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Le Donbass plutôt que la France?

La lecture des articles que Laurent Brayard a consacrés au Donbass invite à lui poser d’autres questions, tant son approche tranche avec ce que l’on peut apprendre de la situation sur place.*

Ainsi s’entretient-il avec la conservatrice du Musée d’archéologie et de paléontologie de Donetsk -ou plutôt de ce qu’il en reste tant son patrimoine historique et culturel a été détruit- et elle lui dit n’éprouver point de haine pour les Ukrainiens, que leurs écoles dans le Donbass continuent à enseigner la langue ukrainienne comme capital commun mais qu’elle ne comprend pas ceux de l’Ouest, cet acharnement.

-Laurent, ces propos semblent rejoindre vos observations relatives à la distorsion que vous avez observée entre forces militaires en présence et populations concernées. N’est-ce pas là une constante que l’on observe dans tout conflit?
-A mon sens, il faut rappeler que si j’ai été impressionné par cette leçon de démocratie dans le Donbass, comme, par exemple, lors de ma rencontre avec un couple de personnes âgées vivant dans la Novorossia et clamant haut et fort être pour l’Ukraine unique de Porochenko, ou encore par la déclaration que vous citez de cette conservatrice du musée de Donetsk, mon sentiment est que les populations dans le Donbass, les gens que j’ai rencontrés, veulent effectivement la paix. Mais attention, pas à n’importe quel prix.
S’ils sont très motivés pour obtenir leur indépendance, beaucoup d’entre eux me disaient que l’autonomie, dans l’Ukraine actuelle qui pratique l’épuration ethnique, les persécutions politiques, les enlèvements et l’assassinat de dissidents, serait le plus grand malheur qui puisse arriver après celui d’une éventuelle et catastrophique défaite du Donbass et le carnage que tout cela entraînerait. Donc la paix, oui, mais comme je l’ai dit ailleurs, dans l’honneur et la dignité. Dans le Donbass, ces gens m’ont tous dit qu’ils étaient effarés par la folie de ceux de l’Ouest, par cette hystérie collective de l’Euromaïdan et qu’ils étaient choqués par le massacre d’Odessa suivi de tant de meurtres, de viols et de pillages. Ils se souviennent de la Grande Guerre patriotique, ils se souviendront des exactions commises longtemps encore.
Cela dit, oui, les populations civiles sont toujours les victimes innocentes et tragiques de n’importe quelle guerre, celle-ci, peut-être plus que tout autre.
-Laurent, en conclusion d’un de vos articles*, vous écrivez Pour moi ma décision est prise. Comme l’ambassadeur français à Prague en 1939 demandait la nationalité tchèque alors que les divisions allemandes forçaient la frontière, je demande la nationalité du Donbass. Je préfère partager le sort de braves gens que de me taire et suivre tacitement des politiques qui déshonorent leurs charges et à travers elle, la France, chaque jour qui passe.
Est-ce le fait de vous être rendu au Donbass qui vous a inspiré ces mots?
-Notre gouvernement, le régime présidentiel si peu démocratique qu’est celui de la France, a trahi depuis longtemps son Peuple, pis encore, en soutenant, dans le monde, des dictatures, en trempant les mains dans le sang d’autres peuples.
Nos dirigeants ont montré qu’ils avaient déchiré le contrat populaire entre eux et la Nation, ils ont écrasé au pied toutes les valeurs républicaines, trahi notre histoire, notre pays et mieux encore, à l’exemple du TAFTA qui arrive en France, ils ont achevé quasiment de réduire notre pays, sensé être celui des Droits de l’Homme, à une caricature, une pantomime ridicule. Songeons que, suite au référendum sur le traité européen en 2005, nous avions répondu NON… mais qu’une poignée d’oligarques a fait fi du résultat pour répondre OUI.
Quant à l’écho rencontré par mes articles, je reçois des soutiens de partout mais je ne m’illusionne pas sur la suite. Si ma voix était vraiment entendue, je serais bientôt en danger d’une manière ou d’une autre. La chasse aux opposants, à mon avis, ne tardera pas, dans les prochaines décennies, en France.
Lorsqu’un interlocuteur m’indique « mais que voulez-vous comme régime ? », je lui réponds immanquablement : « Mais fondons la République ! ». Toujours, je lis alors dans son regard l’incompréhension béate totale. Alors je le redis à nouveau, les gens du Donbass donnent un exemple, sachons ouvrir les yeux, faire preuve d’Humanité, défendre les valeurs démocratiques en supportant les peuples qui ont choisi leur indépendance. Sachons revenir à nos valeurs sacrées, sachons réveiller la Nation, ce qui se passe au Donbass est historique, ce qui pourrait se passer en France ne le serait pas moins !
-Encore une fois, Laurent, merci d’avoir répondu à nos questions.
-Merci à vous de m’avoir donné la parole, l’ostracisme, en France ,je connais!
* http://novorossia.today/donetsk-a-quelques-encablures-de-l-aeroport/http://novorossia.today/laurent-brayard-je-suis-alle-dans-le-donbass-et-j-accuse-le-gouvernement-francais/

Politique

La trêve n’existe pas

Laurent Brayard est Français, journaliste, a vécu longtemps à Moscou. Il vient de publier un ouvrage consacré à la problématique ukrainienne, L’Ukraine le royaume de la désinformation.

De retour du Donbass, dans l’Est de l’Ukraine, il nous a livré ses impressions.

-Laurent Brayard, qu’avez-vous découvert dans cette région de l’Ukraine qui vous a le plus marqué ?

Le courage incroyable d’une population digne. La vie, pour elle, continue alors que les tirs d’artillerie ne cessent pas, surtout la nuit, sans compter l’ambiance des destructions dans la ville. Mais ces gens sont tellement incroyables qu’ils relèvent immédiatement les ruines, nettoient et remettent en état ce qui est possible de l’être. Au-delà des ruines, des routes défoncées et parsemées de cratères d’obus, au-delà des forces ukrainiennes aux portes de Donetsk, du Donbass, ces gens qui n’ont plus grand-chose, font preuve d’une extraordinaire solidarité. L’aide humanitaire arrive au compte-goutte de la Russie, du côté de l’Occident, les Ukrainiens pratiquent un blocus total, la situation sanitaire est mauvaise, la disette guette.
Dans une soupe populaire que nous avons visitée, on y partage la conserve de viande en 30 portions mélangées à du Kacha, à des céréales ou à un autre plat rudimentaire. La boîte de sardines est répartie en 20 portions… Il n’y avait qu’une semaine de réserves, et encore, sans plus de pâtes, quasiment rien, en fait.
Les habitants ont mis en place un pain « républicain » à 2,8 grivnas les 600 grammes, soit environ 10 centimes d’euros, une sorte de loi du Maximum (comme sous la Révolution française) pour empêcher les spéculateurs de proliférer. L’essence manque, beaucoup de magasins sont fermés, les banques ne fonctionnent plus, victimes du blocus et j’en passe. Mais quel courage ! Ces gens sont incroyables.

-Au-delà de l’émotion, certes et obligatoirement forte que vous avez dû ressentir, quelle analyse de la situation livreriez-vous?

Le front est tenu fermement, les Ukrainiens se renforcent chaque jour, ils reçoivent des instructeurs, énormément d’argent des USA et de l’Union européenne, achètent des armes malgré la situation économique grave qui les frappe également du côté de Kiev qui pourrait pourtant bien avoir la tentation d’écraser les Républicains du Donbass. Les Ukrainiens sont encouragés par l’inertie de l’Union européenne et par le grand soutien qu’ils reçoivent, par exemple, puissamment de France, du gouvernement, de personnalités politiques.
La trêve n’existe pas, en réalité, les Ukrainiens tirent tous les jours sur les positions des forces des deux Républiques de Donetsk et Lougansk. Ils espèrent l’embrasement et multiplient les provocations. L’affaire se décidera, soit dans un nouveau bain de sang voulu par Kiev, dont l’Union européenne et les Etats-Unis rendront coupable la Russie, soit par une nécessaire négociation finale mais cette fois avec les représentants des Républiques. Leurs habitants ont déjà choisi l’indépendance, mais en Europe il est dit que des élections doivent être tenues ! Elles ont déjà eu lieu, les citoyens ont proclamé leur liberté… par un référendum et élu un gouvernement.
Une intense vie politique et démocratique existe déjà dans le Donbass, il n’y a pas d’armée russe, c’est un mensonge éhonté, je suis allé jusqu’à 500 mètres de l’aéroport, à l’arrière immédiat du front, cela tirait. Pendant tout mon séjour je n’ai pas vu le moindre véhicule, bataillon, régiment ou division de l’armée russe.
Mais on persiste à dire que 50 000 soldats russes sont dans le Donbass ! C’est un terrible mensonge dont les gens du Donbass meurent.

-Un avenir plus stable est-il envisageable ? Et si oui, selon vous, qui semble le souhaiter vraiment?

A mon sens, oui, c’est possible, il faudra bien que tous s’assoient autour d’une table, il faudra bien que le Donbass soit reconnu indépendant, ces gens sont libres, ils ont choisi, ils ont décidé démocratiquement et sans la Russie. Soutenir le contraire est une absurdité totale. Que ces journalistes français qui le prétendent fassent comme moi, qu’ils s’y rendent et fassent leur travail, pour une fois ! Qu’ils ne donnent pas qu’une seule opinion, celle des Ukrainiens de la Junte de Kiev et alors nous pourrons espérer aussi changer les choses, ici, en France. Le combat du Donbass est le nôtre, ces gens soulèvent un immense espoir, celui de comprendre que nous aussi, nous avons été un peuple libre et que nous pouvons le redevenir, rappelons-nous que nous sommes les fils des Lumières, de la Déclaration des Droits de l’Homme et de la Résistance.
Quant à la paix, elle n’est souhaitée par aucun des deux camps, du point de vue des militaires, mais les peuples ukrainiens et russophones du Donbass aspirent massivement à la paix.
Toutefois, le sang a coulé, cette paix ne pourra se faire que dans le respect de l’intégrité morale, physique et idéologique des deux parties. Et cela signifie la reconnaissance de l’indépendance pour les deux Républiques.

-Merci, Laurent, d’avoir répondu à nos questions.

Merci à vous, Hélène, de m’avoir donné la parole.

Politique

La Suisse en aide à l’est de l’Ukraine

Depuis décembre 2013, près de 150 sujets de ce blog ont été consacrés à ce qui s’est d’abord appelé crise ukrainienne avant de devenir guerre en Ukraine.
La Suisse, l’an dernier, a eu un rôle essentiel à jouer dès lors qu’elle présidait l’OSCE et célébrait également le bicentenaire de ses relations diplomatiques avec la Russie.
Certains événements prévus dans ce cadre ont été maintenus quand d’autres ont été annulés. On se rappellera, entre autre, la visite prévue du président de la Chambre basse du Parlement russe, Sergueï Naryshkine que son homologue suisse, Ruedi Lustenberger a jugé bon d’annuler:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/08/15/suisse-russie-l-insulte.html
Heureusement, l’interview qu’avait sollicitée Darius Rochebin du Président de la Douma avait un peu sauvé la mise:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/10/02/un-temps-fort-du-journalisme.html
Or voici que ce 15 mai, le site officiel de la Confédération Helvétique annonce que la Suisse a envoyé un convoi humanitaire à destination de l’est de l’Ukraine:
https://www.news.admin.ch/message/index.html?lang=fr&msg-id=57284
Cette initiative est heureuse pour les populations concernées, bien sûr.
Mais elle l’est aussi pour la Suisse qui renoue ainsi avec sa neutralité un peu mise à mal jusque là par certaines décisions prises.

Politique

Allemagne, appel lancé par des militaires

En ce 10 mai, jour de la visite officielle de la Chancelière allemande à Moscou, voici que des militaires de ses compatriotes se mobilisent.
Une lettre ouverte, intitulée Soldaten für den Frieden a été publiée ce 6 mai 2015 sur le site du quotidien allemand Junge Welt.*
Ils sont près d’une centaine de généraux et d’officiers supérieurs de l’ex-RDA à l’avoir signée pour dénoncer le remaniement du monde auquel s’activent les Etats-Unis.
Et ces militaires allemands savent de quoi ils parlent pour prôner la paix et non la guerre.
Qui les écoutera?
Et pourtant, ils sont loin d’être seuls à se mobiliser contre l’hystérie anti-russe.
Cependant, sitôt que l’on ose se démarquer du battage médiatique qui n’a de cesse de stigmatiser la Russie mais surtout son président, voici qu’on est perçu comme naïf.
Accuser pour se défendre est une stratégie bien connue.
Et les représentants des pays dits démocratiques savent en user et en abuser.
Combien de temps encore, les peuples concernés par les dommages d’une telle attitude la subiront-ils?
https://www.jungewelt.de/2015/05-06/023.php

Histoire, Politique

Moscou, hommage

L’absence de la plus grande partie des chefs d’Etats occidentaux à la cérémonie de commémoration des 70 ans de la victoire de l’Armée rouge sur le nazisme à Moscou a été voulue.

Elle a aussi été remarquée.

Même celui que l’Occident tient en si grande estime, le dernier président de l’ex-URSS Mikhaïl Gorbachev, a fustigé le comportement des leaders de l’auto-proclamée communauté internationale.

Pour qui ne l’aurait oublié, Vladimir Poutine, invité le 6 juin 2014 au D-Day célébré en mémoire des 70 ans du débarquement à Ouistreham, y a été présent.

La réciprocité ne lui a pas été rendue en ce 9 mai 2015 à Moscou.

Il a su, néanmoins, remercier les peuples de Grande-Bretagne, de France et des Etats-Unis pour leur contribution à la victoire.

Il a aussi insisté sur le fait que l’Armée rouge, au terme d’un assaut dévastateur sur Berlin, a mis un point final à la guerre contre l’Allemagne hitlérienne.

Ce rappel, bien des commentateurs et autres (re)visiteurs de l’Histoire semblent avoir de plus en plus de peine à s’en accommoder quand ils ne l’omettent tout simplement pas.

Histoire, Politique

Fabius à Moscou, avenir d’une mémoire

On apprend que Laurent Fabius sera présent le 9 mai à Moscou pour les commémorations du 70e anniversaire de la victoire des troupes soviétiques sur l’Allemagne nazie.
Soit et bien lui en prenne.
Dans le même temps, néanmoins, la destruction possible des porte-hélicoptères français, Vladivostok et Sébastopol, est évoquée par une source proche du dossier.*
Aux très lourdes conséquences matérielles de ce feuilleton franco-russe, s’ajoute la sérieuse menace de voir se dégrader la relation entre Paris et Moscou et au-delà, celle de l’Union Européenne et de la Russie.
Car l’attitude développée par un Occident qui ose se dresser en rempart de la démocratie alors qu’il doit aux millions de vies russes sacrifiées d’avoir échappé au nazisme, relève d’une arrogance caractérisée.
Puisse le ministre français des affaires étrangères, lors de sa visite à Moscou, savoir s’en rappeler!
*  http://www.lefigaro.fr/international/2015/05/05/01003-20150505ARTFIG00391-les-mistral-boulet-de-la-diplomatie-francaise.php

Economie, Politique

Rafale-Mistral

Le président français vient de conclure un accord officiel avec le Qatar sur la vente de vingt-quatre avions Rafale.*
Il est vrai que le Qatar, contrairement à la Russie pour laquelle la France a suspendu la vente de Mistral, est un pays bien plus fréquentable.
Aucune guerre n’entache la réputation qatari, on le sait. 
Aucun soutien non plus à de quelconques mouvances terroristes ne discrédite le réputation de l’Emirat, qui en douterait?
Quant au sort des homosexuels, n’en parlons pas, tant il est nettement plus enviable que celui que lui réserve la Russie.
Au Qatar, les homosexuels risquent juste la peine de mort. 
Mais il est bien plus acceptable de de signer avec le Qatar qu’avec la Russie.
La France, grande défenderesse des droits humains, c’est maintenant.

* http://www.francetvinfo.fr/economie/aeronautique/rafale/comment-la-france-a-reussi-a-vendre-ses-rafale-au-qatar_894051.html

Histoire, Politique

Brûlés vifs. C’était il y a un an.

Qui ont-ils insulté pour avoir dû subir l’épreuve du feu? Quel blasphème auraient-ils commis pour avoir été brûlés vifs?
C’était il y un an, le 2 mai 2014, à Odessa.

La Maison des syndicats était incendiée et tout accès extérieur pour la fuir en avait été bloqué.

A l’intérieur, quarante-huit personnes dites « Pro-russes » périssaient dans d’indicibles souffrances. Pour le seul fait d’avoir défendu leurs valeurs, ils ont été sacrifiés.

Une enquête a été ouverte dont les conclusions n’ont toujours pas été rendues.

Pendant ce temps-là, les proches des victimes attendent. Qui s’en soucie?

Economie, Politique

Démocratie en marche, le rêve!

Lequel de nos médias occidentaux estimera utile de relayer cet interview accordée par Sergueï Naryshkine, Président de la Douma, chambre basse du Parlement russe?
Voici qu’il s’exprime sur les intentions démocratiques des Etats-Unis dont tant de nos concitoyens croient qu’elles le sont tandis que celles des Russes ne seraient qu’invasives et dominatrices.
Cette candeur avec laquelle on persiste à vouloir nous présenter la démocratie à l’oeuvre dans nos contrées et ailleurs comme en Ukraine, par exemple, ferait sourire sinon rire si elle ne mettait autant de vies en danger.
Dans cet interview, accordée par Sergueï Naryshkine au quotidien russe Vedomosti*, le président de la Douma se réfère à un article de Stephen Lendman, publié sur le site thepeoplesvoice.org.
On y découvre, entre autre, comment le président ukrainien Petro Poroshenko dirige son peuple vers la réalisation de ses aspirations démocratiques.
Et puis, bien sûr et surtout, comment il respecte les accords de Minsk2.
A lire ici:
http://www.thepeoplesvoice.org/TPV3/Voices.php/2015/03/28/poroshenko-declaring-peace-waging-war#more36535 

* http://www.vedomosti.ru/opinion/articles/2015/04/14/instinkti-kolonizatorov-ili-podopleka-globalnogo-liderstva

Politique

L’humain derrière le politique

http://www.ladepeche.fr/article/2008/04/05/446846-grands-moments-relations-russo-americaines-sous-bush-poutine.html
 
Voici ce que l’ancien Président des Etats-Unis, Georges W. Bush a dit de son homologue russe de l’époque et actuel Président de la Fédération de Russie:
 
J’ai regardé cet homme droit dans les yeux, je l’ai trouvé très franc et digne de confiance, et nous avons eu un très bon dialogue. J’ai pu comprendre le sens de son âme. C’est un homme profondément dévoué à son pays et à ses intérêts.
Ces propos, devenus célèbres, auront valu des critiques à l’ancien Président américain.
Le chef de l’administration présidentielle russe, quant à lui, précise que Georges W.Bush s’était exprimé ainsi au sujet de Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse conjointe.
Il déclare, en outre, que l’actuel Président de la Fédération de Russie maintient des relations amicales avec l’ancien dirigeant américain, en dépit des divergences qui persistent entre Moscou et Washington,
Envisager l’être humain derrière l’homme politique, serait-ce rêver?