Pour qui n’aurait pas eu l’opportunité de voir, hier soir sur la RTS, l’émission qu’Infrarouge a consacrée à la question des migrants, voici le lien à la video que je vous invite à visionner:
http://www.infrarouge.ch
Les interventions n’y sont pas sans intérêt, surtout lorsque le droit y est évoqué.
Qu’il s’agisse de celui des migrants ou de celui des passeurs qui les propulsent vers un destin plus qu’aléatoire, inutile de dire que les perceptions varient.
Quant aux doléances ou autres retours sur images passées, elles n’ajoutent qu’émotions allant de la plus grande commisération à l’indifférence quasi absolue.
Dans ce cas, ajouter les minutes de silence les unes aux autres devient presque une insulte tant à l’égard des victimes qu’à celui des migrants survivants.
Car leur sort est loin d’être résolu tandis qu’il va devoir se heurter à la radicalisation des positions prises au sein-même de nos sociétés.
Humanité
Au nombre de réactions que suscitent le informations qui, chaque jour désormais, nous annoncent la mort de centaines de migrants, la charité sollicitée par certains lanceurs d’alerte est diversement reçue.
L’émotion, en effet, montre vite ses limites alors que la solution adéquate à adopter face au cynisme de passeurs reste en attente.
Ajouté au fait qu’entre migrants eux-mêmes, la solidarité ne semble pas forcément dominer, la mort par noyade provoquée s’ajoutant à la misère, les réseaux sociaux et autres sites pourront vibrer de multiples récriminations ou doléances.
Tant que des criminels oeuvrent en toute impunité et condamnent la Méditerranée à devenir un gigantesque charnier, les autodafés citoyens et autres suppliques n’y feront rien.
Depuis des années, le problème des migrants existe.
Depuis des années, les abus de passeurs sont connus.
Quelle « coalition internationale » s’est-elle mise sur pied-de-guerre pour les combattre?
En France, face à l’augmentation d’actes antimusulmans et antisémites, Manuel Valls a annoncé que ceux-ci seraient sanctionnés plus efficacement.
De même, y a-t-il ajouté les actes racistes et homophobes.
A comprendre donc, de ce plan de lutte de l’Etat français, que les actes christianophobes ne seront pas concernés.
100 millions d’euros sur trois ans seront ainsi investis pour une défense sélective qui exclut l’atteinte au christianisme, religion constitutive de la France.
On comprend d’autant la difficulté qu’ont eu bien des médias hexagonaux à commenter les actes de violence meurtrière et christianophobes qui se sont déroulés en Méditerranée à bord d’une embarcation de migrants se dirigeant vers la Sicile.
Car les actes criminels des migrants musulmans originaires du Mali, du Sénégal et de Côte d’Ivoire n’ont strictement rien de raciste puisqu’il ont visé des Chrétiens du Niger et du Ghana.
Pas davantage ne sont-ils antisémites ni homophobe non plus.
Ils répondent à la seule haine du christianisme, critère qui ne figure pas dans la sélection opérée par le chef du gouvernement français.
Certes, la France est un pays dit laïc.
Alors, en quoi l’Islam ou le Judaïsme devraient-ils y être mieux défendus que le Christianisme?
Sujet publié en page 17 de l’édition papier de « La Tribune de Genève »des 25-26 avril 2015
Mourez en paix!
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article139050294/Die-Ukraine-ist-wichtiger-als-Griechenland.html
Le cynisme humain ne date pas d’hier, on le sait.
Dans ce cas, la vie -humaine elle aussi- n’a plus grande importance,on le sait aussi.
Le trouver sans cesse confirmé génère divers sentiments allant de la révolte à la résignation, c’est selon.
En Ukraine, depuis les accords appelés Minsk2, la situation est loin d’être réglée.
Georges Soros s’est récemment exprimé sur le sujet comme indiqué par le lien qui figure sous sa photo ci-dessus.
Le financier admet le rôle prépondérant joué par Vladimir Poutine pour obtenir la paix entre les parties en conflit dans le Donbass.
Néanmoins, tient-il à préciser, il est indispensable que l’Union Européenne,plutôt que de se préoccuper de la Grèce, poursuive la pression à exercer sur la Russie.
Et ce, par tous les moyens.
Car le succès des accords de Minsk, c’est du passé, dit-il encore.
Jusqu’à quand va-t-il falloir lire des Je suis…?
Je suis…a été soudain Charlie.
Très vite, Je suis… est devenu l’emblème brandi après chaque carnage d’êtres humains.
Accepter le fait que l’homme ne soit pas un agneau pour l’homme semble à l’évidence impossible à tous ces Je suis…
Et pourtant, les massacres se poursuivent et leurs auteurs voient défiler tous ces Je suis…
Armés d’un verbe conjugué à la première personne du singulier de l’indicatif présent, ces Je suis…pensent ainsi refuser la terreur.
Les mots, certes, sont dotés de pouvoir.
Les élus de tous bords l’ont bien compris qui les ont, eux aussi, arborés dans les rues de Paris, en janvier 2015.
Mais comment survivent ces femmes dont l’une raconte qu’elle a perdu son fils et que sa maison a été détruite par les forces démocratiques de Kiev, soutenues par nos gouvernements tout aussi démocratiques?
Et ce n’est pas avec les retraites non versées depuis des mois et des mois qu’elles parviendront à surmonter la misère dans laquelle la guerre les a plongées.
Avoir travaillé toute sa vie pour se voir interdire de toucher sa pension et de parler sa langue ne semble pas ébranler l’OSCE dont certains observateurs ont pourtant bien entendu les témoignages de femmes ukrainiennes.
On s’effondrait à moins, ici.
A voir, ici, cette visite de l’OSCE à Ouglegorsk:
Sur le site du Programme Alimentaire Mondial on trouve, exposé en dix points, l’essentiel des faits et chiffres en relation avec la faim dans le monde.
Cette manière d’aller à l’essentiel de l’information est plus qu’indispensable..
Que la faim soit une arme de guerre explique sans doute comment elle tue davantage encore que tout conflit ou autres maladies réunies, pour ne citer que ce qui est sans cesse porté à la conscience des populations.
Mourir de faim n’est plus une expression pour qui laisse ses jours après quelques années de vie, tels ces enfants à peine mis au monde. Mourir de faim est une réalité qui se rappelle toutes les dix secondes au moins à qui veut bien en avoir connaissance.
Financer des programmes de lutte contre la faim ne semble pas même suffire à infléchir certaines politiques.
A cet égard, un des dix points énoncés par le PAM interpelle:
Si les agricultrices avaient le même accès aux ressources que les hommes, le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde pourrait diminuer de 150 millions.
A écouter aussi,sur le sujet: http://www.rts.ch/espace-2/programmes/babylone/
Un crash d’avion après l’autre livre son lot d’inhumanité.
Tantôt et sans preuves, on accuse d’emblée, tantôt avec soi-disantes preuves, on énonce hypothèse après hypothèse, aussitôt muées, pour certaines, en thèses.
A la douleur de proches et de familles de victimes, s’ajoute une quête de vérité dont l’issue restera le plus souvent condamnée.
Quand les raisons des uns ne rejoignent plus celles des autres, la raison s’y perd.
Dans ce cas, les voeux deviennent bien vite pieux de vouloir accéder à la « vérité ».
Et pourtant, qui ne la souhaite?
Si des raisons d’Etat doivent dominer, l’avouer serait-ce les trahir?
Quelques trois sites évoquent les liens que le copilote de l’Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings entretenait avec l’Islam.
Les informations délivrées à ce propos seraient-elles compatibles avec de quelconques actes à qualifier de racistes?
Le réputé Dreuz.info communique ainsi:
Crash de l’Airbus A320:la piste de l’attentat se confirme.
http://www.dreuz.info/2015/03/crash-de-lairbus-a320-il-ny-avait-pas-de-pilote-dans-lavion/
Un autre évoque une conversion à l’Islam d’Andreas Günter Lubitz, l’auteur du crash.
http://stthomasaquinasversusnasa.blogspot.in/2015/03/muslim-convert-co-pilot-andreas-gunter.html
Et là, on s’interroge sur l’héroïsme éventuel visé par le copilote:
http://www.thegatewaypundit.com/2015/03/breaking-german-news-germanwings-airbus-co-pilot-was-muslim-convert/
Souhaitons vivement à l’enquête d’offrir aux familles et aux proches des victimes de contribuer à apaiser leur douleur.
Condoléances à elles.
Je constate que la tentative d’échange que j’ai souhaitée avec Monsieur Hani Ramadan est restée vaine.
J’ai publié son commentaire sous le sujet de blog que je lui avais consacré, la réciproque ne s’est malheureusement pas vérifiée, Monsieur Ramadan n’a pas publié la réponse que je lui ai adressée sous le sujet de son blog qui m’est destiné nommément.
La voici donc puisqu’il semble que l’échange doive se dérouler par blogs interposés:
Monsieur,
Je vous remercie de ces propos que vous avez également déposés en commentaire sous mon dernier sujet de blog.Vous m’invitez à les « méditer longuement », soit. Et pourtant, est-ce bien nécessaire alors qu’ils démontrent une bien curieuse approche de l’Islam tandis que celui-ci ne devrait se résumer qu’à une seule race que vous citez dans vos propos.Comment les Musulmans du monde entier s’y reconnaîtraient-ils?La réduction que vous opérez ainsi ne peut, une fois encore, que confirmer cette déviance sémantique qui veut faire d’une religion une race à tout prix et à n’importe lequel.C’est pourquoi,à mon tour, je vous invite à reprendre la réflexion autour de ce sujet qui vous est adressé:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/03/25/reponse-a-monsieur-hanni-ramadan.html
Bien à vous,
Hélène Richard-Favre
PS: Suite à ce sujet-ci, comme par miracle, mon commentaire a soudain été publié sous le sujet que Monsieur Hanni Ramadan m’a consacré. Je constate de sa part une mauvaise foi évidente qui ne l’honore pas.
J’en veux pour preuve le fait que lorsque j’ai écrit ce sujet de blog, seul le commentaire de « Moustapha » avait été publié.
Ni le mien, envoyé avant celui de « Moustapha » comme le démontre l’ordre dans lequel il apparaît désormais sous la rubrique « commentaires récents », ni celui de « bb » n’y figuraient.
Cette manière de procéder après coup en dit long et bien trop long.
Quant à la désagréable insistance de Monsieur Hani Ramadan à rappeler sans cesse ce terme de « racisme » pour même l’attribuer à mes propos comme en témoigne le commentaire qu’il vient de déposer sous ce sujet, il est aussi édifiant que navrant et je pèse mes mots.