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Humanité

Politique, société

La vie, la terreur et quelles réponses?

Le Royaume-Uni est en deuil mais avant tout, les familles et les proches des victimes de l’attentat qui a frappé Manchester ce 23 mai.

A découvrir certaines réactions, on mesure combien varie la perception de tels actes.

Au-delà des appels à poursuivre sa vie sans prêter attention à la terreur, on sent aussi la révolte de celles et ceux qui incriminent leurs gouvernements.

Ce 29 mai, au programme de la rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine à Versailles, est prévue la question du terrorisme.

Espérer de cet échange qu’il débouche sur une alliance de forces à laquelle, de longue date, le Président russe a convié ses homologues occidentaux serait, peut-être, un début de réponse à apporter à la terreur revendiquée par l’Etat islamique.

En attendant, on pense à tant de familles meurtries.

Histoire, Politique, société

Autres temps… souvenirs

Une affaire avait fait grand bruit en son temps, elle avait inspiré un film.
Sorti en 1971, il avait été signé par André Cayatte et affichait, dans le rôle principal, Annie Girardot.
Mourir d’aimer s’était inspiré d’une histoire vraie, celle d’une professeur et de son élève. Entre eux deux s’était nouée une relation d’amour, elle, était âgée de 32 ans, lui, de 17.
La suite, on s’en rappelle, avait été tragique. Condamnée à douze mois de prison et cinq cents francs d’amende pour détournement de mineur, Gabrielle Russier aurait pu être amnistiée mais le Parquet avait fait appel.
Lors de la parution d’un ouvrage de souvenirs consacrés à cette affaire, le journal Le Monde y revenait dans un article, le 17 juillet 2006.
La France, qui vient d’élire son Président, sait aussi où et comment il a connu son épouse. L’histoire a été amplement racontée et, contrairement à celle qui a valu à Gabrielle Russier prison et suicide, celle d’Emmanuel et de Brigitte Macron a été perçue comme romantique et plus encore.
Dans une interview, un psychiatre italien estime que si l’idylle entre Brigitte encore Auzière à l’époque et Emmanuel Macron avait eu lieu en milieu ouvrier, elle aurait eu d’autres conséquences, plus proches de celles qui ont frappé la prof et son élève à Marseille, il y aura bientôt quarante ans.
On ne peut que se réjouir pour le nouveau couple présidentiel qu’il ait échappé à pareille justice. On ne peut, néanmoins pas oublier comment Georges Pompidou avait commenté la fin tragique de ce qui s’est appelé l’affaire Russier.

Politique, société

La France …

Il y a juste un an, le 7 mai 2016, je publiais un sujet en relation avec ce que d’aucuns évoquaient à demi-mots ou de manière plus affirmée.
Le titre, même mis entre guillemets avait suscité diverses réactions pour contredire ce constat établi par certains observateurs.
Deux semaines plus tard, je revenais sur le sujet avec une autre approche qui, elle, évoquait un pays en état de pré-guerre civile.
En ce dimanche 7 mai où, dès 20 heures, le nom de celle ou de celui qui présidera la France sera connu, analyses et autres projections fleuriront un peu partout et il s’en trouvera sans doute à annoncer des lendemains de couleurs variées.
Puisse la France trouver cette force de résilience dont on parle souvent à propos de personnes mises à l’épreuve!
Tel est bien le cas de ce pays squatté par autant de puissances qui semblent avoir décidé de longue date de son destin.
Certes, des millions d’électrices et d’électeurs se seront prononcé(e)s, ce jour, en déposant ou pas un bulletin de vote dans l’urne.
Ce qui sera fait de leur choix reste encore en attente. Et c’est ce qui déterminera le sort de la France.
Alors, qu’elle soit en état de pré-guerre civile ou de guerre civile à venir, souhaitons-lui avant tout de surmonter le heurt des forces politiques si opposées qui l’habitent et l’animent.

Politique, société

A voir et à revoir!

Dans ce paysage politique français actuel que toutes sortes d’adjectifs qualifient, L’Emission Politique de France 2, ce 4 mai au soir, a été comme une bouffée d’air à respirer à pleins poumons.
Plusieurs personnalités d’horizons divers s’y sont exprimées avec, pour la plupart d’entre elles, des positions personnelles marquées et argumentées.
Après le pugilat télévisé du 3 mai appelé grand débat, il était bienfaisant et bienvenu d’assister à des échanges de qualité.
C’est cette France-là qui porte encore l’espoir.
C’est de cette France-là qu’on souhaiterait le rayonnement. Or c’est à celle qui a placé l’un en face de l’autre deux présidentiables batailleurs que le monde entier a eu droit.
Que celles et ceux qui sont près à consacrer le temps nécessaire au suivi de ce rendez-vous politique proposé par France 2 le découvrent ici s’ils n’en ont eu l’occasion ce 4 mai! 
Il en ressort de nombreuses pistes de réflexion.
Cette France qui sait analyser, qui sait s’exprimer de manière sensible sur elle-même et sur l’état du monde, c’est elle qui laisse encore espérer du pays qu’il ne se consume pas en batailles meurtrières.

Culture, Politique, société

A 7 jours du second tour de la présidentielle française, entre questions et espoirs

En France, une tradition veut que littérature et politique aient souvent partie liée sinon rivalisent par rapport à un engagement personnel. Au point que certains ont avoué avoir hésité à choisir entre les deux. Tel a été le cas, pour ne citer que lui, de François Mitterrand.
Pour le reste, nombre de personnalités politiques ont été reconnues pour leur talent littéraire, le Général de Gaulle en fut mais de manière très diverse, en témoignent ces références.
Une autre personnalité du monde politique, autrefois diplomate et désormais avocat d’affaires, Dominique de Villepin pour ne pas le nommer a, pour sa part, non pas hésité entre les deux mais peut-être voulu pratiquer les deux avec le succès mitigé sinon l’insuccès qu’on lui sait.
Or le voici qui s’affiche en soutien d’Emmanuel Macron qui rappelle souvent tout ce qu’il doit à la littérature. En témoigne cette séquence télévisuelle intégrée dans un article qui ne manque pas d’intérêt.
Il y est en effet question de comparer les programmes culturels des deux candidats en lice pour présider la France.
Il apparaît néanmoins qu’elles ne semblent pas constituer de priorité ni pour l’une ni pour l’autre.
Aussi, ne reste-t-il plus qu’à espérer que dans cette bipolarisation assez radicale de la vie politique française, l’humanisme ne passe à la trappe.

Histoire, Politique, société

S’il vous plaît, dessine-moi un espoir…

Qu’on le veuille ou non, ce qui se passe en France avec le résultat du premier tour de l’élection présidentielle, reflète une situation dont les contours se dessinaient de longue date.
Les candidatures de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron pour briguer l’Elysée confirment ce qui se jouait en coulisses tandis que, sur scène, évoluaient encore tant bien que mal les incarnations de valeurs plus classiques de gauche et de droite.
Est-ce à dire qu’elles auraient vécu, la question se pose plus que jamais.
Que deviendront, en effet, luttes ouvrières et autres combats sociaux quand Marine Le Pen semble se poser en défenderesse d’autant de défavorisés et d’oubliés de la société?
Le nationalisme, avec elle, se voudrait protectionniste sinon patriote, garant de droits sociaux quand le globalisme mondialiste de son rival, au contraire, prône l’ouverture, voire le progrès pour tous.
Ces deux visions de la France opposent mais divisent surtout les Françaises et les Français qui n’ont pu encore s’y résoudre. Or elles sont désormais bien là.
Refuser le fatalisme d’un binarisme qui se substitue, en apparence du moins, au bipartisme qui a longtemps dominé le paysage politique français, c’est encourager l’espoir d’un avenir moins radical.

Politique, société

Gay Russia porte plainte.

On sait la propension qu’affiche nombre de nos élites médiatiques et politiques à fustiger le non respect de droits humains. On le constate à tous moments. Tout autant remarque-t-on la manière dont lesdits droits à défendre sont triés sur le volet.

Aussi, voici qui ne semble pas encore avoir mobilisé rédactions et officines de communication tandis que l’on découvrait, il y a peu, comment étaient réprimés les homosexuels en Tchétchénie.

En effet, souvenez-vous, il en avait été question ici-même. France2 y avait consacré le temps d’un reportage quand Le Courrier Internatinal, pour sa part, précisait encore comment Novaja Gazeta – ce media russe qui délivrait l’information- avait été traité en Tchétchénie.

Or voici que l’on apprend par Karine Bechet-Golovko que Gay Russia a porté plainte. On trouve l’information également sur la page Facebook de l’association.

Inutile de dire que cela ne semble pas avoir retenu davantage que cela nos rédactions. Aucune trace à cette heure, de cette information.

Madame Salerno, élue genevoise qui brigue le poste de Conseillère d’Etat appréciera, elle qui s’est tant mobilisée pour la cause LGBT.

Pour le reste, à chacune et à chacun d’en tirer ses conclusions. Le fait est que parler d’information en pareil cas dénoncé par les gays russes eux-mêmes, en dit déjà assez pour avoir de quoi méditer… pour qui le veut bien, évidemment!

Histoire, Politique

Puisse la France se rappeler ces mots gravés sur le monument du 2e régiment spécial russe!

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Enfants de France!
Quand l’ennemi sera vaincu et que vous pourrez librement cueillir des fleurs sur ces champs, souvenez-vous de nous, vos amis russes et apportez-nous des fleurs.

Ces mots, gravés sur l’un des monuments érigés en mémoire du corps expéditionnaire russe venu en aide à la France, François Hollande s’en rappelle-t-il? Lui qui, lorsqu’il a commémoré les soldats tombés au Chemin des Dames, ce dimanche 16 avril, a lancé un appel à la préservation de l’Europe, a-t-il un instant songé que l’ennemi n’était pas là où il voulait bien le voir?

Parce qu’à lire cet article, le silence observé par le Président français envers toute célébration qui eût mis la Russie à l’honneur, serait à imputer au début de la crise ukrainienne. Un article du journal Le Monde mentionne qu’il est le premier président de la République à avoir rendu hommage aux mutins du Chemin des Dames alors qu’il y a vingt ans déjà, il avait créé la polémique mais que Nicolas Sarkozy avait, lui aussi, voulu honorer ces soldats fusillés.

Quoi qu’il en soit, c’est sous sa présidence que la mémoire du corps expéditionnaire russe avait été honorée à Paris en 2011. Et c’est ce même monument que les soutiens du groupe punk russe avait estimé bon de saccager. Puisse, un jour enfin, l’amitié entre la Russie et la France se rétablir, ne serait-ce que pour que les mots, inscrits sur le monument, ne l’aient été en vain et que ne soit salie à jamais la mémoire des soldats russes morts pour la France.

Politique

Syrie, la terreur torpille même l’espoir

Imaginez-vous, dans un autobus prêts au départ vers l’espoir et soudain, tout vole en éclat.
L’attentat suicide, déjà qualifié de plus meurtrier qui ait été commis en Syrie, a fauché la vie de plus d’une soixantaine d’enfants.
Ce samedi 15 avril, ce sont, au total près de cent trente personnes qui ont été entraînées vers la mort par un kamikaze.
Une guerre, on sait son lot d’horreurs. Mais on sait aussi qu’un terme peut y être mis.
Là, ces bus étaient ceux qui devaient, justement, transférer des personnes d’un lieu à un autre selon un accord trouvé entre groupes rebelles et forces armées loyalistes.
Alors?
Si même une tentative qui s’inscrit dans un plan de résolution du conflit est sabotée par la terreur, combien d’autres encore devra-t-on compter jusqu’à ce que cette guerre prenne fin?
La France condamne fermement l’attentat, la formule est devenue telle qu’elle se vide peu à peu de tout sens.
En cette fin de dimanche de Pâques, une immense tristesse étreint.

Politique, société

Afghanistan, Tchétchénie, les infos à la une

Mise à part l’information selon laquelle une bombe a été lancée par les Etats-Unis en Afghanistan, une autre information fait le tour des médias. 
Elle a même figuré avec reportage à l’appui au 20 heures de France2 de ce 14 avril. Il est vrai qu’en ces temps guerriers, elle a toute son importance.
Ce d’autant qu’on a pu suivre, à Moscou, Dominique Derda, correspondant de la chaîne publique française qui nous raconte comment y sont traqués des homosexuels persécutés en Tchétchénie et venus trouver refuge dans la capitale russe.
Il est tout de même curieux que la France et tant d’autres qui relaient cette information soient si sensibles au sort, certes très peu enviable, de ces hommes alors que dans nombre d’autres pays de la planète, leurs conditions de vie sont loin d’être meilleures et c’est peu dire. 
Serait-ce que les documentaires soient plus aisés à tourner en Russie qu’ailleurs? Au Cameroun, à en croire cet article, par exemple, il y aurait pourtant de quoi aller enquêter.
A lire ce qui est expliqué de la cause homosexuelle dans le monde, on comprend qu’elle est loin d’être aussi simple que ce que nos médias veulent bien en dire.
A se demander si c’est réellement la cause gay qui les intéresse et pas plutôt certains pays. Le titre de l’article du Courrier International, en tous les cas, ne manque pas sa cible.