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Humanité

Culture, Histoire, Politique, Religions, société

Soumission, le roman et l’Histoire

Ce 6 janvier, dans le cadre du 20 heures de France 2, Michel Houellebecq a répondu aux questions que lui a posées David Pujadas.*
Soumission, tel est le titre du dernier roman de l’écrivain français le plus traduit et le plus lu dans le monde selon les termes mêmes du présentateur vedette du Journal Télévisé de la chaîne publique française.
Pour rappel, Soumission évoque la victoire d’un chef de parti musulman à l’élection présidentielle française de 2022.
Au sujet de l’impact ou non qu’aurait son livre à paraître ce 7 janvier et dont on dit qu’il crée déjà la polémique, Michel Houellebecq relativise.
Soit par modestie, soit par méconnaissance de l’influence réelle que peut avoir un roman, il prétend que jamais aucun d’eux n’a changé la cours de l’Histoire.
Or c’est depuis sa prison, la forteresse Pierre et Paul à Saint-Pétersbourg, en 1862, que Tchernychevski a créé Rakhmetov, personnage de son roman Que faire.
Et c’est ce personnage qui a été l’initiateur de l’action de Lénine qui a, d’ailleurs, repris le titre du roman de Tchernychevski pour l’un de ses traités politiques paru en 1902.
 
* http://www.francetvinfo.fr/culture/houellebecq/direct-regardez-linterview-de-michel-houellebecq-au-journal-de-20-heures-de-france-2_789453.html

société

Ceci n’est pas un conte de Noël

Ceci n’est pas un conte de Noël, avec tout le respect que l’on peut avoir pour ces récits.
Ceci est une histoire vraie, rapportée par différents grands quotidiens britanniques et largement relayée ensuite.
La scène se passe de nuit.
Une étudiante de 22 ans s’apprêtait à rentrer chez elle en taxi et constate qu’elle a perdu sa carte bancaire.
Pour lui venir en aide et lui assurer un retour sans risque, un SDF lui a offert les 3 livres sterling qui lui restaient.
Elle a refusé.
Cependant, si émue par le geste de cet homme, la jeune fille s’est mobilisée pour le retrouver et en même temps, a organisé une levée de fonds pour le remercier.
Elle a demandé à chacun de verser les mêmes 3 livres sterling que lui avait offertes le SDF et a récolté plus de 30.000 livres sterling.
http://gogetfunding.com/project/help-robbie-preston-s-homeless-hero
Voici une histoire qui tranche avec celle qui a mobilisé l’actualité des ces derniers jours à Angoulême.

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Entre héroïsme et férocité

La nature, ses végétaux, ses animaux, sont souvent présentés par opposition à une humanité qui en serait peu soucieuse et les malmènerait.
Concevoir la nature  et ses espèces tels des idéaux que saccagerait l’homme, équivaut à trop de noirceur pour celui-ci et de candeur pour celle-ci.
Quatre documentaires ont été réalisés en Arctique et en Antarctique.
On y observe s’y dérouler la vie de diverses espèces animales.
Face à des conditions extrêmes et peu clémentes, on constate autant de tendresse, de solidarité et de prévoyance que d’instincts primaires et brutaux. 
Un oisillon, par exemple, est piétiné à mort au sein même d’un rassemblement d’oiselles adultes.
D’autres comportements cruels sont filmés entre animaux.
La nature est belle, dans ces contrées.
Autant que la lutte pour la vie y est féroce. 
A voir ici:  
http://www.dailymotion.com/video/x8g7ub_planete-terre-les-monde-de-glace-1_animals?start=7

Politique, société

La guerre

La maladie est une chose, la volonté de détruire une autre.

Les jeunes femmes des Pussy Riot auraient été diagnostiquées par un psychiatre. Si elles n’ont pas vu leurs prestations s’achever dans un asile, c’est que leur raison n’aurait pas été considérée comme entamée.

Il faut donc considérer ce groupe allié à celui de « Voïna » (la guerre en russe) comme décidé au combat.

Tel est d’ailleurs bien l’objectif visé par ces jeunes femmes, déclarer la guerre au pouvoir russe en place et la mener par des actions dites artistiques.

Discuter de la peine infligée à ces femmes n’est pas ici le propos.

Mais relever l’avalanche médiatique qu’elles ont voulu déclencher par leurs actions, oui. Car c’est de manière consciente et décidée que ces femmes ont mené leur guerre.

C’est pourquoi la sentence qui leur a été infligée ne les a pas effrayées.

Résolument combattantes, elles revendiquent leur sort et refusent de se porter victimes. C’est leur droit. Qui le contesterait?

Dans ce cas, les rappels de Goulags ou autres époques dites staliniennes par certains medias ont bon dos de la part de ceux qui, autrefois, ne se hâtaient pas d’en faire leurs grands titres.

On dira qu’ils ne savaient pas.