A lire certains commentaires publiés après l’arrestation de Julian Assange, hacker pour les uns, journaliste pour les autres, violeur de secrets d’états aux Etats-Unis sinon de femmes en Suède, défenseur de la liberté d’expression, les suites de son arrestation demeurent plutôt imprévisibles.
Si l’on se fie aux déclarations faites par le Président de l’Equateur, le fondateur de Wikileaks ne devrait pas être extradé vers un « pays dans où il se retrouverait face à la torture ou à la peine de mort ».
Ce qui n’empêche pas la multiplication de craintes émises ici et là.
Au vu de tant d’inconnues qui entourent cette affaire, difficile de se prononcer. Nul doute néanmoins que de très nombreuses personnes doivent s’activer à faire valoir leurs priorités et leurs prérogatives.
Les luttes sont âpres entre les Etats et leurs services diplomatiques sont là pour les apaiser. Or dans le cas concret, il semble bien que tout se passe à un niveau autre.
Nombre de paramètres échappent pour être en mesure d’émettre le moindre avis ou pronostic possible.
londres
La méthode semble désormais devenue tristement récurrente. Un véhicule fonce sur des passants pour les tuer.
En cette nuit du 18 au 19 juin, c’est un groupe de fidèles musulmans qui a été visé.
Les interprétations et les réactions à de tels actes ne manquent pas, la question du sens à leur donner animent débats et polémiques.
En commentaire à cet article, il est question de guerre que des armées régulières ne se livreraient plus, remplacées qu’elles seraient, désormais, par des civils.
Quoi qu’il en soit et quelles que soient les forces qui agissent, la manière semble s’installer.
Aurait-elle, même, fait des émules dans ce règlement de compte personnel? Poser la question n’est pas y répondre.
C’est interroger l’impact d’une méthode.
capture d’écran Ouest-France
Sur un nombre conséquent de sites où a été publiée l’information selon laquelle une camionnette venait de faucher des piétons sur le London Bridge, il a été question d’incident majeur.
Puis, tandis que s’y ajoutaient des coups de couteaux, des blessés et bientôt d’autres actes du même ordre, est apparu le terme d’attentat. Mais pas sur tous les sites qui tentent, peut-être encore, de relativiser.
Pendant ce temps-là, à Turin, on apprend qu’un mouvement de foule a fait des centaines de blessés suite à une fausse alerte.
Entre réalité et mauvaise fiction, deux villes sont touchées, Londres, pour la deuxième fois.
C’est vrai, on a appris que l’on devait vivre avec cela. Que l’on devait continuer de sortir en terrasse.
En l’occurrence, se promener sur un pont ou regarder un match sur une place aménagée en fan zone.
Il y a deux ans à quelques jours près, voici ce qu’on lisait des actes terroristes qui allaient se multiplier…
Au soir de l’attentat qui a frappé Londres, L’Express rappelle comment le Maire fraîchement élu s’exprimait.
C’était en septembre 2016.
Sadiq Khan, en effet, s’expliquait sur la menace terroriste.
Quelle que soit la manière avec laquelle ces paroles ont pu être reçues, en leur temps, inutile de dire que les rappeler comme s’y emploie le magazine français ne peut laisser de marbre.
Doit-on devenir fataliste et admettre que le terrorisme fasse désormais partie intégrante de nos existences ou bien peut-on se prendre à penser qu’au contraire, il pourrait en être éradiqué?
Vaste débat que chacune et chacun ne mène à coup sûr pas de la même manière.
Partout où la terreur sévit, l’effroi qu’elle suscite marque à jamais.
En pensée avec autant de familles et de proches que le poids d’une méchante Histoire a endeuillés.
Et voici qu’on lit ce matin dans Le Temps, une interview du mécène de Steve Guerdat. Urs E. Schwarzenbach précise qu’il est vaguement cousin de son homonyme connu pour ses initiatives xénophobes. Comme s’il se sentait encore obligé de justifier son nom de famille, il ajoute qu’ avec un oncle socialiste, il se dit apolitique et fervent européen. Lui aurait-on demandé son arbre généalogico-politique pour qu’il tienne tant à se situer entre cousin vague et autre parent de gauche? Le cas échéant, les plusieurs millions que lui ont coûté l’achat du cheval de Guerdat ont rapporté l’or. Olympique, il n’a ni odeur ni couleur politique. Enfin, c’est ainsi que sont présentées les compétitions sportives à ce niveau. Quel sens dès lors trouver à cet article signé de Catherine Cossy? Doit-on y lire le revers de la médaille remportée par Steve Guerdat? Certes le chèque signé pour Nino des Buissonnets l’a été de la main d’Urs E.Schawarzenbach. Mais qui a su créer un lien entre l’animal et l’homme? Steve Guerdat, juste après sa victoire a évoqué cette relation si proche qu’il entretient avec son cheval. Dans ce cas, les millions d’un Schwarzenbach quelqu’il soit, n’ont su que donner au champion l’occasion de montrer son talent. Ou alors révéler comment l’or de l’un s’est allié soudain avec l’or du rêve de l’autre. http://www.letemps.ch/Page/Uuid/23004f22-e214-11e1-8970-3e11ee583a97/Le_m%C3%A9c%C3%A8ne__zurichois_qui_soutient_Steve_Guerdat