Browsing Tag

Humanité

Non classé

Crash d’un Boeing de FlyDubaï, Rostov-sur-le-Don en deuil

Nouvelle catastrophe aérienne, nouveau deuil pour autant de proches et de familles de victimes.
L’accident s’est produit tôt, ce 19 mars, dans le sud de la Russie.
L’avion, en provenance de Dubaï, transportait cinquante-cinq passagers et sept membres d’équipage.
Tous de nationalités diverses, on compte quarante-cinq Russes, huit Ukrainiens, deux Indiens et un Ouzbek, deux Espagnols, un Colombien, un Chypriote, un Kirghiz et un citoyen des Seychelles.
Une enquête criminelle a été ouverte.
https://francais.rt.com/international/17504-crash-avion-russie-victimes-details
Rostov-sur-le-Don se situe non loin de la frontière entre la Russie et l’Ukraine.
Au vu du contexte international, puisse tout doute être levé quant aux circonstances qui ont ôté la vie à ces soixante-deux personnes.
Puissent les leurs trouver soutien et réconfort.

Culture, Histoire, Politique

Valeurs et valeurs

Les femmes -en photo ci-dessus- ne conduisent pas, la loi de leur pays le leur interdit. Peut-être est-ce préférable pour elles, pour tout passager qu’elles véhiculeraient et tout autre usager de la route.
Mais la question n’est pas là. 
Elle est de savoir en quoi un service public l’est. La manière dont la télévision suisse romande a rendu compte des différentes législations relatives aux droits des femmes a été abordée sur ce blog dans plusieurs précédents sujets dont une lettre transmise à la RTS:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/03/09/lettre-a-une-femme-journaliste.html
S’il est important d’y revenir encore, c’est parce que ce soir du 8 mars dernier, l’usage du vocabulaire a été particulièrement choisi pour faire de la Russie, une fois n’est pas coutume, une championne.
Championne en matière de sexisme au travail, avec cette précision apportée par la journaliste selon laquelle, soi-disant qu’il faut les protéger.
Se fendre d’une interview de Vladimir Poutine comme s’y est prêté le présentateur vedette de la chaîne de télévision suisse romande pour en parler, le lendemain dans le journal Le Matin sert à quoi? A ajouter une personnalité à l’ensemble de celles qu’il aura pu rencontrer au cours de sa carrière?
A manifester son obstination personnelle? Sa patience qui l’aura fait attendre cinq ans pour interroger le président russe?
Qu’un journal comme Le Temps ne cesse de nous rappeler tout le bien qu’il en pense, soit!
Mais qu’un service public ne manque jamais une occasion d’égratigner l’image d’un pays avec lequel la Suisse partage une Histoire est significatif de choix de valeurs.
Leur prix n’est pas encore affiché. Puisse-t-il rester négociable, c’est tout le bien à souhaiter à la Suisse -et à l’Occident en général- faute de quoi, la voix du poète risque de se sourdre à nouveau…
https://my.mail.ru/mail/irenskop/video/2281/4504.html

Politique, société

Lettre à une femme journaliste

Madame,
Vous exercez une profession que vous êtes peut-être certaine de pratiquer au mieux et vous avez sans doute raison. 
Car votre évocation des droits des femmes dans le monde a été lumineuse.
Par les propos que vous avez tenus, hier soir au téléjournal de la RTS, c’est la mise en scène de l’information que vous avez illustrée:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/03/08/les-droits-des-femmes-en-arabie-saoudite-et-en-russie-nos-medias-se-disting.html
Etre reconnu pour service rendu à son employeur est un honneur.
Qu’il vous grandisse ou non, c’est l’information et le public auquel vous la destiniez que vous avez méprisés.
Bien à vous,
Hélène Richard-Favre

Histoire, Politique

L’Histoire des uns et des autres

Il est beaucoup question de la Russie, sur ce blog, cela ne semble en tous les cas pas échapper à mes chers détracteurs que je remercie d’intervenir, « from time to time » comme l’a écrit l’un d’eux sur un précédent sujet.
Oui, il me tient à coeur de parler de la Russie en d’autres termes que ceux qui l’évoquent dans nombre de nos médias.
La récente décoration accordée au Prince héritier saoudien par le Président français, si elle a pu être expliquée comme on le sait par Claude Askolovitch sur ITELE, n’en demeure pas moins un signe important des choix opérés par la France.
Que ses intérêts soient à entretenir, on l’a bien compris.
Que ces mêmes intérêts soient ceux de tout un peuple, rien n’est moins sûr. Et que ce peuple soit encore entendu, non plus.
Mais il est vrai qu’en démocratie, les possibilités de s’exprimer sont réelles. Les preuves en sont sans cesse brandies ou dénoncées.
Le fait est que la France affiche de plus en plus ses alliances.
Au point de ne plus hésiter, par la voix d’un de ses éditorialistes, à bafouer son Histoire et la mémoire de millions de morts qui ont contribué à la libérer du nazisme:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/03/07/la-russie-en-toile-de-fond-pour-justifier-la-legion-d-honneur-remise-au-pri.html
Certains, pour leur part, n’ont pas oublié et n’ont pas manqué de s’exprimer sur ce sujet, certes, très sensible:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2013/12/15/temp-970b2b2d6dbef38e8fc8727a8fb485f6-250951.html

Non classé

Les droits des femmes en Arabie saoudite et en Russie, nos médias se distinguent

En ce 8 mars, journée des droits des femmes, la RTS se fend d’un document sensé illustrer comment sont respectés lesdits droits par différentes législations dans le monde:
http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/de-nombreuses-legislations-discriminent-le-sexe-feminin?id=7556606
C’est tout de même merveilleux de constater que l’Arabie saoudite ne prive les femmes que du seul droit de conduire!
Et quand la journaliste poursuite et commente la manière dont la Russie traite les femmes, la messe est dite: 
La Russie est championne en matière de sexisme au travail sous prétexte, soi-disant, qu’il faut les protéger
En Russie, la fête du 8 mars est un jour férié et une fête nationale.Tout le monde la célèbre en offrant des fleurs, en envoyant des voeux, en partageant toutes sortes de moments chaleureux.
La RTS le sait-elle seulement tandis qu’elle informe et nous présente les femmes d’Arabie Saoudite seulement privées de conduire?
La photo qui illustre ce sujet est celle du site Algérie Presse Service qui évoque ces femmes russes qui se sont consacrées, avec brio, à des métiers traditionnellement considérés comme des métiers d’homme:
http://www.aps.dz/monde/38103-journée-du-8-mars-ces-femmes-russes-qui-défient-les-hommes

Politique, Religions

John Kerry « a demandé un temps de réflexion »

Donc si on comprend bien, émettre des réserves sinon des critiques vis-à-vis de l’islam revient à être raciste:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/03/18/l-islam-n-est-pas-une-race.html
Tuer des millions de chrétiens, par contre, oblige le secrétaire d’Etat des Etats-Unis à demander un temps de réflexion avant de pouvoir se prononcer sur ce que cela implique sur le plan linguistique.
En effet, Monsieur John Kerry n’est pas certain qu’assassiner des Chrétiens en masse soit un « génocide », nous apprend cet article:
http://coolamnews.com/j-kerry-nest-pas-certain-quassassiner-des-chretiens-en-masse-soit-un-genocide/
La quantité n’a jamais fait la qualité, nul ne le niera.
Plusieurs millions de Chrétiens torturés, violés et assassinés ne font pas de leurs bourreaux pis que toute personne critique de l’islam.
Donc John Kerry va réfléchir…
Pendant ce temps-là, les décrétés racistes islamophobes continueront d’être jugés et condamnés. 
Ouf, c’est déjà ça!

Politique, société

Information et informations

En cas de conflit, qu’il soit individuel ou collectif, faire feu de tout bois pour attaquer l’autre semble être une constante. 
Les stratégies à cet égard ne manquent pas et parmi elles, discréditer l’adversaire en est une.
Détruire son image est le but le plus souvent visé et les moyens mis en oeuvre sont à la hauteur du talent qui les exploite.
Ainsi en va-t-il de l’information dont on ose toujours et a priori estimer qu’elle repose sur des assertions ou des faits avérés.
Le problème est que toutes les sources ne sont pas toujours accessibles et le seraient-elles qu’elles ne sont pas systématiquement vérifiées.
Que cela soit par la confiance d’emblée accordée, l’absence de curiosité ou la paresse, on ne cherche pas forcément à savoir si ce qui est livré comme information est fondé ou non.
Ainsi et sans qu’on n’y prenne garde, se faufilent la déformation de propos et/ou de faits, leur énonciation orientée ou carrément, le mensonge.
Ces procédés ne datent pas d’hier, certes. Est-là une raison suffisante pour s’en accommoder?
Y réagir est une priorité pour qui ne souhaite pas de notre monde, qu’il ne se résume plus qu’à un théâtre d’ombres:
http://www.geopolitics-geneva.ch/node/83

Politique, Religions, société

L’islamophobie comme « stratégie »

Dans un récent sujet de ce blog avait été citée l’interview d’une sociologue algérienne:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/02/08/la-femme-l-islam-et-la-gauche-europeenne.html
Il était question, dans ses propos, du fait qu’il existait, dans l’islam, des centaines de lois différentes voire contradictoires. 
Mais, précisait Marieme Helie Lucas, les intégristes ont presque réussi à faire accepter l’idée que l’islam, c’est eux (…) et que quiconque s’oppose à leurs élucubrations supposément religieuses s’attaque donc à l’islam même.
Et d’ajouter que le terme d' »islamophobie » illustre leur stratégie: osez me contredire et je vous accuse de haïr l’islam. 
De dire, comme certains, que la réforme de l’islam doit venir de l’intérieur, à lire Marieme Helie Lucas et les combats qu’elle évoque, on comprend ce qui en résulte.
Les femmes récalcitrantes aux lois des intégristes ont été brûlées vives, torturées, décapitées, leurs têtes promenées en parade.
Si la sociologue parle surtout du sort des femmes, difficile de ne pas songer, par exemple, à celui qui était réservé à tout Allemand qui s’opposait au pouvoir nazi. 
Nombre d’Allemands ont été victimes du régime d’Hitler! Les a-t-on aussi invités à réformer les lois en vigueur de l’intérieur?

Culture, Religions, société

De « fables » et autres « fadaises »

On lit, on entend certains s’élever contre tels ou tels récits qui ne seraient que bobards ou autre opium à endormir les peuples.
S’emparer de la langue pour mener un combat ou rassembler ne peut s’imaginer, toutefois, sans éléments qui emportent l’adhésion.
Imaginer qu’elle soit totale est utopique, bien sûr mais une majorité à convaincre est toujours visée sans quoi, on prêcherait dans le désert.
Prêcher, terme qui renvoie à un cadre religieux mais dont l’usage l’a débordé. Car les convictions ne lui sont pas à lui seul limitées.
Ce qui indique combien la figure de qui prêche est reconnue dans d’autres contextes.
Dans ce sens, il serait judicieux de s’interroger sur la valeur que d’aucuns apportent sans hésiter à certaines prises de position pour en attaquer d’autres.
Affirmer de l’existence de Dieu, par exemple, qu’elle serait une fiction relève du même imaginaire que celui qui soutient le contraire.
Dans ce cas, considérer l’athée comme un croyant serait plus conforme et respectueux du mystère encore jamais élucidé de l’existence ou non de Dieu.

Culture, société

La langue, ce bien commun

Il est toujours intéressant de s’arrêter sur des concepts et d’en définir les perceptions. Car ce sont souvent elles qui déterminent nombre de malentendus.
Il existe, pourtant dans la langue, ce qu’on appelle le sens commun. Mais l’on ne peut empêcher les subjectivités de s’en mêler.
A cet égard, il est fréquent d’entendre quelqu’un défendre bec et ongle l’usage d’un terme alors qu’il en est un d’ordre collectif et dont les règles sont fixées.
A une époque où l’on prône le respect à apporter à autrui, considérer l’idiome qui unit une communauté linguistique en est une manière.
S’emparer d’une langue sans tenir compte des règles qui gouvernent son usage, c’est tout simplement négliger tout autre personne qui la pratique.
A l’heure où tant d’échanges sont favorisés par les réseau sociaux, ce n’est pas toujours la compréhension entre celles et ceux qui s’y adonnent qui les domine. 
Non que les arguments des uns ou des autres créent la controverse. Non, pour cela, il faut un débat.
Or quand chacune et chacun décrète que tel mot a tel sens et que c’est ainsi parce qu’elle ou il se comprend, on n’est plus dans l’échange.
On est dans le refus de l’autre.