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hygiène

Economie, Politique, société, Voix

Un virus et des politiques de pestiféré(e)s

Ce qu’on a vécu comme une crise mondiale a tenu à un virus et autant à ce qui s’est mis en place comme politiques de santé.

Et parmi elles, celles qui ont visé nos anciens demeurent à l’heure qu’il est encore discutables tant nombre d’entre eux sont tombés comme des mouches.

Au prétexte de les voir contaminer ou d’être contaminés par leurs descendants, on les a enfermés plus encore qu’ils ne l’étaient déjà.

Quelle immense tristesse ont-ils dû ressentir et quelle envie de vivre encore et malgré tout les ont-elles animés, seul(e)s celles et ceux qui ont survécu en témoigneront.

Pour toutes et tous les autres, l’absence de proches à leurs côtés aura eu raison de leurs attentes, de leurs espoirs, de leurs souffrances, atteint(e)s ou non par la Covid-19.

La mort a emporté nombre de nos aînés, on le sait. Mais combien ont-ils succombé au virus, combien au sentiment d’abandon?

Au prétexte de les protéger alors qu’au sein même des institutions qui les hébergeaient ont été d’emblée signalées les carences en matériel indispensable au respect de l’hygiène, on y aura ajouté la privation d’êtres chers.

Alors oui, virus il y a bien eu et y aura peut-être encore.

Mais cruauté envers des êtres parqués dans des foyers à eux seuls réservés aussi. Car les conditions même de leur hébergement ont bien moins été pointées que les visites de leurs proches!

Paix à leurs âmes et puissent-elles reposer désormais loin de tourments à venir encore!

 

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Humanité et misère

Questions, polémiques, partages d’informations, le COVID-19 alimente échanges et controverses à défaut de presque tout autre sujet de réflexion ou d’actualité.

Il y a une évidence à cela, inutile de le dire.

Qu’on n’y ait cru ou pas, la courbe exponentielle des personnes testées positives au coronavirus n’a pu laisser indifférent, sauf à être soi-même dans un état tel que plus rien n’a d’importance.

Dans nos seules sociétés de pays dits développés ou riches, ils doivent se compter par milliers, ces gens qui n’ont, pour tout autre horizon. que les ultimes gestes à accomplir pour leur survie.

A l’image de cet homme rencontré dans les rues de Genève ou de cette femme, aussi.

Songe-t-on à leur apprendre les mesures élémentaires d’hygiène à respecter dans le contexte actuel de pandémie liée au coronavirus?

Et même si c’était le cas, rien ne garantit que le message passe. Alors? Comment agir avec ces gens-là?

Les laisser poursuivre leur quête au gré de rues quasi désertes? Et d’autant de poubelles dégarnies vu la rareté de passant(e)s ou de celles et de ceux enclin(e)s à s’intéresser à leur sort?

Nous sommes en lutte contre un mal qui nous oblige à autant de mesures difficiles à faire entendre à qui n’a cure d’hygiène.

Cependant, puisse la misère d’autant de personnes ne pas être condamnée à l’oubli, c’est ce qu’on ne peut que leur souhaiter, que nous souhaiter.

Car il en va de leur humanité et de la nôtre.

Economie, Politique, société, Voix

Coronavirus, scènes de rue

Genève, à l’heure du coronavirus ou Covid-19, ce sont ses habitant(e)s confiné(e)s mais pas trop, ce sont ses rues et ses places désertées mais pas tout à fait, c’est une ville comme de nombreuses autres.

Lorsqu’on se croise, on respecte la distance préconisée.Les visages sont, parfois barrés de masques, les âges des personnes « de sortie »  paraissent variés.

Un homme, hier soir, c’est dans l’une des principales artères commerçantes de la ville qu’il avançait, sur une trottinette qu’il arrêtait aux abords de poubelles.

Sa main y plongeait sans autre inquiétude que celle de lui fournir de quoi manger.

Quant à cette femme, dans la même grande artère commerçante mais ce soir, elle s’adressait aux rares passant(e)s en espagnol. Et si l’on ne comprenait pas ce qu’elle voulait, elle crachait au sol.

Genève, le coronavirus et ses habitant(e)s, une histoire qui ne doit pas différer de celle de tant d’autres villes de par le monde.