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1000 jours

On parle souvent des 100 jours, dans la vie politique. Ici, il s’agit de dix fois plus.

Voici 1000 jours, en effet, que dure la guerre qui a coupé l’Ukraine en deux.Comme nombre d’autres conflits meurtriers dans le monde, celui qui sévit encore dans le Donbass ne fait pas l’actualité de nos médias.

De part et d’autre de la ligne de front, se déchirent des familles dont les membres défendent la cause d’un partie ou d’une autre de ce qui constitue leur patrie.

De l’aide et du soutien, nombre de bénévoles en ont apporté.

Parmi eux figurait la Doctoresse Liza qui apparaît sur la photo qui illustre ce sujet. Figure emblématique de la Russie, le 25 décembre, elle a été enlevée aux siens et à toutes celles et ceux auxquels elle s’est donnée sans compter.

Parler de tragédie est un euphémisme.

Politique

François Hollande, derrière l’hystérie en action, c’est selon

capture d’écran
L’information n’est pas passée inaperçue et cela se conçoit. Elle aurait même fait l’effet d’une bombe.
Le jour même du deuxième débat de la primaire citoyenne, le Journal du Dimanche (JDD) publie des propos qu’aurait tenus un proche de l’encore actuel Président de tous les Français.
Selon cet ami de François Hollande, ce dernier se serait dit prêt à soutenir la candidature d’Emmanuel Macron.
De même, Ségolène Royal qui estime savoir de sa propre parole qu’elle a du poids:
http://www.challenges.fr/politique/et-si-francois-hollande-et-segolene-royal-soutenaient-macron_448106
Bien sûr, l’Elysée dément et Dominique Villemot, l’auteur des propos en question s’est fendu d’un sms au JDD pour contester les avoir tenus.
Cependant, la rédaction du JDD persiste et signe et refuse de remettre en cause le travail de ses journalistes.
Ambiance!

Politique

Larmes de déconstruction massive

capture d’écran de: https://fr.sputniknews.com/international/201701111029528522-zakharova-russie-preoccupation-usa-obama/
Barack Obama a eu beau verser une larme, très médiatisée, celles de tant de victimes en Ukraine et ailleurs ont sans doute eu moins d’impact sur nos journalistes si prompts à relever l’émotion ici ou là.
Pourquoi l’Ukraine? 
La question, pour tant de personnes qui ont appris à penser selon les bulletins d’information rendus chaque jour ou presque tout le temps qu’a duré une guerre qui se prolonge dans la quasi indifférence de nos médias, la question, donc, se pose pour qui a retenu la leçon selon laquelle la Russie avait envahi ce pays.
Toutes celles et ceux, en Occident, qui pensent encore être informés ont appris comment les Ukrainiens souffraient de l’oppression russe, comment le Maïdan n’était que la revendication de plus de liberté et de moins de corruption!
Le résultat se connaît! Il en a largement été question ici dans les centaines de sujets consacrés à ce qui s’est passé dans le Donbass et en Ukraine, en général.
Au point que même l’administration américaine a reconnu sa responsabilité dans le plus parfait cynisme sauf à considérer un mea culpa de bon ton:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/02/04/la-responsabilite-des-medias-en-jeu.html
Pour le reste, on retiendra aussi la manière bien peu élégante du président américain de quitter la Maison Blanche.
Mobiliser à ce point l’attention contre la Russie pour en faire un feuilleton médiatique de troisième zone ne grandit pas ce Nobel de la Paix.

Politique

Cette Russie qui fait tant parler d’elle…

capture d’écran de: https://www.valeursactuelles.com/politique/en-direct-fanny-ardant-denonce-la-russophobie-et-la-pensee-unique-59921
Si Fanny Ardant avait, en son temps, pris parti pour le groupe punk Pussy Riot, la voici qui résiste aux journalistes qui l’interviewent sur ARTE, la chaîne dont BHL est le grand protecteur*.
Tandis qu’on cherche à la faire entrer dans un jeu qu’elle rejette alors qu’il est question, au hasard, de la Russie, on ne peut manquer de rappeler comment Henri Guaino, lui aussi, avait été pris dans ce même prisme réducteur:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/12/16/de-la-poutinomania-a-la-chasse-aux-sorcieres.html
C’est tout de même extraordinaire d’observer cette obsession à vouloir nous faire comprendre ce qu’est la Russie, de Poutine ou de quiconque!
Heureusement qu’on est dans des pays démocratiques où la liberté d’expression est si respectée qu’on ne cesse de vouloir l’orienter sans pression aucune, bien sûr.
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2017/01/04/quand-arte-met-au-point.html

Politique

Des hackers aux services secrets, la Russie encore et toujours…

Capture d’écran: http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/trump-et-la-russie-le-kompromat-vieille-pratique-des-services-secrets-russes_1867960.html
Après les hackers russes, place aux services secrets de la Loubianka! Le feuilleton se poursuit tant il semble vital à certains d’y consacrer le temps qu’il faut.
Preuve en est cette séquence médiatique qui nous sert, en quelques minutes, à peu près tous les poncifs habituels:
http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/question-russe-et-guerre-du-renseignement-lanalyse-de-jean-philippe-schaller?id=8301376
La rhétorique est assez habile, insiste sur les doutes qualifiés de sérieux mais ne se prive d’aucun rappel visant le président russe ni même les Russes eux-mêmes, selon le présentateur vedette du téléjournal suisse.
En effet, le voici qui lance un on sent une sorte de jubilation des Russes d’être partout, y compris dans ce monde-là.
A se demander où se situerait cette jubilation de près de 146 millions de Russes sinon dans les échanges auxquels se livrent deux journalistes sur le plateau d’une chaîne de télévision publique.
Sur France2, au 20 heures, David Pujadas a épargné ses téléspectateurs, qu’il en soit remercié!

Politique

Quand ARTE met au point…

On se demande à quoi servent ces débats organisés par autant de médias soucieux, bien sûr, de donner la parole à autant de personnalités d’avis et d’horizons divers sinon pour sauver la face et couper autant que possible la parole à qui la leur ferait perdre, ladite face.

En l’occurrence, ce 3 janvier au soir, ARTE avait réuni dans le cadre de son émission 28 minutes, trois invités pour discuter de la cyber-guerre russe.

Quand vous voyez Marie Mendras, à la minute 17,55, demander la parole pour recadrer le débat et dire qu’on ne peut pas laisser dire, ici, sur un bon plateau de télévision en France, dans une démocratie, que nous faisons de la propagande russophobe alors que le régime russe n’est pas une démocratie, contrôle ses médias, etc.etc pour, enfin, cerise sur le gâteau, s’insurger contre le mensonge on comprend que se risquer à appeler cette énième spécialiste de la Russie à un peu plus d’objectivé serait sans doute mal reçu sinon carrément malvenu.

Il faut dire que sur ARTE dont BHL est le président du conseil de surveillance depuis plus de 23 ans, on a toutes les chances d’être à cet endroit où selon lui, tous les soirs, on fabrique de l’Europe, on façonne et invente de la culture européenne vivante:

Politique

Nos experts à l’oeuvre, encore et encore…

Un énième article de nos médias occidentaux, nous met en garde contre ce qui semble représenter une menace, je veux parler des sites russes Sputnik  et RT.
On y lit ce qu’on va bientôt finir par connaître par coeur à force d’être repris en boucle depuis des années par la quasi totalité de nos sites dits d’information.
Eh oui, il est toujours important de rappeler que chez nous, on informe, ce qui, bien sûr, est loin d’être le cas en Russie.
On va finir par éprouver de la compassion pour ces journalistes qui se donnent tant de peine à nous expliquer ce qui se passe en réalité et combien nous risquons de nous faire avoir par cette (dés)information russe.
Ont-ils seulement conscience, ces valeureux combattants de la vérité -si elle existe, ce qui est un autre problème- ont-ils donc seulement conscience de n’être que des porte-paroles de pouvoirs qui ne lésinent sur aucune valeur qu’ils semblent tant chérir?
Sont-ils donc au courant que leur manière de nous rendre compte de guerres, comme ils s’y sont employés avec celle qui se poursuit en Ukraine, par exemple, a été dévoyée pour masquer l’importance des exactions commises par un pouvoir si démocrate qu’il n’a pas hésité à tirer sur son peuple, le torturer et l’emprisonner quand il le fallait?
Les mouvements néo-nazis sont une réalité, en Ukraine! Lequel de ces émérites reporters s’en serait offusqué? Qui a pris position pour dénoncer le massacre qui a eu lieu dans la Maison des Syndicats d’Odessa le 2 mai 2014?
A-t-on vu un appel à manifester, des pancartes, des bougies, des fleurs ou tout autre façon de réagir à de tels actes? 
Quand les chefs de rédaction de nos médias admettront qu’ils ne sont que les porte-parole de pouvoir qui ne luttent que pour leurs intérêts, alors, on comprendra qu’ils s’en prennent à leurs rivaux.

Culture, Histoire, Politique, société

La Russie n’est pas l’ennemie que trop d’intérêts en jeu nous présentent

Alors que tant de fois nous sommes exhortés au respect d’autres cultures, l’impression que toutes ne retiennent pas la même attention a souvent motivé nombre de sujets publiés sur ce blog.

Pour qui le suit, il est sans doute devenu évident que celle que j’ai tant de fois souhaité voir prise en considération, je veux parler de la culture russe, y tient une place non négligeable.

Nul n’est obligé d’en partager le goût mais au moins la prise en compte dans l’intérêt général de l’entente entre les peuples.

Sans quoi et à cautionner d’une quelconque manière autant d’attitudes et de propos hostiles envers un pays qu’on résume à quelques images caricaturales, abusives ou mensongères, on court le risque d’encourager une entreprise de destruction susceptible, à terme, de devenir massive.

Jamais, il n’a été question, ici, de porter la Russie aux nues mais de refuser l’absence de nuance et le jugement hâtif qui la réduisent à quantité négligeable.

Car tandis qu’il est souvent rappelé sinon prêché urbi et orbi qu’échanges et dialogues sont à privilégier, on cherche trop souvent où le seraient ceux menés avec la Russie.

Mais  si la volonté d’en découdre avec elle est ce que cet Occident suffisant et arrogant privilégie, dans ce cas, le monde a du souci à se faire.

Loin de moi de présager du pire, comment donc?

Mais réagir à ce jeu d’intérêts qui trouve appui sur une division à entretenir entre des peuples qui n’aspirent qu’à voir leur destin se poursuivre loin d’autant de cynisme, tel est ce qui motive autant de prises de position ici.

Politique

Désinformation: les experts européens (sur)veillent.

capture d’écran: http://www.asatours.com.au/the-red-heart-of-russia/
Qu’un journal suive une ligne russophobe lui appartient et nombreux sont les médias à s’aligner sur une certaine vision de la Russie qui énonce jour après jour ou peu s’en faut, tout le bien qu’elle en pense.
Certains journalistes, il est vrai, tentent encore de distinguer le pays de son président, comme si sa grande popularité n’indiquait strictement rien, pis, une seule manipulation de l’opinion sinon des sondages..
Car à lire ce que publie aujourd’hui Le Temps, grand quotidien suisse autrefois appelé de référence, on comprend tout ce qu’inspire ce pays et ses plus de 146 millions d’habitants, peut-être perçus par nos bien-pensants comme d’innocentes victimes d’un régime souvent comparé à une dictature ou à ce qui s’y apparente.
Va pour autant de citoyens de ce vaste espace qui s’étale sur neuf fuseaux horaires mais voici que pour nous autres, Occidentaux, plane la menace. Preuve en sont les moyens mis par Le Temps pour nous alerter!
Dans son édition de ce 28 décembre, une pleine page de sa rubrique Temps fort donne le ton. Son titre: Désinformation, l’offensive russe est sans ambages.
Ainsi, après l’Ukraine qui aurait été la cible de campagnes de désinformations pilotées par le Kremlin, c’est au tour des Etats européens d’êtres visés.
Telle une arme (…) au coeur de la nouvelle doctrine militaire russe, elle mobilise les experts européens de la sécurité qui tirent la sonnette d’alarme.
Ouf, nous voici sauvés.
On a échappé au péril rouge, on ne va tout de même pas tomber comme des mouches intoxiquées par le Kremlin!
A ses agents et autres trolls de bien se tenir!

Culture, Histoire, société

D’un fait l’autre…

capture d’écran: https://www.rtbf.be/info/monde/detail_crash-d-un-avion-russe-deux-nouveaux-corps-retrouves-dans-la-mer-noire?id=9490015
Alors que nombre de mes compatriotes semblent se passionner pour une affaire en voie de devenir d’Etat au rythme où va leur mobilisation, j’ose, pour ma part, penser encore et encore au crash qui a blessé la Russie au coeur.
Certes, la mort brutale de l’ensemble des passagers et de l’équipage du Tupolev Tu-154 peut laisser aussi indifférent ou presque que le taux d’alcoolémie dans le sang de cette élue fédérale qui retient l’attention d’autant de Suisses.
Nul doute que conduire en état d’ébriété met en danger la vie d’autrui et que la loi est là pour sanctionner ce comportement. Mais le reste qui alimente tant de commentaires, relève de discussions de comptoir tant on semble ignorer ce qui s’est passé exactement.
Cela dit, il ne s’agit pas, ici, de minimiser les intérêts sinon de les hiérarchiser, il est juste question de constater que des goûts et des couleurs, comme dit le proverbe, on ne discute pas.
Même parmi les  grands de ce monde, certains n’ont pas estimé bon de s’exprimer. Le Président d’encore tous les Français, par exemple, a pris comme porte-parole son ambassadeur à Moscou quand la Chancelière allemande en personne a adressé ses condoléances à la Russie.
Pour ma part, si j’y reviens encore, c’est pour ce qui m’unit à ce pays et qu’une journaliste a bien voulu comprendre. Qu’elle en soit remerciée, je veux parler, ici, d’Anne Pitteloud du journal Le Courrier:
http://www.lecourrier.ch/136498/les_voix_d_helene_richard_favre