Pas un jour ne passe ou peu s’en faut que tel ou tel compte se règle, surtout entre femmes et hommes.
Vous ne les aurez sans doute pas manquées, tant elles ont été médiatisées, les accusations portées par l’actrice Adèle Haenel contre le réalisateur avec lequel elle a tourné à l’âge de 12 ans.
Aujourd’hui trentenaire, elle balance. Au prétexte que, plus tôt, sa voix n’aurait pas porté.
Soit.
Le cinéaste concerné a rétorqué et apporté sa version des faits. Et « le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour agression sexuelle sur mineure » .
L’homme se défend, on le conçoit. Il admet des gestes déplacés, reconnaît l’effroi aussi dans lequel il s’est retrouvé précipité alors qu’il réalisait la portée de ses actes, bref, il s’explique.
Parole contre parole, une fois encore.
Le fait est que lorsqu’on apprend que la jeune femme a attendu de jouir d’une certaine notoriété pour balancer, on est en droit de s’interroger.
Mais surtout, de déplorer ce climat qui divise tant les femmes et les hommes. Bien sûr que la violence sexuelle existe, bien sûr que l’abus sexuel existe, le nier serait très malvenu.
Mais reconnaître que désormais, la chasse à l’homme paraît ouverte doit aussi être pris en compte. L’homme n’est pas un prédateur pour la femme.
Et la femme ne retire strictement aucun avantage à se poser en victime.
Justice
Vous vous rappelez certainement l’affaire du Bugaled Breizh.Vous vous souvenez aussi, sans doute, de zones d’ombre qui lui sont restées associées.
Voici qu’en novembre prochain, une procédure d’enquête sera lancée en Cornouailles anglaises. En attendant que la justice britannique donne sa version des faits, je vous invite à découvrir cette série de vidéos d’environ 5 minutes chacune.
Parce que l’on sait comment il arrive que certains intérêts l’emportent envers et contre tout ce qui pourrait les mettre à mal, on ne peut que saluer l’engagement de qui se bat pour qu’oeuvre la justice.
En l’occurrence, ici, celle de la France et de son honneur face à celle d’un pays voisin qui pourrait la discréditer.
Après les nombreuses personnes et personnalités que cette affaire a mobilisées, en voici une encore:
Vérité pour le Bugaled Breizh, épisode 1 Vérité pour le Bugaled Breizh, épisode 2
Vérité pour le Bugaled Breizh, épisode 3 Vérité pour le Bugaled Breizh, épisode 4
Vérité pour le Bugaled Breizh, épisode 5 Vérité pour le Bugaled Breizh, épisode 6
Vérité pour le Bugaled breizh, épisode 7
L’article est publié sur le site royaliste de « Je suis Français, lafautarousseau ».
Il traite de deux affaires franco-françaises, l’une en lien avec ce qui devait s’appeler « Ancien Monde » tandis que celui qu’annonçait Emmanuel Macron et son parti serait le « Nouveau Monde ».
Or voici qu’ancien et nouveau mondes semblent se rejoindre au plan judiciaire tout au moins avec deux affaires qui visent Patrick Balkany et Richard Ferrand.
L’article confronte les situations pour, en définitive, nous montrer ce qui en résulte et comment la France y réagit, à savoir de manière plutôt indifférente.
Mais c’est qu’elle est peut-être davantage mobilisée par ce qui concerne nombre de ses citoyennes et de ses citoyens, en l’occurrence, la réforme annoncée de leurs retraites.
Si les agissements des deux élus reflètent des mentalités qui ont traversé les âges, de l’ancien au nouveau, les préoccupations réelles de millions de non élu(e)s, elles aussi, datent.
Non, la France n’est sans doute pas encore à ce point détachée de ce qu’elle compte de douteux représentants de la République. Elle est néanmoins consciente que l’honnêteté devient une valeur d’un autre monde, ni « Ancien » , ni « Nouveau » .
Et que si elle a pourtant bel et bien été transmise de génération en génération, cette honnête, elle n’a pas trouvé le même accueil partout dans ce monde.
Et en changer le qualificatif ne suffit pas à le rendre meilleur. Qui aurait, un jour, pu le penser sinon celles et ceux qui ont voulu « faire confiance »?
L’actualité de ces derniers jours a réservé quelques surprises, tant au plan international que local, je veux parler, ici, de Genève.
A l’étranger, qu’il s’agisse du Royaume-Uni et de son interminable Brexit ou de l’Ukraine et de la Russie qui se sont échangé des prisonniers, optimisme et réserve sinon pessimisme se le disputent.
Quoi qu’il en soit, nombre de commentaires émis restent de l’ordre de l’appréciation sinon de l’approximation tant les sphères de pouvoir où se prennent les décisions demeurent le plus souvent hermétiques.
Au plan local, Genève découvre une de ses personnalités face à la justice. C’est le choc pour qui ignorait tout de ce qui a conduit l’homme sur le banc des accusés, ça ne l’est pas pour qui « savait ».
Quelle que soit l’affaire en question, à lire ce qui a brisé la vie de cet ancien Président du parlement, on conçoit mieux comment sa personnalité s’est dissociée au point que l’homme que d’aucuns côtoyaient en cachait un autre.
Et ce sont les méfaits de cet autre qui sont en cause mais c’est l’homme lui-même qui est jugé.
Je ne le connais pas personnellement mais nous avions été invités ensemble à participer à une émission de Radio-Lac. Elle portait, entre autre, sur la Russie, c’était il y a plus d’un an.
Ce soir, je pense à l’homme que sa souffrance a condamné à entraîner à sa suite de nombreuses victimes. Le procureur, en photo ci-dessus, s’est prononcé de manière sévère mais a reconnu la personnalité « complexe » de celui qui a aussi su se montrer généreux envers la République.
Sur un réseau social bien connu circule un jeu qui consiste à partager avec ses relations dix livres qui vous ont marqué. Pour chacun d’eux, une personne différente est choisie.
Et voici que j’ai été retenue par un ami pour un ouvrage de Svetlana Alexiévitch, « La fin de l’homme rouge ». Que ce livre l’ait marqué et qu’il m’ait associée à sa sélection est loin de me laisser indifférente.
Pour qui me suit, vous me savez avoir adressé une lettre ouverte à son auteure, journaliste écrivain, lauréate du Nobel de littérature en 2015.
Ses qualités littéraires récompensées n’ont en rien constitué l’objet de ma lettre. Non, c’est ce qu’elle a prononcé de mensonger et d’outrageant envers les Russes qui m’a fait lui écrire.
Ma lettre, traduite en russe par le journaliste Arkadij Beinenson, a ensuite été diffusée en Russie et dans d’autres pays aussi, ce qui m’a valu interviews, gratitude et haine.
Deux ans plus tard, lorsque l’Université de Genève a décerné le titre de Docteure Honoris causa à cette même lauréate du prix Nobel, je me suis aussi exprimée, cette fois dans les colonnes de la Tribune de Genève.
Svetlana Alexievitch, pour sa manière de disposer à sa guise de témoignages recueillis, n’a pas échappé à la justice, certaines personnes qui lui avaient fait confiance s’étant senties trahies par elle.
Qu’à cela ne tienne, le fait de parler de l’ex-URSS et d’en dire ce qu’elle en pense est apprécié et honoré. Soit.
A 29 ans, toutefois, elle ne cachait pas son admiration pour celui qui n’apparaît pas vraiment comme un ange de la première heure.
Cela, bien des Russes l’ont gardé en mémoire, ce qui ne semble pas être le cas de nombreux « acteurs » du monde médiatico-culturel, sauf à le considérer comme erreur de jeunesse, peut-être.
Merci à cet ami de m’avoir donné l’occasion de revenir sur un sujet sensible s’il en est.
Pour qui aurait suivi cette affaire relative au chant d’un coq duquel la propriétaire a dû rendre compte en justice, vous aurez sans doute appris que l’animal et son chant matinal auront trouvé grâce auprès du tribunal qui ne les a pas condamnés.
La partie civile invoquait à son appui le dossier du bruit.
En d’autres termes, musiques, klaxons intempestifs ou autres nuisances sonores devaient inclure le chant du coq. La justice a rejeté la plainte, il n’est pas précisé si appel sera interjeté du jugement. En attendant, on peut lire dans cet article qu’un prochain procès attend des oies et des canards…
Anodin, le fait peut être considéré tel. Mais pas tant que cela, en réalité.
Car il dénote jusqu’où certaines personnes sont capables d’aller pour défendre leurs droits sinon leur confort. Ce procès intenté à un animal et à sa propriétaire a sans doute aussi d’autres significations qui nous échappent et qui échappent peut-être même à la partie civile.
Une époque formidable, non? Sauf que le film éponyme, c’est une autre affaire…
L’affaire Epstein, au-delà de ce qu’elle révèle de personnalités diverses impliquées, renvoie à différentes questions parmi lesquelles celle du rapport au corps et celle de l’impunité.
Lorsqu’une jeune fille se rêve mannequin et que des portes s’ouvrent à elle, toutes ne sont pas celles de l’Enfer sans pour autant non plus offrir d’accès direct au Paradis.
Nombre d’exemples en témoignent.
Aussi, des cas tels que celui de ce Français, proche de Jeffrey Epstein en son temps ne sont-ils représentatifs que d’eux-mêmes et non de milieux, en l’occurrence celui du recrutement de mannequins.
L’abus sexuel de mineurs n’épargne aucune profession, aucune catégorie sociale, aucune idéologie, aucune religion.
Il est le fait de déviances qui visent la personne. Et pas que celles d’hommes, les femmes pouvant elles-mêmes se rendre complices d’abus sexuels.
Mais que ces comportements soient démasqués, alors se met en place tout un système qui ne visera qu’à épargner les puissances auxquelles ils sont liés.
Aussi bien peut-on toujours s’émouvoir ou crier « plus jamais cela », l’impunité veille sur qui est à protéger. Aux victimes de s’arranger avec ce qu’on leur livrera en réponse à leurs plaintes…
Mort, pas mort, suicidé, pas suicidé…
Jeffrey Epstein alimente toutes les rumeurs.
A en oublier les moeurs de cet homme.
A en oublier quelles « élites » les partagent, ces moeurs.
A en oublier que notre monde est régi par nombre d’êtres de cet acabit.
A en oublier l’impunité qui les entoure.
A en oublier que tout cela risque bien de faire « pschitt »
A en vomir ou à s’y résigner, à choix.
Décharges sauvages, ville jonchée de déchets, planète engorgée de plastique, plus belle l’humanité, on meurt!
Et c’est bel et bien ce qui est arrivé au Maire d’une commune française. Les faits se sont déroulés ce 5 août dernier à Signes, dans le Var, vous en avez peut-être eu connaissance.
Le Maire de la commune surprend des hommes en train de décharger des gravats de manière illégale sur un site naturel, il leur demande de reprendre le tout, ce qui a été fait.
Mais lorsque le Maire leur a dit d’attendre la police municipale, le conducteur de la camionnette a effectué une manoeuvre en marche arrière et a roulé sur l’élu qui se trouvait à l’arrière du véhicule.
Mourir en plein exercice de ses fonctions peut toujours être relevé pour dire toute l’estime portée à ce Maire. Il n’en demeure pas moins tombé sous le coup de la lâche négligence humaine.
Un homme de 81 ans, d’origine suisse, est retrouvé décapité sur territoire français à quelques mètres de la douane de Ferney-Voltaire. Sordide fait divers rapporté par le Dauphiné et la Tribune de Genève.
Son cadavre a été découvert il y a deux jours alors que l’octogénaire helvète avait disparu depuis début juin. L’employé municipal à qui l’on doit cette macabre trouvaille, raconte et signale qu’il n’a « d’abord aperçu que la cuisse alors j’ai pensé à un chevreuil. Puis j’ai vu le tronc et la tête, à environ 50 centimètres. Le corps était déjà très décomposé et de la tête ne restait que la boîte crânienne. L’homme portait un pull mais avait les jambes nues.»
La piste criminelle est envisagée mais le Parquet de Bourg-en-Bresse évoque aussi un « malaise » qui aurait pu s’emparer de l’homme alors qu’il aurait satisfait un « besoin naturel » … « le corps ne portait ni pantalon, ni sous-vêtement. Le Parquet estime possible qu’étant donné son âge, la zone isolée où il a été retrouvé et le fait qu’il avait de l’argent sur lui, le défunt ait pu faire un malaise au moment de satisfaire un besoin naturel. » est-il énoncé dans la Tribune de Genève.
Et puis, autre élément que le Parquet tente d’expliquer, la tête de l’homme -ou ce qu’il en restait- déposée à côté du cadavre:
«Cela faisait certainement plusieurs jours qu’il était là, le corps était en état de putréfaction avancée, partiellement momifié. La tête a été retrouvée posée à côté du corps, mais nous n’excluons pas que ce soit le fait d’animaux»
Sordide fait divers avec une approche qui semble indiquer que satisfaire des besoins naturels en ville ou à la campagne soit à déconseiller le plus vivement qui soit…