention ne serait qu’à imputer à celles et à ceux qui considèrent qu’il ne vaut plus la peine de se prononcer pour tel(le) ou tel(le) candidat(e) ou pour tel ou tel sujet de scrutin, on règle ainsi le problème.
Alors oui, déconsidérer un droit qui vous est accordé est regrettable. Tout autant, le refus de s’interroger sur le choix opéré par ces personnes qui ne veulent plus s’exprimer dans les urnes.
Car elles sont sans doute démotivées, conscientes que ce qui se passe à des niveaux qui les dépassent, leur échappe.
Parce qu’on leur aura aussi fait comprendre, d’une manière ou d’une autre, que leur avis ou rien revenait au même.
Que faire, dans ce cas-là? Se lancer dans une lutte à la David contre Goliath? Certain(e)s s’y emploient avec succès variables à la clé.
Dans le précédent sujet de ce blog, il a été question de pédophilie.
A découvrir le document indiqué en lien par une commentatrice du sujet, on ne peut que comprendre comment fonctionnent certaines de ces institutions en lesquelles on aimerait tant pouvoir encore accorder note confiance.
Or il apparaît que des méthodes, si souvent reprochées à des gouvernements de pays vite qualifiés de dictatures, sont appliquées en nos si chères et valeureuses démocraties.
Exposer au public ce que vit un pédophile, Franceinfo s’y est employé. Un homme explique ses pulsions et comment il les sent de manière continue. On apprend qu’il a retrouvé travail et famille et qu’il respecte son suivi socio-judiciaire.
Très bien.
Dans ce paragraphe ci-après de l’article que je vous invite à lire dans sa totalité, l’homme explique comment il vit ses pulsions et le démontre même en direct à l’équipe de journalistes qui l’interroge.
« Tout en vous parlant, je regarde autour pour voir si personne ne peut me perturber. » Quelques minutes plus tard, un couple accompagné d’un petit garçon d’une dizaine d’années traverse la place du palais de justice de Nice (Alpes-Martimes) où il nous a donné rendez-vous. Stéphane interrompt la conversation. Il tire une paire de lunettes de sa chemisette. Grand et mince, il se voûte légèrement pour regarder. « Non, ça va, il est gros, je suis rassuré. » Lui préfère les jeunes garçons sveltes et musclés. La scène se répétera plusieurs fois durant la conversation. « C’est pire qu’une drogue, souffle-t-il. Quand je me vois de l’extérieur, je me trouve dégueulasse. Un gros porc qui a touché des enfants. »
Dire le dégoût que l’on se porte à soi-même est une chose. Une autre, de le vivre au quotidien. Car là, on se retrouve face à une fatalité. Tout autant, mesure-t-on les limites des réponses qui lui sont apportées.
Alors?
Si l’on exclut les solutions les plus radicales, ne reste qu’aux victimes à prendre sur elles les dégâts… ce qui semble être le cas pour ce qui concerne cet homme prénommé Stéphane de manière fictive.