La video proposée ici par Franceinfo ne manque sans doute pas d’intérêt ni d’objectivité de la part de certaines intervenantes. Mais ce qui ne manque pas non plus de retenir l’attention, ce sont les commentaires qui suivent l’article.
Oui, une certaine lassitude gagne le public et ne peut que desservir une cause qui a sans doute une réalité mais autant d’explications réalistes, elles aussi.
Certains commentateurs les relèvent, d’ailleurs.
A poursuivre sans cesse le même combat à l’aveugle face à des hommes qui seraient favorisés d’une manière ou d’une autre, n’augure pas forcément d’issue positive pour les femmes.
Nombre d’entre elles sont conscientes des différences de traitement qui existent entre elles et les hommes et y réagissent car oui, une femme doit prouver deux fois plus qu’un homme pour réussir. Claudie Haigneré l’avait déjà dit, cela.
Mais la lutte n’est pas toujours celle qui oppose une femme à un homme.
Dans le cadre de carrières, en effet et surtout lorsque les postes à pourvoir sont rares, n’importe qui est sujet à être écarté de la course.
Le sexisme n’est donc pas à voir partout.
Le favoritisme ou la préférence accordée à tel ou tel membre de telle ou telle mouvance est aussi de mise sinon plus souvent encore qu’un éventuel sexisme.
Humanité
Un admirateur devient un harceleur… Normal quand une religion devient une race, rien n’interdit plus les dérives
Il s’agit d’un homme ou plutôt non, d’une de ses oeuvres. L’affaire se passe en Allemagne et vise un poème d’Eugène Gomringer.
De père suisse et de mère bolivienne, il est le fondateur d’un courant artistique appelé concrétisme ou poésie concrète.
Pour qui souhaite en savoir davantage sur cet artiste et non des moindres, Wikipedia renseigne.
Or voici qu’un des poèmes d’Eugène Gomringer vient de subir le sort réservé à nombre d’hommes désormais dans le collimateur de la justice pour divers actes considérés relever d’agressions sexuelles.
Ce poème, qui a longtemps figuré sur le mur d’une Ecole de Berlin, au prétexte qu’il relève du harcèlement sexuel, doit donc disparaître de ladite façade qui l’avait jusque là accueilli.
De très nombreux médias ont rendu compte du sujet mais chacun à sa manière.
Aussi, apprend-on ici, par exemple, qu’un compromis aurait été trouvé avec l’artiste quand Le Temps, pour sa part, nous informe du nouveau lieu de résidence du poème.
Si un admirateur devient désormais un harceleur, la langue, les femmes et les hommes ont vraiment du souci à se faire.
Et si on voyageait, ne serait-ce que de manière virtuelle?
Cette video que m’a transmise une personne amie va vous emmener loin d’ici, en Extrême-Orient.
Suivre, sous les auspices d’ARTE, le cours du fleuve Amour -appelé aussi fleuve noir ou fleuve du dragon noir- nous transporte dans une nature époustouflante sans négliger quelques repères historiques.
Le nom de ce fleuve, Amour, si pour nous autres francophones, il renvoie à un sentiment fort, n’est en réalité que la transcription phonétique du russe, Амур.
Selon Wikipedia, ce terme serait d’origine bouriate et signifierait boueux.
Quoi qu’il en soit et si vous avez quelques 40 minutes à consacrer, laissez-vous porter par ces paysages, leur flore et leur faune, à découvrir si l’opportunité de se rendre sur les lieux n’est pas offerte, de mise, sinon d’actualité.
Ce sujet, je le dédie à toutes celles et ceux qui mélangent la France avec qui a été élu pour la présider.
A toutes celles et ceux qui parlent de la France en se limitant à ses gouvernants dont ceux qui ont été portés au pouvoir par un pourcentage d’électeurs tel qu’il ne représente en rien le pays.
A toutes celles et ceux qui ne réalisent pas pourquoi nombre de ses citoyens ont de réelles raisons de s’inquiéter.
Par exemple, imagineriez-vous l’une ou l’un des vôtres terminer ses jours dans des établissements dont voici comment il en est rendu compte ici?
Accepteriez-vous qu’après avoir oeuvré leur vie entière au bien être de leur pays, les vôtres soient condamnés à mourir « comme des chiens », ainsi que le dit une aide-soignante dont chaque minute est comptée, faute de budget suffisant?
Comment concevez-vous qu’un Président et son gouvernement puissent tolérer que celles et ceux qui ont consacré leur temps et leur énergie à leur pays y terminent leur vie de manière si misérable?
Non, la France, ce n’est pas ce Président qui laisse mourir ses concitoyens, faute de moyens financiers à mettre à leur disposition.
La France est un pays riche d’êtres de coeur. La France est un pays riche de ses régions qui, tout comme les personnes âgées, se sentent abandonnées. Il faut lire Richard Wehrli en rendre compte.
Après cela, peut-être, considérerez-vous la France de manière un peu plus réaliste et comprendrez-vous que nombre de ses citoyens aient de quoi se sentir inquiets.
Net refroidissement climatique entre femmes et hommes, Nicolas Hulot dans la tourmente…
Décidément, si le climat se dérègle, des comptes sont en train de se régler. Voici que sur la liste qui vise ces hommes qui auraient été des porcs devrait s’ajouter le nom de Nicolas Hulot.
Le climat change bel et bien. Mais ne se réchauffe décidément pas entre femmes et hommes.
Le ministre de la Transition écologique dans le collimateur de balances, rien ne semble plus retenir aucune parole d’être accueillie pour se libérer…
A la justice de faire son travail tandis que les médias s’activent dans un sens et dans l’autre.
Mais quel climat social! Quelles conditions imposées à toutes et tous par cette parole de femmes qui se recueille et se libère!
Autant de cas de viols et d’abus sexuels sont-ils à porter en justice, autant de supposés actes commis déferlent dans nos médias.
Quand nous parlera-t-on à nouveau d’amours réussies? D’amours épanouies et heureuses?
Seraient-elles donc en voie de disparition comme autant d’espèces que compte la nature au chevet de laquelle se penchent spécialistes et autres figures emblématiques telle celle de Nicolas Hulot?
Vous avez sans doute souvent entendu parler de réchauffement climatique. Or, à consulter divers sites qui en traitent, on constate une allègre confusion entre réchauffement et changement climatiques.
Si le réchauffement en tant que tel est un changement, tout changement, par contre, ne se résume pas à un réchauffement.
Cette nuance est loin d’être anodine.
Ce n’est tout de même pas tout à fait pareil d’évoquer un réchauffement ou un changement! A mélanger ainsi les termes, c’est la confusion qu’on induit dans les esprits.
Et cette indifférenciation sémantique renvoie à d’autres dérives du genre dans l’usage de la langue.
Aussi bien, a-t-on déjà relevé ici que le racisme ne vise aucun rejet d’aucune religion tandis que l’on voudrait voir un raciste en toute personne qui n’adhérerait pas, en l’occurrence, aux valeurs de l’islam.
Racisme et réchauffement renvoient à des réalités autres que celles qui constituent une religion dans le premier cas, un changement dans le second.
A tordre l’usage d’une langue, c’est la pensée qu’on égare.
photo, Erwan Castel
Un début février ordinaire? Pour nombre de personnes, peut-être.
Pour d’autres, les premiers jours de ce deuxième mois de l’année en cours auront été marqués de manière bien différente.
Mais qui le saurait si nous n’avions d’échos rendus de ce Donbass dont nos médias semblaient à nouveau se préoccuper il y a peu?
En effet on avait eu l’occasion de lire tel ou tel article, entre autre dans La Tribune de Genève. Immédiatement commenté de manière très diverse selon les appartenances dues aux forces en présence.
Car oui, malheureusement, il s’agit bel et bien de forces vu le caractère meurtrier qui les oppose encore.
Ce récit d’Erwan Castel, bien sûr et comme toujours, ne rencontrera pas l’unanimité. Mais le partager ici importe, ne serait-ce qu’au regard de la « convention de Genève » qui y est citée tandis qu’elle est bafouée.
Ainsi en a-t-il été de ce début février dans le Donbass, ainsi périssent autant d’innocents au nom d’intérêts savamment défendus.
Enfin, les Britanniques auront une chance d’emboîter le pas de cette France qui a su se mettre en marche pour élire un homme jeune, intègre, qui n’a pour but que le salut de son pays, pensionnés ou résidents d’établissements pour personnes âgées, entre autres grands favorisés de la marche, attendront, bien sûr.
Ce qui compte avant tout, c’est la jeunesse, le dynamisme, l’intégration de toutes les forces vives de la nation. Avoir travaillé toute sa vie et mourir à petit feu dans un lieu qui peine à subvenir à vos besoins élémentaires?
L’important est-il là?
Lorsqu’un pays se met en marche ou du moins, lorsqu’un jeune homme exhorte à le suivre et à lui faire confiance, s’y appliquer est le b-a-ba, qui en douterait encore? Il est cultivé, intelligent, brillant, même, pourquoi donc lui chercher querelle? N’a-t-il pas réussi à nettoyer l’espace politique saturé d’affaires? N’a-t-il pas affiché de réels dons de communication? Lequel d’entre tous ses prédécesseurs a-t-il réussi ce pari fou de conquérir l’Elysée en un an ou à peine davantage?
Ce n’est tout de même pas rien, non?
Dans ce sens, il est logique qu’outre Manche, un tel succès séduise. Et puis, ne l’oublions pas, à l’heure de la mondialisation, les grands esprits se rassemblent. Aussi, que ceux de Britanniques s’inspirent de ceux de Français ne peut qu’être favorable au grand élan planétaire qui se dessine pour le bien de toutes et tous, au cas où cela n’aurait pas encore été perçu.
Les oubliés de l’affaire? Qu’à cela ne tienne, voyons!
Entre coquille insistante, condescendance et mépris, on se demande où est l’inénarrable…
Le Midi Libre rend compte de la cérémonie de commémoration du 75e anniversaire de la bataille de Stalingrad organisée à Montpellier.
Il faut lire le ton sur lequel l’article est présenté et intitulé. Entre condescendance et mépris, l’émotion qui s’est emparée du journaliste a dû être conséquente pour que l’événement qui s’est tenu le 2 février, soit évoqué à plusieurs reprises en date du 2 janvier.
Et ce même intense état émotionnel a dû tout autant saisir la rédaction du journal qui n’a pas même relevé ce qui aurait pu être pris pour une coquille mais qui, dans le contexte, trahit tout le respect porté à l’Histoire et à la mémoire du sang versé. Il s’agit juste de celui de quelque vingt-cinq millions de Soviétiques, pas de quoi, sans doute, s’en laisser conter.
Ce qui importe est de mettre l’accent sur la visibilité de l’événement dans les médias russes, étant bien précisé que le premier d’entre eux y a accordé trois minutes, ce qui, en temps médiatique est non négligeable. De fait, qualifié par le journaliste d’inénarrable.
Paix aux victimes et que résonne encore et encore les accents de cette bouleversante chanson déjà évoquée ici
Telerama rend compte de deux documentaires qui sont consacrés à la chute de François Fillon, si on peut l’appeler ainsi, alors que rivalisent diverses autres manières d’évoquer ce qu’il est advenu du candidat du parti Les Républicains à l’élection présidentielle française de 2017.
Mesquineries, fourberies, mensonges, lâchetés, veuleries, trahisons, la liste n’est pas exhaustive de ce qui semble sans cesse au menu de luttes de pouvoir. Où qu’elles se déroulent, elles ne semblent lésiner sur rien qui vaille aux yeux de qui veut gagner.
Pas forcément des millions -pour reprendre le titre d’une célèbre émission de la télévision- mais pour devenir maître. Maître et pion en même temps tant une élection présidentielle est souvent susceptible de s’apparenter à un jeu de chaises musicales.
De plus en plus, en effet, il apparaît qu’une personnalité destinée à occuper la fonction suprême n’y soit portée que par qui y a intérêt et avant tout autre souci démocratique qui vaille.
Bandits, escrocs, filous ou voyous finissent, en général, en prison. D’autres sont plus habiles à l’éviter ou savent trouver les mots pour masquer les maux qui pourraient les y conduire.
De là à ne voir que des pourris en politique, non, surtout pas! Ce serait trop d’honneur rendu aux cyniques que rien ne décompose…