Questions, polémiques, partages d’informations, le COVID-19 alimente échanges et controverses à défaut de presque tout autre sujet de réflexion ou d’actualité.
Il y a une évidence à cela, inutile de le dire.
Qu’on n’y ait cru ou pas, la courbe exponentielle des personnes testées positives au coronavirus n’a pu laisser indifférent, sauf à être soi-même dans un état tel que plus rien n’a d’importance.
Dans nos seules sociétés de pays dits développés ou riches, ils doivent se compter par milliers, ces gens qui n’ont, pour tout autre horizon. que les ultimes gestes à accomplir pour leur survie.
A l’image de cet homme rencontré dans les rues de Genève ou de cette femme, aussi.
Songe-t-on à leur apprendre les mesures élémentaires d’hygiène à respecter dans le contexte actuel de pandémie liée au coronavirus?
Et même si c’était le cas, rien ne garantit que le message passe. Alors? Comment agir avec ces gens-là?
Les laisser poursuivre leur quête au gré de rues quasi désertes? Et d’autant de poubelles dégarnies vu la rareté de passant(e)s ou de celles et de ceux enclin(e)s à s’intéresser à leur sort?
Nous sommes en lutte contre un mal qui nous oblige à autant de mesures difficiles à faire entendre à qui n’a cure d’hygiène.
Cependant, puisse la misère d’autant de personnes ne pas être condamnée à l’oubli, c’est ce qu’on ne peut que leur souhaiter, que nous souhaiter.
Car il en va de leur humanité et de la nôtre.