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Politique, société

France, la police fait part de son malaise

Voici un article qui confirme à quel point les dénommées forces de l’ordre sont elles-mêmes lasses sinon bien plus encore, de vivre ce qui leur est imposé.
Déclarer exercer un pouvoir vertical et se détourner à ce point de ce que connaissent chaque jour autant de représentants dudit pouvoir, comment appeler cela?
Déni de réalité? Dénoncée de longue date, entre autre ici par les policiers, la leur est piétinée.
Tous les corps dits intermédiaires sont mis à mal, en France, en l’occurrence. Et nombreux sont ceux qui ont alerté de situations intenables. 
Pour quel résultat?
Se suicider serait-elle une fin de vie digne d’un pays qui se réclame de la charte des droits de l’homme, rebaptisés, « droits humains » ?
C’est vrai que changer d’appellation change tout, cela se connaît!

Politique, société

Gilets jaunes, cette scène, quel média la diffusera? A pleurer

Cette scène, quel média nous la diffusera? Visionnez-la, elle vous parlera autant que de grands discours.
Ce qu’on ne semble pas réaliser du tout c’est que lorsque pareille révolte se déclenche, elle se laisse peu à peu emporter par elle-même.
On nous parle de « radicalisation ». Mais c’est de détermination à aller jusqu’au bout dont il s’agit. «  Parce qu’on n’a plus rien à perdre » entend-on très souvent.
Ce genre de propos ne relève d’aucun « radicalisme ».
Ce genre de propos s’énonce quand on est à bout. Et ces gens qui ont revêtu leur gilet jaune le sont pour le plus grand nombre d’entre eux.
Et ce n’est pas pareille démonstration d’empathie envers un handicapé qui va contribuer à les apaiser.

Histoire, Politique, société

Gilets jaunes, réactions

Sur un réseau social bien connu, j’ai relayé, pour info, les propos de Louis XX, Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou.
Je vous invite à les découvrir indiqués ci-dessus en bleu, ils ont été publiés en réaction aux événements qui secouent la France en ce moment.
Certain(e)s d’entre vous auront peut-être lu ou vu ou entendu la comparaison qui est établie entre l’actuel Président français et Louis XVI.
Je vous suggère cette mise au point.
Que la personne qui me l’a indiquée et qui se reconnaîtra en soit remerciée. Il importe, en effet, de ne pas trop et tout mélanger.
Vous aurez tout loisir, ainsi, d’observer qui a affamé le peuple. Eviter les mauvais amalgames est toujours ça de pris.

Histoire, Politique, société

Images, experts, la France

Le nombre d’experts auto-proclamés qui commentent le mouvement des gilets jaunes et nous expliquent ce dont la France aurait besoin augmente au fur et à mesure des événements.
Depuis le début des manifestations qui mettent le pays à l’épreuve de réalités jamais autant médiatisées, les regards sont passés du mépris à la pseudo tentative de comprendre et à la proposition d’analyses.
Mais que valent-elles face à pareille volonté populaire d’en découdre avec le pouvoir en place? Que celui-ci ait hérité des précédents et qu’on tente de nous raconter le pourquoi du comment n’y change à peu près rien.
Quant aux avis venus de Suisse nous expliquant ce que la France devait avoir comme modèle politique, cela rappelle un peu comment est évoqué, aussi, ce que devrait être, au hasard, la Russie.
Tandis que la première, tout comme la seconde ont une longue tradition royaliste et impériale que jamais la Confédération Helvétique n’a connue, précisément parce qu’elle s’est érigée en dehors de tels modèles, doit sans cesse demeurer à l’esprit.
La France, en l’état, n’a pas encore dit son dernier mot. Qu’on ne l’invente pas! Personne ne sait lequel il sera.
Ce qui se passe dans l’Hexagone est grave. Dès le début, cela se savait. Et rien n’est encore joué, je ne cesserai de le répéter ici.

Politique, société

Complotistes ici et là

En Russie, le mouvement des gilets jaunes, on l’a vu dans un précédent sujet de ce blog, est suspecté servir les intérêts des Etats-Unis.
En France, voici qu’on lui trouve une relation avec la Russie.
Ce sont des personnalités en vue qui répandent ces éclairages, aussi bien dans les médias russes que dans les médias français.
Que la France soit déstabilisée par ce mouvement est une réalité. Que les Etats-Unis et/ou la Russie y aient intérêt, une hypothèse.
Le mystère, le flou ou l’inconnu obligent souvent à inventer quelque explication. Cela dit, que le monde ait intérêt à voir la France en révolte ou affaiblie se discute. 
Cependant, rien n’est encore joué.

Culture, Politique

Persécution d’un cinéaste russe?

Fidèle lectrice des publications de Pascal Gavillet, il le sait, je souhaite réagir à cet encart qui annonce son article.
Car, je le précise, les termes qui encadrent la photo ci-dessus, ne sont pas repris dans les propos qu’il publie dans l’édition de La Tribune de Genève de ce 5 décembre. 
Il y est question de Kirill Serebrennikov, aux prises avec la justice russe et de son film Leto (L’été), acclamé à Cannes cette année.
Nul n’ignore que le talent n’a rien à voir avec le comportement. Les exemples sont nombreux de personnalités d’exception dans leur domaine qui, par ailleurs, ne sont pas pour autant des modèles du genre.
Il ne s’agit donc pas, ici, d’entrer en matière sur les qualités cinématographiques reconnues à Kirill Serebrennikov et à son film.
Non, il m’importe d’attirer l’attention sur ce qui est relaté dans cet article. Karine Bechet-Golovko, qui le signe, est une juriste française qui vit à Moscou. C’est elle, aussi, que j’ai citée lorsqu’il a été question de cet autre cinéaste en faveur duquel se mobilise l’Occident.
Le point de vue émis par Karine lui appartient, certes. Il n’en demeure pas moins intéressant de le découvrir. 
Car à le lire, il y a de quoi méditer sur l’usage fait de deniers publics par Kirill Serebrennikov et de matériel explosif par Oleg Sentsov.
Si cela ne gêne pas cet Occident pourtant si sourcilleux de questions d’ordre moral, soit!

Politique, société

Maïdan … supposé

La France rayonne encore au plan mondial. Certes, de manière diverse selon les activités auxquelles elle se livre. Le fait est qu’elle reste une grande puissance.
Raison pour laquelle ce qui s’y passe est observé. En l’occurrence, inutile de dire que le mouvement des gilets jaunes est commenté.
Dans ce sens et de Russie, m’est parvenue la question de savoir si la France ne vivait pas, à son tour, un Maïdan.
Il semble que cette interrogation résulte de ce que diffusent les médias russes.
A cet égard, outre Le Monde, BFMTV s’en fait le relai, non sans préciser que la position du Kremlin est plus nuancée que celle de certains commentateurs du pays.
Cette approche se conçoit en référence à celles qui estiment que l’Europe serait le continent à affaiblir pour d’autant le contrôler. 
Allez savoir…
Car s’il en est qui ont toujours les explications ou qui prétendent détenir la vérité, force est de constater que lorsqu’elles se contredisent, il paraît bien difficile d’y voir clair.

Culture, Histoire, Politique, société

Que c’est triste, Paris…

Une rare violence s’est emparée de la France.
De sa capitale, en tous les cas.
Dire la tristesse ressentie reste, à l’évidence, bien peu.
Et cependant, ajouter des considérations à tant d’autres émises, est-ce bien raisonnable?
Quand tout s’énonce, rien n’est plus crédible.
Seul le mal demeure.
Et face à lui, la désolation.

Politique

Ukraine, Russie, des enjeux et des vies en question

Voici un article à lire, au-delà du parti pris émis et bien connu de l’Occident qui veut que l’Ukraine soit un pays victime depuis plus de quatre ans d’une agression de la part de la Russie.
L’article est, en effet, intéressant au regard de ce que son auteur disait de l’Ukraine il y a un peu plus de trois ans.
C’était le 5 février 2015.
A ce moment-là, le journaliste Marc Allgöwer travaillait pour la Radio Télévision Suisse et livrait une analyse qui vaut qu’on y revienne.
Il y cite, en effet, François Hollande, alors Président de la République française.
Dans les deux cas, l’Ukraine de Petro Poroshenko semble remise en place. En 2015 par la citation des paroles du Président français de l’époque, en 2018, par l’intitulé de l’article cité au début de ce sujet.
En d’autres termes, on se demande, en définitive, ce qui est attendu par l’Occident.
Qu’il manoeuvre en vue des prochaines élections qui se tiendront en mars 2019 rappellerait sans doute trop ce qui s’est passé en février 2014, lorsque le Président Viktor Ianouvkovitch a été, comme on a dit, destitué. 
Certes, le Maïdan relayé par nos médias devait être perçu comme révolte pour une véritable démocratie… Le résultat? Une guerre, des centaines de milliers de morts, de blessé(e)s et autant d’exilé(e)s.
Mais lequel de nos médias communiquerait le nombre de celles et de ceux qui ont choisi la Russie pour fuir? Aller se réfugier dans un pays qui aurait agressé le leur, il fallait tout de même y penser…
Alors?
Les véritables enjeux nous passent par-dessus. Pendant ce temps-là, on informe ou croit informer et des vies innocentes sont rayées de la carte.

Politique, société

Un pays malade

En dépit de tout ce qu’on lit, voit et entend du mouvement qui s’est emparé de l’actualité sinon de la France, on reste dans l’incertitude sinon l’inconnu.
Des analyses, des points de vue, des avis n’y changent, en définitive pas grand chose, les gilets jaunes font parler d’eux et cela semble s’arrêter là.
Or, il va de soi que tel n’est pas ce qui est attendu de celles et ceux qui se sont lancés dans ce mouvement. 
Parmi les nombreux regards portés sur les gilets jaunes, en voici un dont l’extrait ci-après laisse tout particulièrement songeur. 
« … les gilets jaunes évoquent la souffrance, en l’occurrence la souffrance sociale, les cheminots parlaient du service public, les zadistes de la nature, en somme ni les cheminots ni les zadistes n’évoquaient leur douleur, leur difficultés, au contraire de ces gilets jaunes qui racontent leur fin de mois difficile. Or aujourd’hui, la douleur ne se questionne pas, ne se questionne plus, celui qui souffre a conquis le droit d’être écouté, écouté par tout le monde, même par le gouvernement, même s’il n’est pas entendu. La maxime de notre époque est devenu : « Sois sauvage, ô ma douleur ! et tiens toi moins tranquille »…  » 
En d’autres termes, on serait en face d’un mal reconnu mais qui laisse impuissant.
Parce qu’il ne serait pas politisé, parce qu’il irait dans tous les sens, parce qu’il est ce qu’il est, en définitive.
Autant dire qu’un pays où s’expose la souffrance sans qu’il ne lui soit trouvé de quoi l’apaiser est un pays malade.