http://korrespondent.net/world/3592904-za-paryzh-rf-otchytalas-po-operatsyy-vozmezdyia
Alors que la Russie attaque les positions de Daech et inscrit sur ses équipements, A Paris et Aux nôtres, l’Occident persiste dans son arrogance.
Nombreux sont les médias, en effet, qui commentent l’annonce d’un rapprochement de la France -tout au moins- avec la Russie pour lutter contre Daech.
Ainsi Le Temps de mentionner que Sur la Syrie, Vladimir Poutine arrondit les angles.
Inutile d’attendre mieux de ce quotidien.
Le Figaro, pour sa part, se fend d’un test ainsi libellé: Etes-vous favorable à l’élargissement de la coalition contre Daech à la Russie?
Au vu des 91% de réponses favorables au rapprochement avec la Russie, La France doit-elle rejoindre la Russie dans sa lutte contre Daech eût été sans doute plus adéquat pour interroger les lecteurs.
Mais depuis 2008 et la réintégration de l’OTAN par la France, sa voix n’est plus celle de 2003.
Ce documentaire est à visionner du début à la fin.
http://www.lcp.fr/emissions/droit-de-suite/vod/145285-guerre-mensonges-et-video
Car au-delà du mensonge évoqué et bien connu, ce sont les méthodes qui l’ont imposé qui sont décrites..
Et ce sont elles qu’il importe de comprendre pour mesurer comment toutes les instances juridiques, politiques et médiatiques ont été transgressées.
C’est à ce pays dit démocratique tandis qu’il est parvenu à imposer de tels procédés à la face du monde que la France et tant autres pays avec elle sont désormais liés.
Et ces mêmes osent l’arrogance à l’égard de la Russie…
Information
Nouvelle référence pour l’Occident, la lauréate du prix Nobel de littérature, pas moins que les médias qui lui tendent leur micro et lui ouvrent leurs colonnes, ne boudent leur plaisir de dire autant de bien de la Russie que de son Président.
Voici que Svetlana Alexievitch met en garde contre le nationalisme russe, selon TV5Monde qui titre ainsi l’article paru sur son site ce 11 novembre 2015.
Plus loin, l’écrivain de poursuivre: nous savons que tout nationalisme mène au fascisme. C’est le plus dangereux.
Il faut lire de toute urgence l’ouvrage que Jean Geronimo a consacré à l’Ukraine et le recommander aux inconditionnels de Madame Alexievitch si tant est que leur curiosité les porte vers la lecture de cet essai.
Précis, documenté et pointu, le livre de ce Docteur en économie qui enseigne à l’Université Pierre Mendès-France de Grenoble est à l’image de son sous-titre, une bombe géopolitique, au coeur de la Guerre tiède.
Alors on comprendra ce que nationalisme et fascisme impliquent. Alors on saura qui est nationaliste et qui, fasciste.
Il est grand temps que cesse cette désinformation organisée contre la Russie.
Car ce n’est pas ce vaste pays qui aura à en pâtir mais bel et bien cet Occident qui abuse de la confiance de ses peuples.
La guerre en Ukraine n’a-t-elle pas déjà fait assez de victimes?
Le mensonge qui l’a permise, Jean Géronimo nous en fournit les preuves tout au long de son ouvrage paru en août 2015 aux éditions SIGEST.
On peut penser qu’ils ne savent pas.
On peut les croire de bonne foi lorsque tous les médias occidentaux évoquent le sort de Nadia Savchenko et pourtant…
Cette pilote ukrainienne dont l’arrestation en juillet 2014 a été très médiatisée était une volontaire du bataillon Aidar.
Ce bataillon est connu pour son extrémisme, en témoigne la photo qui illustre ce sujet.
Ce bataillon a été condamné par Amnesty International pour violations graves de droits humains.
Pour rappel, le 17 juin 2014, deux journalistes russes ont été tués et Nadia Savchenko, inculpée pour avoir participé à leur assassinat.
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/06/18/temps-present-l-enfer-est-russe.html
Et notre Occident si avide de défense de droits humains parvient à considérer cette volontaire du bataillon Aidar en victime.
Il en a encore été question sur Arte, lors d’une récente émission à laquelle a été invitée la lauréate du Prix Nobel de littérature, Svetlana Alexievitch dont on a bien compris comment la lutte contre le mensonge était le fer de lance de son combat…
http://www.arte.tv/guide/fr/resultats-de-recherche?keyword=Svetlana+Alexievitch
« Oh, chère madame, j’aurait tant espéré que votre nouveau texte porterait sur l’action nocturne de Piotr Pavlenskij ».Ces propos, traduits ici en français, sont ceux d’une intervenante de ce blog qui les avait adressés en russe pour commenter mon précédent sujet.*
L’expression de cet espoir -qui semble si déçu- permet de prendre connaissance d’une actualité moscovite, sans doute de premier ordre puisque déjà nos médias la relaient.
L’intérêt que portent nos journalistes à ce qui se passe en Russie est indiscutable.
Le peintre Piotr Pavlenskij est connu pour diverses performances aussi intéressantes que celle que tenait tant à signaler cette intervenante.
Il est vrai que bouter le feu à la porte centrale du bâtiment qui abrite le FSB à Moscou ne peut que passionner nos médias occidentaux!
Merci à cette intervenante de nous confirmer ce qui intéresse nos journalistes.
*Hélas, lors du transfert du blog que je tenais en son temps sur le site de la Tribune de Genève qui l’a fermé, comme vous le savez, les commentaires n’ont pas pu être restitués.
Les tensions qui mettent l’Occident aux prises avec la Russie divisent de plus en plus l’opinion publique.
Cette tendance à scinder en deux camps adverses les personnes qui s’expriment sur la Russie, nombre d’observateurs la constatent alors qu’elle prend une tournure de plus en plus aigüe.
Dans ce contexte, que d’aucuns qualifient ce blog de « pro-Russe » quand ce n’est carrément pas d' »anti-occidental » dénote, au mieux, une lecture défaillante qui, en tant que telle, ne mériterait pas plus d’attention.
Sauf qu’elle confirme ce besoin de situer d’un côté ou de l’autre, un point de vue qui ne vise, au contraire, qu’à rejeter toute position qui radicaliserait la relation entre Europe et Russie.
A écouter nombre de mes compatriotes parler de ce pays alors que bon nombre d’entre eux avouent ne jamais s’y être rendus, pas davantage, n’avoir cherché à aller au-delà d’informations reçues ici et là, on mesure comment agit une propagande qui ne dit pas son nom.
Car si tant de personnes n’ont pas le temps ni, surtout, la curiosité de s’interroger sur ce qu’est la Russie, la juger ne semble pas les gêner.
Avoir à entendre que les Russes ne savent pas ce qui se passe car on leur cache la réalité, c’est dire le niveau de réflexion acquis grâce aux manipulations auxquelles se livrent les médias occidentaux!
Lequel de ces esprits avisés sait combien de chercheurs ou autres connaisseurs et spécialistes de la Russie sont tenus à l’écart d’émissions radiophoniques, télévisées ou autres colonnes de journaux et de magazines?
Pour une Europe qui prône ouverture et liberté d’expression, le triste contre-exemple qu’elle en donne avec la Russie va au-delà d’une image à déplorer.
C’est son avenir qu’elle met en jeu et la paix de ses peuples.
Lire ou entendre sans cesse les mêmes poncifs selon lesquels la Russie ne se résume pas à son Président, que la Russie, on l’aime mais pas son Président, on l’a compris, depuis le temps que le refrain passe en boucle!
Si plus de 80% de citoyens soutiennent leur chef d’Etat, il reste toujours, en effet, près de 20% d’entre eux qui sont insatisfaits.
Que l’Occident donne la parole à ces mécontents pour montrer que la Russie est dirigée par un homme qui tient le pays d’une main de fer est une manière d’informer récurrente.
La contester, cette manière, ne revient pas à prendre parti.
La contester, cette manière d’informer, équivaut à rejeter sa partialité.
La nuance importe et n’a pas à induire de conclusions fallacieuses.
Jamais aucun appel à la guerre n’a été lancé, ici.
Refuser de stigmatiser un pays revient à prôner le dialogue et l’échange avec ce pays.
Cela n’équivaut ni à le sanctifier ni à faire de celui qui le préside, une icône.
Qu’aimer la Russie, aujourd’hui, suscite la controverse est un euphémisme.
Lors de la récente interview qui m’a été demandée par la chaîne de télévision russe, LifeNews, la question m’a été posée de savoir si je subissais des pressions.
Sans hésiter, j’ai répondu par l’affirmative.
Dans cette Europe si démocratique, il semble bien, en effet, que toute voix qui refuse de diaboliser la Russie soit vouée à la moquerie, au mépris quand ce n’est pas à l’insulte.
Par mes études de russe, j’ai découvert l’ex-URSS au milieu et à la fin des années soixante-dix, par mon oeuvre littéraire traduite en russe et publiée à Moscou, c’est la Russie du milieu des années 2000 que j’ai retrouvée.
Jamais, je n’ai eu l’outrecuidance de me poser en spécialiste de la Russie ni d’un quelconque autre pays de ce monde.
Si d’aucuns m’ont attribué cette compétence, c’est de leur propre chef.
Tout aussi bien m’a-t-on considérée comme naïve, ignare ou dans un autre registre, suppôt sinon agent du Kremlin.
Suissesse et Française d’origine, j’aime les valeurs qui m’ont été transmises.
Mais il me tient à coeur aussi, de partager avec mes compatriotes un regard sur la Russie qui soit moins orienté que celui qui domine la plupart de nos médias.
A l’heure où un drame frappe la Russie, les condoléances présentées par le Président français à son homologue Vladimir Poutine l’honorent.
Mais au-delà de l’émotion, demeure le climat détestable que l’Occident a créé vis-à-vis de la Russie et de son Président.
A suivre les informations que sont censés livrer les médias occidentaux, force a été et reste de constater combien de faits ont été déformés ou passés sous silence pour convenir à une propagande qui ne dit pas son nom.
Désinformer sur la Russie comme s’y emploient de longue date trop de nos journalistes accrédités entache leur fonction et trompe leur public.
Puissent ces tenants de l’information, un jour, lever le voile qui masque leur regard et le monde s’en portera, peut-être, un peu moins mal.
Sujet paru en page 23 de l’édition papier de La Tribune de Genève du 2 novembre 2015 sous le titre: La Russie à l’heure du deuil
La poignée de mains qui fâche
Voici pour qui voudrait savoir comment se passe l’avancée des relations entre la Russie et l’Ukraine.
Voici qui devrait plutôt apaiser que dresser encore et encore des murs de haine entre deux pays voisins.
Voici que laisse un espoir.
Voici qui, en même temps, révèle comment se comportent les plus radicaux en Ukraine.
A lire ici:
http://fr.sputniknews.com/international/20151019/1018923591/ukraine-propagande-medias.html#ixzz3p0J1FkG9
Ce 27 septembre, à la veille de la 70e Assemblée Générale de l’ONU, Vladimir Poutine a accordé une interview pour les chaînes CBS et PBS.
Les questions que pose le journaliste américain au président russe sont directes. L’entretien est bien mené, apparaît cordial alors que tous les sujets les plus importants sinon brûlants y sont abordés.
On y observe, en tous les cas, un journaliste aussi respectueux que provocateur, face à un président qui sait apporter les réponses aux questions posées.
Cet interview est de qualité et son importance n’est pas à démontrer dans le contexte actuel.
Puissent de tels moments médiatiques contribuer à dépasser tant de clichés et de stéréotypes qui crispent les relations entre Etats-Unis et Russie!
La chaîne RT propose une video d’extraits qu’elle estime les meilleurs. Ils sont traduits en français: