En ce jeudi de l’Ascension pour qui en connaît encore le sens tandis que les fêtes chrétiennes ne sont, pour certains, plus que d’énigmatiques désignations de jours de congé, on apprend qu’un concert sera donné sur le site de Palmyre libérée:
https://francais.rt.com/international/20110-musique-orchestre-palmyre-ruines
Peut-être que notre élue socialiste Sandrine Salerno, pourfenderesse de droits fondamentaux soi-disant bafoués en Russie alors qu’elle se pose en ardente défenderesse du port du voile pour les « agents de l’Etat » y sera sensible?
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/05/04/les-agents-de-l-etat-devraient-pouvoir-porter-le-voile.html
Palmyre, reprise aux djihadistes qui torturent et décapitent sans le moindre état d’âme tout ce qui gêne leur avancée, doit son salut à l’armée de celui que l’Occident bien-pensant a pris pour habitude d’appeler « dictateur sanguinaire» .
Soutenu par les forces armées russes, il a redonné au monde sa Perle du désert.
Difficile, en de telles circonstances, de ne pas penser à celui dont on a dit qu’il avait incarné Palmyre, je veux parler, de Khaled al Assaad auquel il a été rendu hommage ici:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/08/19/khaled-al-assaad-decapite.html
Humanité
En 2012, le Prix Nobel de la paix a été décerné à l’Union Européenne. Cette attribution, on s’en souvient, avait suscité nombre de réactions, favorables et moins sinon pas enthousiastes du tout.
A lire ce que Wikipedia énonce des origines de ce Prix pour la paix -traduit en français du testament d’Alfred Nobel- il devait être décerné à une personne qui aura accompli le plus grand et le meilleur travail pour la fraternité entre nations pour l’abolition ou la réduction des forces armées et pour la tenue et la promotion de congrès pour la paix.
A une personne…
A l’évidence, l’Union Européenne n’en est pas une, de personne. Et non seulement elle n’en est pas une mais elle se comporte sans la moindre considération des personnes.
Combien de décisions n’ont-elles été prises par cette institution, qui n’ont pas tenu compte des peuples qu’elle a soi-disant conduits vers la paix?
L’Union Européenne, Nobel de la paix, par ailleurs, s’est rendue complice de bains de sang non loin de ses frontières.
L’Union Européenne, en ce 2 mai, jour anniversaire du massacre d’Odessa, n’a pas honoré la paix dont le comité Nobel l’a distinguée.
En mémoire des victimes d’une guerre menée au nom de la démocratie, merci de lire avec attention cet article dont le lien s’affiche ici en bleu.
http://www.geopolintel.fr/article1008.html
Lors de la table ronde sur la désinformation qui s’était tenue au Club suisse de la presse, le 2 mars dernier*, il avait été question de ce qu’on appelle éléments de langage.
Voici un article, ci-après, que je prie chacune et chacun de lire avec la plus grande attention tant il montre comment se fabrique la réalité que l’on souhaite transmettre à un public grâce à cesdits éléments de langage
Quand on énonce, ici, que l’information est orientée, les réactions sont diverses. Rien de plus normal si et quand on a fait le choix d’une ligne à suivre que l’on n’est pas forcément enclin à remettre en cause.
Dans ce sens, nul(le) n’est obligé(e) d’adhérer aux propos tenus sur ce blog. Mais contester que l’information se fabrique selon certains intérêts et non selon la réalité de faits reste discutable.
Dès lors, quand un autre point de vue est livré, ici ou ailleurs, qui entre en contradiction partielle ou totale avec celui que la majorité de nos médias relaie, lui refuser tout crédit relève d’appréciations ou de choix personnels à défaut de quête d’objectivité.
C’est pourquoi, s’intéresser à des sources divergentes maintient l’esprit en alerte et favorise la nuance et la réflexion.
La version originale de l’approche proposée ci-après a été publiée en anglais sur le site indiqué au bas de l’article dont voici la traduction en français:
http://lavoixdelalibye.com/2016/04/28/comment-le-discours-mediatique-a-mis-a-mort-le-peuple-syrien/
* http://livestream.com/GvaPressClub/desinformation2016
Dans cette soupe médiatique que nous servent tant de journalistes occidentaux pour nous expliquer ce qu’est la Russie et ce qu’elle devrait viser à être, il existe quelques résistants qui refusent d’avaler ce plat quasi quotidien.
En voici un bel exemple, donné par un couple français.
Puisse son geste être relayé par le plus grand nombre tant il sort du cadre fixé par la politique des uns et des autres.
De tels cas ne sont pas uniques.
Nombre de personnes savent faire la part des choses entre ce qu’on leur impose comme regard et celui qu’elles privilégient au fond de leur coeur et de leur mémoire.
Une action telle que celle qui est à découvrir dans l’article ci-après en est une des plus belles preuves:
https://fr.sputniknews.com/international/201604201024407027-heros-russe-palmyre-legion-honneur/
On peut fonder des empires glorieux sur le crime, et de nobles religions sur l’imposture.
(…)
Les brigands seuls sont convaincus -de quoi?- qu’il leur faut réussir. Aussi, ils réussissent.
Charles Baudelaire, Mon coeur mis à nu
Publié à titre posthume en 1887, ce livre inachevé a été assimilé à des brouillons, voire à un journal intime, ce qui reste discutable.
Alors que notre monde se bat en quête de sens, la réflexion du poète interroge.
On sait la propension qu’ont certains individus à rejeter toute forme de pouvoir religieux ou politique au prétexte qu’ils seraient tous pourris.
Le sont-ils ou pas, le fait est qu’ils sont là.
Fondés sur des valeurs et des principes à défendre, tous clament leur légitimité. Et pour qui la menacerait, le recours à la force devient leur justification.
Dans nos démocraties, on dit le débat privilégié.
Il l’est sans doute encore pour la forme. Mais un pouvoir qui se veut tel, jusqu’où peut-il privilégier l’échange?
Mais quoi, face aux guerres, ne reste-t-il que les yeux pour pleurer, faute de mains encore à même d’arracher à la mort ses victimes?
Le Haut-Karabagh, appelé aussi Nagorno-Karabagh, connaît un regain de violence depuis le début de ce mois d’avril.
L’image ci-dessus en témoigne et d’autres encore, prises par Hakob Poghosyan dans le village de Talyche où les forces armées de l’Azerbaïdjan n’ont pas ménagé leurs efforts, encore moins, leur cruauté:
https://civilwarineurope.com/2016/04/04/haut-karabagh-les-crimes-de-guerre-des-soldats-azerbaidjanais-en-images/
Nombre d’observateurs s’accordent à voir la Turquie attiser les tensions demeurées latentes dans le Caucase du Sud quand d’autres, au contraire, y verraient plutôt la Russie.
La situation est analysée au regard des derniers événements qui ont vu se dégrader de manière notoire, les relations entre Turquie et Russie.
Quelles que soient les revendications et autres prétentions des uns et des autres, leur coût est élevé.
Il se chiffre, certes, en millions ou milliards de dollars mais en autant de tragédies humaines.
Les commentateurs n’y changeront rien, la sauvagerie a pignon sur Terre.
https://www.opinion-internationale.com/2016/04/07/harold-a-la-carte-conflit-au-nagorno-karabakh_42601.html
J’ai publié, ici et là, deux interviews de victimes de guerre.
Comme cela a été mentionné, le CICR est au courant de ce que subissent nombre de civils dans le Donbass. Cependant, leur devoir de réserve, sans doute, les réduit au silence.
Ainsi, ne lira-t-on jamais en une d’aucun journal ce qu’ont vécu Vitali ou Natacha pour ne parler que d’eux.
Cependant, voici les précisions apportées par Laurent Brayard en relation avec le témoignage qu’il a recueilli de Natacha:
–Bonjour, je suis l’auteur de l’article d’origine, pourquoi je ne filme pas Natacha et pourquoi ai-je changé son nom ? Mais parce qu’elle a de la famille en zone occupée par les Ukrainiens… Pourquoi sait-elle qu’il s’agissait de Pravy Sektor ? Parce ce qu’une unité de ce parti occupait son village et que les bourreaux lui ont dit. Pourquoi sait-elle qu’il s’agissait de vitamines ? C’est ce que les bourreaux lui ont dit, mais ce que je n’ai pas dis dans l’article c’est qu’elle avait l’impression qu’il s’agissait d’une drogue car elle indique qu’elle s’est trouvée indisposée et dans un brouillard à plusieurs reprises. Cette femme a été présentée à la délégation française et à l’avocat Jean-Josy Bousquet lorsqu’il est venu dans le Donbass, son témoignage est confirmé par « MOscou », il a été officiellement mis en page par la commission des crimes de guerre de la République populaire de Donetsk. Pourquoi ai-je choisi Natacha ? Par hasard, il fallait changer son nom. Encore une fois, elle a de la famille encore dans la zone occupée. Mais bien sûr, ceux qui ne veulent pas croire le peuvent et penser que je ne suis qu’un menteur, j’en ai l’habitude et j’accepte ces insultes, cela fait partie de ma mission dans le Donbass, avaler des témoignages terrifiants et être pris pour un dingue ou un menteur par des gens à l’autre bout du monde, c’est ainsi, mais je continuerai tant que je trouverai les forces.
Pendant ce temps-là, la fouille des papiers de Panama suit son cours…Il y a tant à chercher encore que le Donbass et ses crimes de guerre attendront!
Ce besoin de prendre des gants pour évoquer, soit le président syrien, soit le président russe est assez récurrent chez les éditorialistes ou autres chroniqueurs qui se risquent à ne pas suivre la doxa ambiante.
Voici qu’on parle de Vladimir Poutine comme de quelqu’un de brutal.
Cette façon de présenter un chef d’Etat semble vouloir amender le fait d’en dire malgré tout du bien.
Ce genre d’énoncé révèle l’approche feutrée de journalistes qui, certes, ont envie de se distinguer de la pensée dominante.
Cependant, comme soucieux de ne pas trop s’engager à défendre un homme qui inspire autant de spécialistes, les voici qui naviguent entre le besoin d’exposer leur point de vue tout en affichant bien le cadre moral à l’aune duquel ils le situent.
Cela se conçoit et on ne va pas se plaindre d’entendre, ci-après, un éditorialiste s’exprimer dans ce sens.
La question reste, néanmoins, de savoir si la brutalité est vraiment toujours là où on voudrait la situer.
A écouter ci-après:
http://www.rts.ch/play/radio/six-heures-neuf-heures-le-samedi/audio/ledito-poutine-fait-le-job-?id=7584388
Entre La France est en guerre de François Hollande, le Tous en terrasse clamé après les attentats du 13 novembre à Paris et la lettre d’une jeune-fille de Montréal qui répondait à ce slogan, on n’est qu’en présence de réactions dont peu sinon aucune ne risque d’impressionner les terroristes.
Quand Dominique de Villepin nous explique que la solution politique devrait être privilégiée, on aimerait le croire.
Or lorsqu’il déclare que face au terrorisme, il ne peut y avoir de victoire, le pessimisme semble prendre le pas sur tout autre forme de réponse:
http://trends.levif.be/economie/politique-economique/face-au-terrorisme-il-ne-peut-y-avoir-de-victoire-estime-dominique-de-villepin/article-normal-481847.html
Il va de soi, cependant, que ce constat ne peut être pris comme caution de tout acte terroriste quel qu’il soit.
Mais entre les déclarations tonitruantes des uns, le moralisme et la candeur des autres, on n’est pas plus avancé sinon loin du compte.
Un candidat au suicide est résolu. Sa détermination reste sourde à toute déclaration de guerre ou appel angélique quelconque.
Dans ce cas, limiter les dégâts resterait-elle la visée la plus pragmatique qui soit?
Mercredi 16 mars dernier, Infrarouge, émission de la chaîne publique d’information suisse RTS, s’est penchée sur la question des migrants:
http://www.rts.ch/play/tv/infrarouge/video/migrants-a-quoi-doit-on-se-preparer?id=7578162
Les intervenants ont tous apporté leur point de vue, le débat s’est déroulé de manière sereine.
Il n’en demeure pas moins que le sujet reste brûlant, quelles que soient les décisions qui seront ou qui auraient déjà été prises par les autorités compétentes.
Cet article ci-après, paru dans le magazine français Le Point, donne un éclairage qui met la Suisse en ligne de mire pour nombre de migrants:
http://www.lepoint.fr/monde/la-suisse-se-prepare-a-un-afflux-massif-de-refugies-15-03-2016-2025464_24.php
Rien n’est simple, en la matière, en attestent les diverses prises de position citoyennes -comme on dit- et politiques.
Humain, charismatique, qui ne souhaiterait se montrer tel?
Cependant, entre idéal et pragmatisme, s’immisce la crispation identitaire et culturelle.