Elle s’appelle Maria Khodynskaya-Golenischeva, elle est diplomate. Elle occupe un poste de premier plan au sein de la Mission permanente de la Fédération de Russie auprès des Nations Unies à Genève.
Elle vient de publier un ouvrage déjà traduit dans plusieurs langues, Alep, la guerre et la diplomatie. Paru aux éditions Pierre-Guillaume De Roux, l’ouvrage est une analyse, entre autre, des motivations qui ont poussé la Russie à s’engager dans ce qui a longtemps été appelé la crise syrienne.
Mais c’est avant tout sur la bataille d’Alep que l’accent est mis. Car Maria Khodynskaya-Golenische estime que la guerre de l’information à cet égard a atteint un niveau sans précédent. C’est une des raisons qui l’a poussée à publier l’ouvrage dont la photo de couverture illustre ce sujet.
Dans une interview accordée à La Tribune de Genève de ce 30 octobre, elle évoque aussi les rencontres entre la Russie, les Etats-Unis la Turquie, le Qatar, l’Arabie Saoudite et l’Iran et ce qui s’est passé alors qu’un accord très important avait été signé le 9 septembre 2016.
Elle met aussi en cause le cynisme de l’Union Européenne et s’interroge sur cette France qui voulait exclure l’Iran des négociations…
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