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Le monde politique, la belle affaire!

Le feuilleton Navalny se poursuit, qui se soucie de sa vie? On commente, on affirme, pendant ce temps-là, un homme est dans le coma.

Comme nul ne sait exactement ce qui lui est arrivé, on reste dans un flou qui n’a rien d’artistique.

Alors que l’on ignore ce qui a favorisé le transfert du blogueur et activiste russe en Allemagne pour y être soigné, on y va de son appréciation personnelle.

En d’autres termes, on est en pleine interprétation de faits qui, peu à peu, deviennent des « vérités ».

Car à défaut de connaître le fond de l’affaire, nombre de personnes se contentent d’entonner les sempiternels refrains qui dressent « pro-russes » contre « russophobes ».

Alors que le monde politique est d’une telle opacité! Tissé de passions et d’intérêts, il fascine, exaspère ou indiffère.

Car sous couvert d’arguments sont véhiculés toutes sortes de propos qui devraient nous convaincre d’une cause ou d’une autre.

Or ce ne sont toujours que des points de vue que chacune et chacun est libre de partager ou non.

En l’occurrence et sans éprouver de sympathie particulière pour Navalny, je pense à lui, pris qu’il est au coeur de tensions qui vont bien au-delà de son seul engagement d’activiste.

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Navalny, au-delà de la politique, l’homme

Et si Alexeï Navalny -dont on sait le sort adverse qui l’a visé- était, en réalité, une victime de règlements de compte qui le dépasseraient?

Face à des tensions qui s’éternisent, se présentent parfois des opportunités qui changent la donne, peu importe leur coût humain!

De quoi penser autant à Alexeï Navalny et à ses proches qu’à tant d’autres que la politique traite avec les égards de circonstances.

Cet article du Figaro, dans ce sens, est instructif .

Il y est fait mention, par exemple, de la pression exercées par les Etats-Unis sur l’Allemagne dans le cadre de sa politique envers la Russie et des intérêts que la première aurait au gazoduc Nord Stream 2.

Là, avec l’affaire Navalny, la Chancelière semble avoir été remise à l’ordre. Celui d’une réalité qui doit absolument être prêtée au Kremlin.

D’ailleurs, le Figaro, nous explique, dans ce même article, comment la surveillance policière mise en place à l’hôpital d’Omsk était aux ordres du Maître tandis que celle, tout aussi présente qui entoure le « patient russe » à Berlin, n’est là que pour sa seule sécurité.

Ouf, nous voici informés!

Politique, société, Voix

Le feuilleton Navalny se poursuit, en alternance avec celui du virus

Nos médias suivent avec la plus grande attention le sort adverse réservé à ce citoyen russe présenté comme « adversaire numéro un de Vladimir Poutine », variante au « principal opposant » du même.

Après avoir commenté, dans le sens où je me suis exprimée ici, un article publié sur le site du journal Le Monde, l’évidence du constat a été incontournable.

Rappeler d’Alexeï Navalny qu’il n’est pas le « principal opposant » du Kremlin? Re-belotte, me voici suspectée d’être « en service commandé ».

En rire reste bien sûr possible plutôt qu’en pleurer.

Pourtant, tout cela est d’un triste!Triste comme l’est un jour de pluie sans fin. Triste comme le sont ces visages fermés, ces regards braqués sur tout et rien, pis, vides.

Car c’est bien de cela dont il s’agit ici.

De personnes qui ne se donnent plus la peine de lire, de personnes à l’horizon balisé et défini une fois pour toutes et à jamais.

Félicitations à qui matraque à coup d’informations sélectives et orientées qui font que se risquer à les nuancer revient de plus en plus  à jouer les kamikazes.

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Affaire Navalny, une professeure nous explique…

Dans le cadre de l’affaire Navalny, Cécile Vaissié, auteure, entre autre, d’un ouvrage intitulé « Les Réseaux du Kremlin en France », s’est exprimée dans plusieurs médias occidentaux.

Il est vrai que la France ne compte que très peu de spécialistes de son envergure. Heureusement d’ailleurs car d’un tel talent d’approximation, on se passe volontiers.

En l’occurrence, cette « professeure en études russes, soviétiques et post-soviétiques à l’Université Rennes 2 » nous explique que  « les médecins faisaient ce qu’on leur disait de faire au Kremlin ».

Qui est « on »?

Peu importe, c’est le ton qui fait la chanson, comme dit le proverbe. Ici, tout réside dans le choix des termes de l’énonciation. « On », rien de plus précis que « on », rien de plus percutant sans doute aussi.

A l’Académie d’apprécier pareil flou dans les assertions si pour leur part, public et médias s’en satisfont!

Pour le reste, un procès en appel nous attend, Cécile Vaissié, son éditrice et nous autres cinq des six plaignants que nous étions contre la décision rendue par le Tribunal de Grande instance.

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Ce Kremlin qui tremblerait face à Navalny…

Vous le savez, ce blog a été de manière chronique et répétitive, perçu comme antenne du Kremlin ou presque. Enfin, il y a aussi eu -et je les en remercie- des lecteurs et des lectrices capables de faire la part des choses mais surtout, de savoir lire la teneur d’un propos.

Il semble que cela doive de plus en plus être relevé tant on observe comment et pour toutes sortes de raisons, on préfère tordre un énoncé dans le sens qu’on veut lui donner et qu’il n’a pas. Ainsi en est-il aussi de celui dont tant de nos médias nous racontent le sort adverse, je veux parler ici d’Alexeï Navalny.

Si je lui souhaite, ici, un très prompt rétablissement dans les meilleures conditions qui soient, je tiens tout autant à rappeler que ce Monsieur sans cesse présenté par nos élites politico-médiatiques comme « le principal opposant » du Président russe, ne l’est tout simplement que par leur seule lecture.

Navalny ne pèse pas très lourd comme « adversaire » de Vladimir Poutine.

Ses supporters ne représentent pas même, en pourcentage, un chiffre qui dépasserait celui des cinq doigts d’une main. Qu’à cela ne tienne, nos médias alimentent le mythe du « principal opposant » qui ferait trembler le Kremlin. A tel point que s’en débarrasser serait devenu un objectif prioritaire.

Est-ce qu’au moment où la Biélorussie et son Président à la légitimité contestée sont en ligne de mire, empoisonner Alexeï Navalny aurait un intérêt? Celui de la stratégie de diversion? Les divers expert(e)s invité(e)s de nos médias auront sans doute une réponse qui nous rappellera, souhaitons-le, à la raison.

Car enfin, il semble bien que cette formule consacrée et répétitive à souhait de « principal opposant » à Vladimir Poutine doive entrer dans les cerveaux occidentaux pour bien leur faire comprendre que cet homme, à défaut d’être une figure marquante de la vie politique russe, en est surtout sa cible par l’acharnement dont il serait victime.

Alexeï Navalny a désormais été transféré en Allemagne pour y être soigné.

C’est une bonne chose pour lui, pour les siens et pour toutes celles et ceux qui auraient suspecté la médecine russe d’être à la botte du Maître. Puisse son « principal opposant » se rétablir dans les meilleures conditions qui soient, c’est le voeux que j’émets ici. Mais aussi, qu’un jour enfin, l’information délivrée sur ce vaste pays qu’est la Russie soit moins orientée.

Ce serait dans l’intérêt général mais qui s’en soucie encore est une autre question…

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De Greta Thunberg à Alexey Navalny, elle court, elle court, l’info…

Tandis que la polémique autour de la jeune Greta Thunberg emporte les uns et les autres loin du sujet réel qu’est le changement climatique, voici un nouvel événement destiné à alimenter la chronique médiatique.
Moscou, vous l’aurez sans doute vu, lu ou entendu a connu une importante manifestation et autant d’arrestations estimées aussi illégitimes que l’a été le rassemblement convoqué par Alexey Navalny.
Pourquoi évoquer ces deux cas?
Parce que tous deux souffrent de récupération en tous genres comme cela arrive très souvent pour une actualité qui enfle et occupe l’espace médiatique laissant loin derrière elle les véritables enjeux à traiter.
Pour ce qui est de l’adolescente suédoise, se polariser sur ce qu’elle suscite de réactions parmi ses soutiens et ses détracteurs fait passer à la trappe les questions importantes que posent les changements climatiques. 
Par exemple et pour ne citer qu’elle, l’empreinte carbone laissée par les échanges de sms, mails ou messages transmis par Whatsapp ou autres applications dites « gratuites », qui s’en soucie vraiment?
S’agissant, maintenant, de Moscou et de sa récente manifestation, en voici une approche qui vous offrira un éclairage un peu plus subtil que le coup de projecteur qui lui est donné par tant de nos médias.

Politique

Pour changer un peu…

Cet homme n’est pas le « principal opposant » de Vladimir Poutine, vous savez, celui qui est crédité de quelque quatre pour cents des suffrages mais qu’on s’obstine à considérer comme seul véritable adversaire du Kremlin.
Sait-on jamais, après tout et relais médiatiques multiples aidant, il peut se rêver un meilleur avenir que celui qui le fait sortir de prison pour immédiatement y retourner.
En attendant, voici donc cet homme, avocat de son métier qui a décidé de tout plaquer pour aller vivre en forêt mais pas complètement coupé du monde.
Comme vous le constaterez, il a été repéré par des agences telles AP et Reuters et quelques sites internet.
Dans la vidéo de lui qui a été diffusée, l’homme évoque les raisons de son choix de vie, la manière avec laquelle il l’organise et touche quelques mots de la situation socio-économique qu’il observe dans son pays..
Les séquences retenues par les agences et autres sites indiqués ci-dessous en bleu et qui ont diffusé la vidéo sont intéressantes.
Elles révèlent, bien sûr, des priorités sinon des préférences à partager, ce qui, en soi, n’est pas nouveau. Sauf que lorsque cela dérive, ce n’est plus d’information dont il s’agit mais de son exploitation. 
A découvrir ici, sous-titrée en français,  en anglais, commentée en français et là, en russe.

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Génie médiatique

Comme dans de nombreux pays, la Russie se penche sur les retraites. Y toucher n’est jamais une mince affaire, à maintes reprises, cela a pu être observé ici ou là.
Plutôt que de s’arrêter de manière qui suscite l’intérêt, sur cette réforme qui, en ce moment, vise la Russie, notre chère RTS ou disons partie de ses journalistes pour être précis, préfère y mettre en avant son joker favori, Navalny.
Alors que ce Monsieur, comme on ne cesse de le répéter ici, ne représente en rien ce qui est sans cesse dit de lui, à savoir qu’il serait le principal opposant du Kremlin, l’évocation de son nom ne sert qu’à détourner l’attention du public d’un véritable problème de société.
Mais que la RTS planche de manière un peu plus sérieuse sur le sujet! Alors, de vrais débats pourront s’engager.
Face à une telle aporie, c’est la qualité même de l’information et du journalisme que l’on ne peut que déplorer. Car aporie, il y a bel et bien en ceci qu’on informe et désinforme tout à la fois.
Oui, la réforme des retraites est très impopulaire en Russie mais non, l’élément à retenir de manifestations qui expriment colère et autres sentiments n’est pas l’arrestation de quelques proches de Navalny.

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Rire ou pleurer?

Quand la RTS célèbre le dixième anniversaire de la mort d’Alexandre Soljenitsyne, c’est quelque chose!
Elle ne dit à peu près rien de l’homme, peut-être est-il supposé sinon admis que les téléspectateurs de son journal de 19:30 sont au fait et donc, qu’on peut passer à l’essentiel.
Cet essentiel, on commence à le savoir, consiste avant tout et surtout à montrer au public combien est répressive la « Russie de Poutine ». Le reste attendra peut-être la célébration du centenaire de la naissance de Soljenytsine, à savoir le 11 décembre 1918?
Donc, pour l’heure, évoquer l’écrivain russe équivaut à s’interroger sur ses héritiers. Parmi eux, l’incontournable Navalny -représenté dans le sujet par son « bras droit »- et les non moins incontournables Pussy Riot dont à peu près personne ne se soucie en Russie mais que nos médias ne se lassent pas de solliciter.
Le jour où notre chaîne publique d’information suisse expliquera qui finance les productions d’autant d’artistes et autres opposants au Kremlin, on saura, alors, comment l’information qu’elle distille est fabriquée pour orienter l’opinion.
Au point que lorsque nos compatriotes se rendent en Russie et qu’ils découvrent le pays, nombre d’entre eux avouent ne pas reconnaître celui qui leur a été décrit par leurs médias.
Ironie de l’Histoire, cela rappelle étrangement ces Soviétiques qui arrivaient en Europe et s’étonnaient de ne pas reconnaître tout ce qu’on leur en avait dit…

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Non, Alexeï Navalny n’est pas le principal opposant de Vladimir Poutine!

Il est tout de même remarquable d’observer comment autant de personnes commentent la politique d’un pays sans jamais chercher à s’informer de sa réalité.
Vous l’aurez sans doute entendu répéter en boucle, le principal opposant de Vladimir Poutine serait Alexeï Navalny. Pour autant de défenseurs de l’information qui se mobilisent contre les fake news, on pourrait mieux faire.
Le principal parti d’opposition, en Russie, est le parti communiste.
Cela a été énoncé ici-même, entre autres rappels, connus de qui le veut bien. Mais non, on s’obstine, on persiste et on signe, l’opposant No1 serait cet homme qui vient donner des leçons de morale, entre autre, à la Suisse tandis que la corruption ne semble pas vraiment lui être un domaine étranger.
Quant au reste, comme, par exemple, ces déclarations péremptoires d’une élue genevoise selon lesquelles la Russie serait un Etat homophobe, peut-être serait-elle avisée de se renseigner avant de parler. A cela aussi et en son temps, il avait été apporté le rectificatif qui s’imposait.
Mais bon, si on préfère se rendre complice de pédophilie comme différents cas l’ont démontré en France et dans d’autres pays de notre Cher Occident, qu’à cela ne tienne, au moins sera-t-on au clair!