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Politique

Emmanuel Macron recadre. Il est le Chef au cas où…

Le chef se rebiffe.
Emmanuel Macron, chef des Armées et de l’Etat ou l’inverse aurait, selon HuffPost, procédé à un recadrage des militaires.
Soit.
Mais le ton et la manière ont de quoi faire réagir aussi.
Entre un précédent Président qualifié de capitaine de pédalo et celui qui, dès le début de son mandat, a tenu à affirmer sa suprématie sur les Armées et le reste, la France a voté.
L’avenir dira la résistance d’Emmanuel Macron face aux critiques. Car le livre d’images ne suffit pas. 
Recevoir les Présidents russe et américain, c’est bien, les sourires et les accolades tout autant, c’est faire montre d’ouverture au monde tel qu’il est. On a assez évoqué le pragmatisme des uns et des autres pour avoir saisi le message.
Mais l’autoritarisme affiché par le Chef de l’Etat français et de ses Armées ne semble pas vraiment être du goût de tous.
Certains journalistes du PAF ont déjà eu l’occasion de découvrir la méthode en marche, on attend les prochains secteurs de la vie publique à être remis au pas.

Histoire, Politique

La France à Versailles, pendant ce temps-là, en Syrie

Tandis que le Président de la République française vient de s’exprimer à Versailles et annoncer, entre autre, qu’il y reviendrait tous les ans devant le Congrès, ne pas perdre de vue ce qui se passe en Syrie importe.
Car c’était une évidence à prévoir alors que le même Président recevait, dans ce même Versailles, son homologue russe et que tous deux avaient discuté de l’avenir de ce pays mutilé par tant d’années de guerre.
Sous l’apparente ouverture quant au maintien au pouvoir du Président Bachar el-Assad, demeurait, en veille, l’avertissement selon lequel, en cas de recours à l’arme chimique, la France riposterait.
Or voici qu’on apprend ce qui se trame peu avant la tenue de prochaines négociations sur la Syrie qui auront lieu les 4 et 5 juillet à Astana.
Tenir des discours où les jugements n’épargnent pas les gouvernements et les présidences qui ont précédé l’avènement de la France mise en marche sinon au pas et rappeler à la souveraineté des peuples ne doit pas en concerner que quelques uns bien choisis.
Quant à la dignité, souvent rappelée aussi par Emmanuel Macron devant le Congrès, il serait bon qu’il ne la bafoue pas lui-même par trop de postures.
Aussi, sur la Syrie, pour ne parler que d’elle, puisse-t-il ne pas se laisser abuser par autant d’actes susceptibles de se commettre sous de faux drapeaux.
C’est là tout ce que nous souhaitons pour la France qu’il préside mais aussi sinon surtout pour la Syrie déjà bien trop meurtrie.

Politique, société

La moralisation de la vie politique et quelques interrogations

En ce 25 juin, le site Europe1 le JDD nous apprend pourquoi la fraîchement nommée et désormais ex-ministre Sylvie Goulard aurait quitté le gouvernement.
Doit-elle être félicitée d’avoir pris cette décision?
Ou, au contraire, blâmée?
La question devrait plutôt porter sur le fait de savoir comment, après tant d’heures passées à vérifier que chaque ministre réponde aux exigences posées par la loi de moralisation de la vie politique, comment donc, Sylvie Goulard a pu y être considérée conforme.
Alors qu’on lise, dans l’article de Laurent Valdiguie, que Macron était furieux a tout de même quelque chose d’assez piquant.
Certes et à sa décharge, il n’est pas le chef du gouvernement, juste celui des Armées… et de l’Etat ou l’inverse.

Politique, société

Les obligations présidentielles ont un coût, la planète l’a bien compris

On a vu notre Président glisser son bulletin de vote dans l’urne au Touquet. On a aussi vu passer l’information selon laquelle Emmanuel Macron se serait déplacé en Falcon et en hélicoptère pour accomplir son devoir et voter.
Evidemment, ce choix a une raison qui a été relayée par L’Obs selon cet article. Et bien sûr qu’au point où en sont certain(e)s, relever ce détail de l’Histoire demeure anecdotique.
Et pourtant, ajouté à de nombreux autres, il ne fait que confirmer le décalage qui existe entre tant de discours politiques et des réalités qui n’échappent qu’à qui le veut bien.
Rien de très nouveau à cela, on le sait.
Il n’en demeure pas moins vrai qu’à se poser en donneur de leçon envers son homologue états-uniens, le président français a de quoi, lui aussi, méditer sur les contraintes auxquelles ses obligations et autres engagements de fonction l’astreignent.
Dans ce cas et si vraiment on veut sauver la planète, on donne l’exemple ou au moins, on évite d’inutiles opérations de com en anglais sur Twitter.

Histoire, Politique

De la galerie des batailles de Versailles aux réalités à venir

capture d’écran Youtube
 
La rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, ce 29 mai dernier à Versailles, a suscité nombre de réactions et de commentaires.*
Au-delà du sujet monté en épingle, relatif aux journalistes de Russia Today et de Sputnik disqualifiés par le président français, d’autres problématiques ont été passées au crible d’autant d’esprits critiques.
Mais à les lire ou les écouter livrer leur point de vue, il en ressort un immense flou, tant ce qui s’est passé entre les deux présidents russe et français ne peut encore présager d’aucune suite.
Car s’il est vrai que la venue de Vladimir Poutine en France a constitué un temps fort de la politique et de la diplomatie, elle n’en demeure pas moins non plus envisagée comme possible opération de communication d’Emmanuel Macron.
Si tel devait être le cas, cela se vérifiera dans les mois à venir. Sinon, l’événement restera comme moment fort et réussi du quinquennat qui s’ouvre.
Pour l’heure, toutefois et à défaut d’actions concrètes conséquentes aux échanges qui se sont tenus entre les présidents français et russe, c’est à leurs seuls discours que nous en sommes réduits.
* Public Senat C dans l’air  Russie politics  TV Libertés

Politique

A la veille de la rencontre entre les Présidents russe et français à Versailles

Ce 29 mai, Vladimir Poutine est attendu par Emmanuel Macron qui le recevra à Versailles. Comme cela a déjà été énoncé ici, parmi les différents sujets qui seront abordés, figurera celui du terrorisme.

Dans une interview publiée entre les deux tours de l’élection présidentielle française, Roland Lombardi répondait aux questions qui lui étaient posées en relation avec ce que serait la diplomatie française au Moyen-Orien selon que l’un ou l’autre des deux candidats en lice pour le second tour serait élu.

Le journaliste s’adresse à lui en tant qu’il est historien et chercheur associé à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman, (IREMAM).

Même si quelques inconnues demeuraient encore au moment où Roland Lombardi s’exprimait, découvrir ce qu’il dit de l’un et l’autre des deux finalistes est loin d’être inintéressant.

Aux réponses apportées par le chercheur français, on mesure d’autant ce qui attend les deux Présidents russe et français ce lundi 29 mai.

Quelques sujets sensibles à traiter, certes, mais laisser la porte ouverte à l’espoir d’un dialogue constructif n’est pas interdit.

Politique

Bruits de campagne et autre refus de Champ-de-Mars pour arriver au Louvre

Avec force battage médiatique, la France aura vu tomber François Fillon. A bon ou à mauvais escient, l’avenir le dira selon que l’ancien candidat annoncé victorieux avant l’heure, de l’élection présidentielle de ce 7 mai sera reconnu coupable ou non.
Cela dit, il n’était pas indispensable d’être membre, sympathisant du parti Les Républicains ou carrément filloniste pour mesurer la force déployée dans le but de faire battre le vainqueur de la Primaire de la droite et du centre.
Pendant ce temps-là, Emmanuel Macron, en marche vers l’Elysée, avançait.
Selon cette video, ses soutiens auraient été assez bien organisés et cela, dès le mois de février 2016. Coïncidence, sans doute, avec les déclarations d’Hélène Manesse,  envisagées, ici, comme possible coquille.
Quoi qu’il en soit, la France a voté et a élu son Président.
Demeurer critique, néanmoins n’est pas interdit. Dans ce sens, le débat qui a réuni Michel Onfray et Alain Finkielkraut est, à maints égards, instructif.
On y apprend, entre autre car le débat est riche d’informations et d’analyses, que le choix du Louvre pour le soir du 7 mai n’aurait pas été celui d’Emmanuel Macron qui aurait voulu le Champ de Mars. 
Mais Anne Hidalgo le lui aurait refusé.

Politique

France-Russie-Union Européenne, regards croisés

Il est de bon ton, pour certains esprits avisés, de considérer ce qui se publie ici comme « pro-russe ».
Or comprendre qu’il s’agit bien plutôt de considérer les relations entre l’Occident et la Russie sur un plan global et dans un souci d’apaisement ne semble pas vraiment effleurer la conscience d’autant de critiques.
Dans ce sens est-il aussi important que révélateur de renvoyer à deux articles qui indiquent combien les regards portés sur les relations qu’entretiennent France et Russie varient.
Ici, en effet, sont présentées deux manières qu’aurait la Russie de considérer l’Union Européenne quand là, l’Ambassadeur russe en France, Alexandre Orlov exprime les souhaits de son pays vis-à-vis de la France et de son nouveau Président.
Il est donc urgent de dépasser autant de clivages qui nuisent aux relations à établir entre des pays qui ont plus à gagner au rapprochement qu’à l’opposition permanente.
Pour ce faire, aller au-delà d’une rhétorique trop bien rodée pour parler de la Russie serait bienvenu et salutaire.

Politique, société

De la verticalité

Dire qu’Emmanuel Macron bouscule les codes est (presque) devenu un euphémisme. Dire qu’il a bousculé le champ politique, tout autant.
Se prononcer à cet égard n’est pas le propos ici.
Non, il s’agirait plutôt d’exprimer quelque perplexité quant à certains propos tenus sur le nouveau Président français.
Dans cet article ,en effet, Stéphane Benoît-Godet fait mention, entre autre, de la verticalité de la classe politique à laquelle Emmanuel Macron opposerait désormais l’approche collaborative.
Or si l’on se réfère à ce qu’a déclaré Emmanuel Macron lui-même, il dit croire en la verticalité du pouvoir politique. 
Certes, Stéphane Benoît-Godet, sur le site du journal Le Temps, parle de la verticalité de la classe politique quand le Président, pour sa part, évoque la verticalité du pouvoir politique.
La nuance se trouve sans doute dans le détail qui fait que la formulation de l’homme en marche est plus claire que celle du journaliste.
Car la verticalité du pouvoir et la loyauté à lui devoir de la part des hauts fonctionnaires sont bel et bien au programme de Monsieur le Président.

Politique

La France entre mise au pas et mise en marche

Qu’Emmanuel Macron soit un élément -fort ou faible, l’avenir le dira- d’un système qui l’encadre est une hypothèse énoncée ici ou là.
Que l’ancien de Bercy se soit lui-même rendu disponible pour briguer l’Elysée ou qu’on l’y ait vivement incité, certains ont peut-être la réponse.
Quoi qu’il en soit, le nouveau Président de tous les Français a été élu par des courants de forces aussi divers que le sont les intérêts des uns et les passions d’autant d’autres.
En soi, rien de très nouveau à cela, mise à mort de toute résistance à l’adoubement comprise.
Inutile donc de revenir sur une campagne assassine sinon pour en conclure que lorsqu’un pouvoir tient à s’exercer, il fait fi de tout bois, la fin devant sans doute justifier les moyens.
Aussi et dans ce contexte, la narrative mise en place pour les législatives a toutes les chances de s’imposer pour que triomphe La République en marche.
Ce serait alors une France politique recomposée qui siégerait à l’Assemblée Nationale. Pour quel avenir, même favorable à la majorité présidentielle, nul ne saurait se risquer à le prédire.
Puisse-t-il avant tout ne pas être guerrier tant on a vu le nouveau locataire de l’Elysée multiplier les images militaires.
Car de la France en marche à la France en armes, un seul pas de franchi serait fatal.