Politique, société

Le monde, entre terrorisme et pragmatisme?

Entre La France est en guerre de François Hollande, le Tous en terrasse clamé après les attentats du 13 novembre à Paris et la lettre d’une jeune-fille de Montréal qui répondait à ce slogan, on n’est qu’en présence de réactions dont peu sinon aucune ne risque d’impressionner les terroristes.
Quand Dominique de Villepin nous explique que la solution politique devrait être privilégiée, on aimerait le croire.
Or lorsqu’il déclare que face au terrorisme, il ne peut y avoir de victoire, le pessimisme semble prendre le pas sur tout autre forme de réponse:
http://trends.levif.be/economie/politique-economique/face-au-terrorisme-il-ne-peut-y-avoir-de-victoire-estime-dominique-de-villepin/article-normal-481847.html
 Il va de soi, cependant, que ce constat ne peut être pris comme caution de tout acte terroriste quel qu’il soit.
Mais entre les déclarations tonitruantes des uns, le moralisme et la candeur des autres, on n’est pas plus avancé sinon loin du compte.
Un candidat au suicide est résolu. Sa détermination reste sourde à toute déclaration de guerre ou appel angélique quelconque.
Dans ce cas, limiter les dégâts resterait-elle la visée la plus pragmatique qui soit?

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